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Forum : Le Cauchemar de Dracula

Sujet : Le plus sublime des Dracula


De Impétueux, le 24 mars 2006 à 13:47
Note du film : 6/6

Le premier et le plus beau, le plus novateur, le plus séduisant et le plus terrifiant des Dracula de la Hammer .

Quel dommage que l'édition DVD soit si piètre ! Pas un bonus, si ce n'est la bande-annonce, alors que de longues gloses de spécialistes sur le mythe de Dracula, sur les films de la Hammer , sur Christopher Lee auraient été des régals !

Enfin ! Il nous reste la sublime contreplongée sur le Comte, assoiffé de désir, du haut de l'escalier monumental…


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De vincentp, le 23 juin 2007 à 21:27
Note du film : 5/6

Un des films qui fit connaître Terence Fisher. En arrière-plan, un portrait iconoclaste de la société victorienne, qui se délecte de thé et de biscuits, mais qui derrière ces apparences respectables, repose sur des pulsions inassouvies, que les agissements maléfiques du comte Dracula mettent au grand-jour.

Et puis il y a Peter Cushing, qui crève l'écran. De la plante des pieds à son crâne dégarni, le voilà tout entier tourné vers la quête de la vérité, occupant l'espace de façon horizontale et verticale comme nul autre, traversant lentement l'écran de gauche à doite et inversement, ou au contraire dévalant et grimpant les escaliers à tout allure, toujours sérieux comme un pape. Il incarne le chevalier combattant le dragon par une froide intelligence et par ses poingts. Le cheminement de sa pensée nous apparait par des postures et des regards millimétrés. Une interprétation fabuleuse qui contribue à faire passer ce très bon film de genre à la postérité.


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De Impétueux, le 24 juin 2007 à 10:13
Note du film : 6/6

Un de ces jours, mon cher Vincentp, vous me direz deux mots d'une société où les pulsions pourraient être assouvies ! C'est le principe même de la société civilisée que de mâter les pulsions ; sinon, on revient tout simplement à L'aube de l'Humanité (voir le prologue de 2001 : l'Odyssée de l'espace) : ta gueule me déplaît, je te tue, ta femme me plaît, je te la prends… Disons simplement que le Victorianisme a mis sous l'étouffoir sur la pulsion sexuelle, mais, par exemple, elle a largement libéré la pulsion financière… et l'on pourrait chercher bien d'autres exemples…

Pour en revenir au film admirable de Terence Fisher, ses effets spéciaux pourront évidemment paraître ridicules aux bambins nés sous l'empire de Star Wars et plus encore à ceux qui ont sucé le lait de la cinéphagie avec le numérique du Seigneur des Anneaux ; et il faut bien que je reconnaisse que la pulvérisation du Comte, sous l'effet du soleil levant, n'est pas terrible, est même, à mes yeux pourtant complices, un peu ridicule… et quand les chauve-souris volètent, manifestement mues par des élastiques et/ou des fils de fer, c'est un peu pareil… Mais bon… c'est la loi du genre…

En revanche quelle maîtrise dans la mise en scène de nos terreurs : Jonathan Harker (John Van Eyssen) coincé dans la crypte levant les yeux sur Dracula, pris encore une fois en contre-plongée, qui referme lentement la porte derrière lui… et l'apparition du Comte dans la chambre de Mina…et le corbillard aux chevaux empanachés de noir jaillissant du château…

Et une mention spéciale à la musique de James Bernard, d'un classicisme grandiloquent et éprouvé, soulignant sans fausse pudeur nos chocottes !

Pas seulement un film de genre : un film d'un romantisme assumé grandiose…


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De Gaulhenrix, le 24 juin 2007 à 11:38
Note du film : 6/6

Très bien vues, Impétueux, vos remarques sur la mise en scène de nos terreurs… Je ne sais si elle se trouve dans ce Dracula que vous évoquez, mais j'ai toujours à l'esprit une scène magistrale dans le style de celles que vous évoquez. Il s'agit d'une scène de répit intimiste, calme et tranquille, confortée par une douce musique (sans doute deux personnages devisant devant un feu reposant de cheminée), à laquelle succède de la plus brutale des façons le plan d'un immense Dracula rouge et noir, s'encadrant dans une haute fenêtre gothique, filmé, dominateur et terrible, en une effrayante contre-plongée, ses longs bras déployés écartant son abominable tunique, dans un fracas sonore expressionniste : du très grand art ! J'entends encore les cris spontanément hurlés dans la salle par les spectateurs terrifiés par cet enchaînement inattendu des deux séquences…


