Moi c'était ça qui me faisait rêver : l'amour, l'aventure, le prince charmant, de l'exotisme à une période de l'histoire française qui m'a toujours plu et je me ferais plaisir en revoyant la série des "Angéliques" Alors si ce message pouvait inciter à une nouvelle sortie DVD, je suis acheteuse.
oui vous avez bien raison!!!!!Cette série est vrément merveilleuse elle ma fait réver toute ma jeunesse et maintenant j'ai beau avoir 19ans je suis toujours aussi fan comme de nombreuse femme je suppose!!!Très touchant et aux textes poètiques,aux grandes émotions,aux scène vibrantes…ce film est en tous points un grand chef d'oeuvre de l'histoire du film français.
Ce n'est vraiment pas mon genre de film, et je ne crois pas poursuivre le feuilleton, mais c'est très, très bien fait, par des professionnels qui ne trichaient pas avec leur public (public aussi juvénile que féminin, si j'ai bien compris). Michèle Mercier est à ravir, Jean Rochefort suave, le beau Giuliano Gemma et le ténébreux Robert Hossein ont tout pour faire rêver la jeune fille de 1964. Tout le casting m'a semblé bon, jusque dans les petits rôles, avec une exception pour l'interprète de Louis XIV qui fait franchement un peu pâle, pour un soleil. En revanche le moine inquisitorial a vraiment une sale gueule et sait bien s'en servir. Certains passages fort réussis du dialogue de Pascal Jardin nous rappellent que ce genre de fiction historique "très française" appartient à l'abondante progéniture du grand boss ( je parle bien sûr d'Alexandre Dumas). Chevauchées, duels et conspiration régicide sont au programme. Les lieux – châteaux divers, rues et places, jardins – sont bien choisis et si l'histoire s'arrête le temps des inévitables scènes d'amour, elle ne lambine pas trop quand même. Et puis en somme c'est moins gnangnan que je le craignais. Aujourd'hui, me dira-t-on, ce genre de matériel nourrit plutôt la télé que le cinéma ? Certes – et il risque toujours de tomber entre les mains de la redoutable Josée Dayan ! Croyez-moi, mieux vaut Bernard Borderie…
Je vous conseillerais de poursuivre la série jusqu'au numéro 2: Merveilleuse Angélique que j'avais trouvé plus épique que sa première partie.
Il aurait été intelligent vu que le deuxième commence pile poil ou s'arrêtait le premier que les deux films n'en fasse qu'un.
Sans oublier une magnifique musique de Michel Magne.
Ah, pour ma part, Arca, j'irais volontiers (ou plutôt je retournerais volontiers, tant la série a été vue et revue) jusqu'à Angélique et le Roy, parce que c'est dans ce troisième numéro qu'il y a une assez bonne et horrifique (j'exagère un peu) représentation de L'Affaire des poisons (je ne veux rien dévoiler, mais mes souvenirs de certaine robe empoisonnée sont encore brûlants et je continue à m'indigner devant la physionomie de Jean Pourri, le vendeur d'enfants destinés aux sacrifices des Messes noires).
Ah ! Ne vous étonnez pas que Louis XIV vous paraisse si jeune : il l'était : roi à cinq ans, il prend effectivement le pouvoir à 23 ans…
« Sans oublier une magnifique musique de Michel Magne. »
C'est curieux, la musique comporte un enchaînement de notes qui rappelle furieusement la mélodie du Ô Canada. J'ai failli me mettre au garde-à-vous !
J'étais toujours passé à côté de ce film et de ses suites, échaudé par la façon dont la télévision a rediffusé à outrance ces aventures. Certains amis et connaissances m'ont inciter à aller au-delà de mes préjugés.
De fait, ce n'est pas aussi bien que les meilleurs films historiques réalisés par les Anglo-saxons ou les Italiens dans les années 1950 et 1960. La réalisation manque parfois du souffle nécessaire. Certaines situations pourront sembler assez kitsch en 2017, tout comme le côté chaste et "fleur bleue" de l'ensemble.Mais pour le reste, mon jugement rejoint celui d'Arca: force est de constater c'est une oeuvre qui ne manque pas de qualités. Michèle Mercier et Robert Hossein ne sont pas les plus grands comédiens de l'histoire du cinéma mais ils ont su incarner à la perfection leurs personnages respectifs. Le casting est crédible jusque dans les rôles les plus modestes, avec une mention spéciale pour le jeune Jean Rochefort, parfait dans le rôle de l'avocat Desgrez, bien qu'il ait copieusement dénigré ce film dans des interviews. La direction artistique est très bonne: choix des décors excellent,qualité des costumes et de la musique.
L'ensemble reste étonnamment divertissant malgré le poids des années, ce qui explique le succès durable de cette saga. C'est un film qui témoigne aussi d'une certaine exigence et d'un certain savoir-faire typique du cinéma et de la télé française de cette époque qui semble disparu comme le prouvent les désastreux remakes récents de Vidocq, Belphégor, Les rois maudits, Les brigades du tigre, Arsène Lupin et… d'Angélique !
