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Jeanne Avril, la Goulue et Valentin le désossé


De Tamatoa, le 3 janvier 2013 à 19:44
Note du film : 6/6

Le menton de Valentin le désossé apparaît clairement comme une prothèse ajoutée.

Oui. les frères Bogdanoff n'étaient pas libres.

Très grand film. Ferrer est magnifique. Alors bien sur, on se demande pourquoi Renoir, qui a si bien traité le French cancan n'a jamais songé a évoquer la vie de ce peintre. Pour ma part, et malgré le talent incontesté du cinéaste, je pense qu'il n'aurait peut-être pas donné tant de force à ce film. N'en déplaise aux admirateurs de Renoir, Gabin dans La bête humaine est formidablement habité par son personnage. Mais j'ai envie de dire que cela reste sage. Le cinéaste n'a pas assez poussé l'acteur dans ses retranchements les plus profonds. Alors que Ferrer transcende, illumine de façon vertigineuse son rôle de génie estropié. De la même façon que Kirk Douglas embrasait son personnage dans La Vie passionnée de Vincent Van Gogh. Mais je ne crois pas les cinéastes français très à l'aise dans les biopics en général. Retracer des grandes périodes de l'Histoire, oui. Même si un peu "arrangées", surtout côté Guitry. Si Versailles m'était conté, Paris brûle-t-il ?, La bataille du rail,Untel père et fils, Les croix de bois etc. Mais la vie de personnalités des arts, moins. Beaucoup moins. Des arts et quelques soient les disciplines. A part peut-être Pialat qui a su formidablement diriger Dutronc pour son Van Gogh, assez éblouissant.

Je ne sais pas pourquoi Impétueux prétend que Ferrer, dans ce film, marche sur les genoux. Les rares fois où on le voit de plain-pied, il est flagrant qu'il se tient sur ses genoux, oui. Un habile trucage faisant le reste. Mais absolument immobile. Quand l'acteur marche, il marche en fléchissant les jambes. Ce qui, déjà, représente une belle performance ! Autre performance, c'est la reconstitution aux studios de Shepperton de l'intérieur du château de Malromé. Château que je connais bien pour l'avoir visité plusieurs fois, habitant à quelques encablures de là et passionné de peintures. On y voit, encore aujourd'hui, la chambre (restée en l'état) où mourut Toulouse-Lautrec.

Belle leçon de savoir-faire de la part d'un John Huston, immense et très crédible dans bien des témoignages, sur les sujets les plus profonds, qu'il a apportés au cinéma.


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De Frydman Charles, le 3 janvier 2013 à 16:26

Le menton de Valentin le désossé apparaît clairement comme une prothèse ajoutée.


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