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De PM Jarriq, le 24 juin 2007 à 12:49

Pour un renouvellement du mythe du vampire, je recommande à tous ceux qui ne l'auraient pas vu, le superbe Aux frontières de l'aube, de Kathryn Bigelow, où les buveurs de sang sont des parias (leur chef, Lance Henriksen était officier pendant la guerre de sécession), errant dans l'Amérique profonde dans un camion aux vitres occultées, et s'abreuvent du sang des ploucs locaux.


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De Gaulhenrix, le 25 juin 2007 à 00:30
Note du film : 6/6

Ce film de Kathryn Bigelow, inattendu, est, en effet, une réussite.


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De starlight, le 25 juin 2007 à 17:04
Note du film : 5/6

La société de production anglaise "Hammer" a vu juste lorsqu'elle s'est lancée en 1956 dans le rachat des droits d'exploitation des films d'horreur d'Universal USA…

En confiant à Terence Fisher l'ensemble de la Production le résultat est globalement positif … Il est certain que le "Cauchemar de Dracula" est l'oeuvre qui semble la plus achevée… La surprise était au rendez-vous !… La découverte de Peter Cushing et Christopher Lee impliqués à fond dans cette quête du Bien et du Mal y ont été pour quelque-chose… L'utilisation judicieuse de la caméra avec ses contre-plongées, la brume et la pellicule "couleurs" ont parachevé le mystère…

Je me souviens très bien de la sortie de ces films en salle (je n'en manquais pas un !) et nous attendions avec une certaine impatience les prochains films de la Hammer (alors qu'il ne s'agissait pas de "suites")… On retrouvait d'ailleurs avec bonheur nos 2 acteurs dont l'un (P. Cushing) était devenu le "scientifique" et l'autre (C. Lee) l'incarnation du Mal… Je repense notamment à "La malédiction des pharaons" de 1959 où nos deux acteurs s'en donnaient à coeur joie !… D'ailleurs il est intéressant de préciser que P. Cushing et C. Lee se sont retrouvés 29 fois sur des plateaux de cinéma !…

Pour ceux qui ont la chance d'avoir un lecteur DVD dézoné, la "Hammer Horror Series" a sorti un coffret de 8 films inédits sur DVD (Zone I) de 1960 à 1964 (Editeur Universal Studios). Il s'agit de films moins connus produits par le célèbre studio britannique, avec une piste-son en anglais/espagnol et des soustitres français…

Pour terminer (car j'avais annoncé que je partais dans le Sud jusqu'à milieu octobre – sans Internet!) et avant d'éteindre l'ordinateur, je pense qu'il serait intéressant de recenser la filmographie des créations dites "d'horreur" dans le Monde… L'Espagne fut un temps un très bon Producteur et j'ai souvenance d'un film de "vampires" tourné en noir et blanc dans les années 60/70… Un vrai bijou d'angoisse !…

Il fut un temps également où la Production essayait toutes les techniques permettant d'accroître cette sensation d'angoisse… Je repense aux "vampires du Dr Dracula" d'Enrique Lopez Eguiluz de 1968 ; film qui fut tourné en 70 mm et même en version "3 D".

Cristopher Lee restera le symbole de l'élégance et de la prestance dans ce genre de films … Mais cette spécialisation peut avoir des répercutions dans la vie de nos acteurs… Repensez à Bela Lugosi qui est mort fou, en se prenant pour le vampire qu'il a incarné !…


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De PM Jarriq, le 25 juin 2007 à 20:08

En fait, la première fois que Lee et Cushing ont figuré au même générique, était dans le Hamlet de Laurence Olivier.

Si Cushing a un petit rôle bien visible de courtisan efféminé, le futur Dracula n'est encore que figurant, dans un rôle de sentinelle. Un rôle (?) si invisible, que l'acteur lui-même reconnaît n'avoir jamais réussi à se repérer dans le film !