Moi qui ai vu avec plaisir toute la série au cinéma et l'ai revue en la picorant ça et là au cours de ses nombreux passages télévisés, je me dis que j'aurais plaisir à me la repasser dans l'ordre si je trouvais un coffret DVD à bon prix raisonnable.
Les trois premiers films (Angélique marquise des anges, Merveilleuse Angélique et Angélique et le Roy sont bien avec des épisodes quelquefois vraiment très bien. Les deux derniers, Indomptable Angélique et Angélique et le sultan sont loin du niveau mais même dans les pires il y a des séquences intéressantes où se mêlent sadisme et érotisme très plaisamment (les chats de Candie dans le 4ème, par exemple).
Est-ce qu'il serait très exagéré de penser que la série des Angélique qui commence en 1964, revêt à peu près le même caractère d'absolue innovation, pour le genre des films de cape et d'épée, que la série des James Bond le fait en 1961 pour le genre des films d'espionnage ? Sûrement pas, tellement dans l'un et l'autre des cas, on passait d'un monde à un autre, on enterrait à jamais les vieilles fariboles et on entrait dans une forme de modernité.
La mode des films de divertissement donnait déjà une grande place à ces aventures qui se déroulaient entre la fin du 15ème siècle et celle du 17ème : en quelques années, quelques réalisateurs et quelques acteurs s'en étaient fait une spécialité : s'appuyant sur l'inépuisable richesse des Trois mousquetaires, André Hunebelle en 1953, Bernard Borderie en 1961 faisaient vivre une quantité de rejetons : le premier, avec le concours du bondissant Jean Marais, dans Le bossu, Le capitan, Le miracle des loups ; le second avec Le chevalier de Pardaillan et Hardi Pardaillan ! ; et rejoints en cela par Le capitaine Fracasse de Pierre Gaspard-Huit ou Le masque de fer d'Henri Decoin. Tout cela entre 1960 et 1964. Et précisément, en 1964, au milieu de personnages finalement très classiques et très sages, voilà qu'Angélique marquise des anges enflamme la scène : violence, noirceur et sensualité. C'est formidable et ça change tout : pour une fois, dans des films de cape et d'épée largement diffusés, les méchants sont vraiment immondes, le feu brûle, le sadisme et la cruauté sont à leur place ; et la sensualité, le plaisir, la chair y sont aussi. Premières séquences du film : dans un paysage magnifique, équilibré, civilisé, extrêmement français, deux adolescents jouent à se poursuivre : Angélique de Sancé de Monteloup (Michèle Mercier) et le jeune beau paysan Nicolas (Giuliano Gemma) ; en riant Nicolas éclabousse Angélique : sous son corsage trempé apparaissent ses seins et Nicolas en est sidéré ; tout de suite après, dans la minute même, le tocsin sonne : les brigands viennent ravager la contrée et les villageois courent se réfugier à l'abri tutélaire du château : en cinq minutes, tout est dit de ce que sera le film : le corps de l'actrice, la violence sanglante de l'époque, les demeures patriciennes où les personnages vont évoluer. Les deux auteurs du personnage d'Angélique, Anne et Serge Golon avaient retrouvé la formidable recette de grands feuilletonistes : rebondissements continus, retours de personnages qu'on croyait morts, tortures diverses, poisons mortels, trahisons inimaginables, chantages affreux, corridors terrifiants, venelles sombres, conspirations scandaleuses, moines immondes, amis fidèles, serviteurs exotiques autant que dévoués, passions amoureuses, appuis habiles sur l'Histoire romancée. Et comme on est là dans une période trouble de la vie de la France, les débuts du règne de Louis XIV, encore tout brûlant des horreurs de la Fronde, de la conspiration des bourgeois et des Grands pour mettre fin à la légitimité de l'État, il y a mille sujets à traiter tous plus excitants les uns que les autres. Bon. Pour ceux qui n'auraient pas vu le film, voici de quoi il s'agit : Angélique/Michèle Mercier a été mariée au comte Geoffrey de Peyrac (Robert Hossein), richissime, savant, esprit curieux qui a suscité bien des jalousies autour de lui ; elle détient, de plus, le secret d'une conspiration menée jadis contre Louis XIV (Jacques Toja) par les Frondeurs qui voulaient s'en débarrasser. Et elle est, pour son malheur, la plus jolie femme du Royaume, objet d'un désir universel, torrentueux, irrépressible de tous ceux qui le croisent. Pour l'atteindre on envoie Geoffrey au bûcher alors qu'Angélique, désespérément amoureuse, est bien obligée de se réfugier à la Cour des miracles que régit désormais son ancien amoureux Nicolas.Je ne suis pas certain que l'on me suive mais ça viendra au prochain numéro. N'empêche qu'il y a des tas de scènes délicieuses et horrifiantes, comme, par exemple, la poursuite d'Angélique par des spadassins féroces dans les couloirs déserts des Tuileries ou l'atmosphère putride de la Cour des miracles…
Mais, même si l'on est tout dépité de voir le bûcher flamboyant de la place de Grêves carboniser (en principe !) Geoffrey de Peyrac, on sait que, sous le thème musical remarquable de Michel Magne, il y aura d'autres aventures d'Angélique… On en est même impatient d'y être.
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