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De verdun, le 28 juin 2007 à 23:14

On aperçoit Cushing et Lee dans Moulin rouge de John Huston.

Le cauchemar de Dracula est sans doute le plus beau des films de vampires, avec l'imbattable Nosferatu de Murnau. Eh oui, lorsque l'on voit ce film, on se demande bien pourquoi il a subi (il y a presque un demi-siècle quand même) une interdiction aux mineurs… Ceci dit, s'il ne fait plus peur, on ne se lasse pas d'admirer le talent pictural de Terence Fisher (à la Hammer, seul John Gilling soutient la comparaison avec Fisher, les autres ne sont le plus souvent que des tâcherons…), la façon dont le cadre est campé…les effets spéciaux sont peu présents (alors que dans le roman le vampire se transforme, a de nombreux pouvoirs surnaturels) et c'est tant mieux. La fin de Dracula m'avait semblé fort bien faite pour l'époque. Les dernières images où Dracula n'est plus que poussière sont fort belles..

Vous admirez ce Dracula et vous avez raison. Mais je vous recommande de voir le cycle des 5 Frankenstein réalisés par Fisher avec Cushing dans le rôle du savant. Ces 5 films que j'ai chroniqué et qui sont tous disponibles en dvd forment un tout passionnant et instructif: Cushing pourra avec la libéralisation de la censure faire des films de plus en plus violents…

Mais je comprends que ce Dracula fascine. Je crois qu'il a fixé tous les archétypes du film de vampires.. Ses infidélités au roman de Stoker -même si l'esprit est respecté- ont longtemps été suivies voire copiées… Et le duo Christopher Lee- Peter Cushing a incarné merveilleusement les figures du bien et du mal…


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De vincentp, le 1er juillet 2007 à 18:53
Note du film : 5/6

Si vous étiez à Paris, vous vous régaleriez, Verdun, avec une intégrale Terence Fischer, jusqu'à fin juillet (40 long-métrages, plus des films réalisés pour la télévision), à la Cinémathèque française. Une superbe programmation, comme toujours, dans cet illustre établissement.


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De fretyl, le 3 juillet 2007 à 04:45
Note du film : 6/6

Christopher lee reste à mon sens, le meilleur Dracula, que l'on ai pu voir au cinéma, même Bela Lugosi passe derrière.

J'aimerai bien voir le dernier épisode de la série véritablement inconnu : Dracula vit toujours a londres


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De PM Jarriq, le 3 juillet 2007 à 09:08

Dans un tout autre style, Jack Palance fut également assez mémorable dans un Dracula tourné pour la télé dans les années 70, et sorti en salles en France.


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De droudrou, le 3 juillet 2007 à 09:17

Dis donc, Simon Fretyl, quand tu dis : "Dracula vit toujours à Londres", tu penses à qui ?…


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De fretyl, le 3 juillet 2007 à 19:32
Note du film : 6/6

A Christopher lee mais le film est je crois aussi sortit sous le titre DRACULA 73.


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De sépia,, le 3 juillet 2007 à 22:24

C'est trés exact Simon ! Et avec une affiche trés sensuelle et trés décriée, qui a fait hurler bien des ligues dites bien pensantes à l'époque ! L'édition anglaise : Dracula today.


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De fretyl, le 3 juillet 2007 à 22:44
Note du film : 6/6

QUESTION : Est ce que ce dracula est bien ?


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De sépia,, le 3 juillet 2007 à 22:50

REPONSE : Je n'en sais rien, Simon, n'ayant pas vu ce film. Mais, par le plus grand des hasards, on me parlait trés récemment de cette affiche….


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De Impétueux, le 3 juillet 2007 à 22:51
Note du film : 6/6

Revenons aux fondamentaux, comme on dit en rugby ! La bouillie mentale de Frétyl est en train d'entraîner les honnêtes contributeurs de ce site vers des aberrations dommageables !

Après l'admirable Cauchemar de Dracula, – et si l'on ne tient pas compte des honnêtes Maîtresses de Dracula, du même Terence Fisher au titre malheureusement roublard, puisque le Comte n'y apparaît pas, et que le Vampire est un de ses épigones, le Baron Meinster (David Peel), il y a l'excellent Dracula, prince des ténèbres et puis les suites se multiplient, sous la conduite de tâcherons : Freddie Francis, et, donc ce Dracula et les femmes qui commence à s'essouffler, Peter Sasdy et le grotesque Une messe pour Dracula, Roy Ward Baker et l'épouvantable Les cicatrices de Dracula.

Et finalement, à part les films de Terence Fisher, le meilleur des Dracula, de façon très surprenante, est tourné par un semi-pornographe, Jesus Franco, alias Jess Franco qui, en 1971, tourne Les nuits de Dracula qui est, à ma connaissance, l'adaptation la plus fidèle jusqu'à ce jour, du magnifique roman de Bram Stocker.

Dracula et les femmes, quelquefois nommé Dracula 1972 – ou 73, selon les pays – est une resucée aussi médiocre que les suites sans fin qui ont parsemé le mythe après Dracula, prince des ténèbres !


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De fretyl, le 3 juillet 2007 à 23:34
Note du film : 6/6

Je serais étonné que vous ayez vue Les nuits de Dracula. Il est d'une rareté totale a la télé, invisible en dvd ; je l'ai une sur une vhs sortit dans les années 80, mais je ne sais pas ce qu'en pensent la plupart des critiques.
Moi j'ai trouvé la réalisation bâclé, les seconds rôles pas terrible et l'image désastreuse à se demander pourquoi Lee a quitter le DRACULA de la Hammer pour tourner cette sous production catastrophique qui en plus est réalisé par Franco.


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De sépia,, le 4 juillet 2007 à 00:10

je précise juste que l'affiche dont je parlais plus haut, et qui accompagnait "Dracula 73", était bien plus "torride" que celle qui illustre " Dracula et les femmes " dans le message de notre Impétueux. D'ou le scandale à l'époque….


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De fretyl, le 4 juillet 2007 à 04:48
Note du film : 6/6

J'ai rechérché l'affiche de DRACULA 73 sur movie covers je ne vois pas pourquoi il y'a eu un scandale ,elle n'est pas bien torride.


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De sépia,, le 4 juillet 2007 à 11:46

Si nous parlons bien de la mème, Simon, en 1972/73, il y avait là de quoi soulever l'indignation de légions de bigottes ! Mais il est vrai qu'aujourd'hui cette affiche nous ne nous interpelle pas plus qu'une photo de Mickey….


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De Impétueux, le 4 juillet 2007 à 12:07
Note du film : 6/6

À ma grande honte, je dois venir faire pénitence, déchirer mes vêtements (ça ne tombe pas si mal : je pars en vacances demain), me couvrir la tête de cendres et avouer, extrêmement gêné, que j'ai fait une idiote confusion entre Dracula et les femmes de Freddie Francis, qui date de 1968, et Dracula 73 (non référencé sur DVD Toile), de Alan Gibson.

Mais ça ne retire pas, sur le fond, beaucoup de ce que j'ai dit : à vouloir exploiter jusqu'à la corde le mythe formidable, à faire et refaire des histoires très – trop ! – librement inspirées de Bram Stoker, dont la trame du scénario est toujours identique (résurrection du Comte-révélation de ses pouvoirs à une troupe de sceptiques ou d'ignorants-triomphe provisoire du Vampire-victoire finale (tout aussi provisoire !) des forces du Bien), on parvenait au même abrutissement que dans la plupart des suites…

Il fallait donc reprendre le sujet au début, par l'arrivée de Jonathan Harker, clerc de notaire londonien, au château des Carpathes, reprendre la lettre du roman ; et c'est ce à quoi Jesus Franco s'était attaché…


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De PM Jarriq, le 4 juillet 2007 à 12:27

Les intentions de Franco étaient bonnes, en effet, et l'adaptation tentait de coller au roman, mais les moyens manquent cruellement, la photo est hideuse, et le film bien trop court pour couvrir le récit. Christopher Lee, moustachu (pour respecter la description de Bram Stoker) apparaît assez peu, et les quelques apparitions de Kinski, dans le rôle de l'ineffable Renfield bouffeur d'insectes, sont les seules à vraiment valoir le détour. Au second degré, cependant…

Malgré toutes les adaptations déjà tournées, y compris celle de Coppola, je crois que le vrai Dracula reste encore à faire…


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De Impétueux, le 31 juillet 2007 à 16:25
Note du film : 6/6

Je sors de la Fnac où je viens d'acheter ces fameuses Nuits de Dracula de Jésus Franco, sur quoi nous avons glosé, et qui vient d'être référencé sur DVD Toile.

Dès que la chose sera faite et que j'aurai trouvé une soirée pour le regarder, je vous mitonne un message !


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De vincentp, le 31 juillet 2007 à 22:42
Note du film : 5/6

A l'opus de ce Jésus (Franco), préférez les oeuvres de Michelangelo (Antonioni), mon cher Impétueux ! Commencez donc par La nuit !


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De Impétueux, le 1er août 2007 à 10:27
Note du film : 6/6

Cher Vincentp, croyez-vous que mon grand âge ait attendu votre conseil pour que je regarde ces monuments d'ennui que sont La nuit, L'éclipse, L'Avventura, Blowup et autres fariboles insupportables ? Je me suis donné du mal pour essayer d'y trouver le moindre intérêt (il est vrai que, pour les premiers, j'étais très sensible au charme trouble de Monica Vitti et que Blowup arrivait précédé d'une réputation coquine (!!!).

Quelle pesanteur ! Quelle lourdeur démonstrative !

Et j'ai vu aussi du Bergman, emmerdeur patenté, aussi triste que les bouleaux de la Baltique : Les fraises sauvages, Septième sceau, Le silence… Je me suis fait avoir par Monika, présenté comme un film érotique ! Ah ouiche ! L'érotisme à la scandinave ! La baise triste et mécanique, l'érotisme remplacé par l'hygiène !

Ah non ! Mieux vaut mille fois Jésus Franco !!! C'est moins prétentieux !

Mais ne polluons pas le fil de l'admirable Cauchemar de Dracula avec ces mômeries très oubliables !


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De vincentp, le 1er août 2007 à 20:03
Note du film : 5/6

J'ai un haut-le-coeur en vous lisant, Impétueux. C'est comme si vous préfériez Guy Des Cars à Marcel Proust, Gerard de Villiers à Balzac. Je suis navré que la grande culture cinématographique vous soit si étrangère.


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De Impétueux, le 1er août 2007 à 21:51
Note du film : 6/6

Dites donc, Vincentp, depuis que vous suivez des cours de rattrapage à la cinémathèque, sous la férule du Professeur Civeyrac, vous avez perdu tout sens de l'humour ?

Si Bergman et Antonioni vous chantent, libre à vous ! Je constate néanmoins que ces deux enquiquineurs n'ont pas eu grand succès, dans les listes de Films préférés de notre collégialité…

Et je n'ai pas vu beaucoup de commentaires dithyrambiques sur leurs âneries, à part une adulation de Profession : reporter

Mais si on en revenait au Cauchemar de Dracula ?


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De TIBO4, le 29 octobre 2007 à 13:40

Juste une remarque: "dracula vit toujours à londres" est la suite directe de "dracula 73" et non pas le meme film; tu as confondu! d'ailleurs "73" narre l'évolution de notre cher drac dans le swinging london des seventies avec pattes d'eph et cie, et " dracula vit toujours à londres " montre christopher lee mijotant un petit complot diabolique de derrière les fagots: le vampire cherche le repos éternel, la mort donc, et tente d'entrainer l'humanité dans sa perte en propageant une épidémie de peste noire sur la planète. mais van helsing/peter cushing arrete les dégats et achève dracula avec un pieu dans le coeur, comme d'hab.On comprend que drac en a marre de vivre puisque à chaque fois qu'il ressuscite il se fait buter par son némésis! :)


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De Impétueux, le 29 octobre 2007 à 15:45
Note du film : 6/6

Ouh là là !! Notre cher Drac ou bien encore ''On comprend que Drac en a marre de vivre puisque à chaque fois qu'il ressuscite il se fait buter par son némésis" ! Outre que Némésis est du genre féminin, déesse de la vengeance, fille de la Nuit et des Ténèbres, je vous trouve bien familier avec la haute figure du Comte !

Si j'étais vous, je courrais m'acheter de nombreuses tresses d'ail, une palanquée de crucifix, me calfeutrerais chez moi (ou émigrerais vers l'extrême Sud de l'Argentine, de façon à bénéficier, pendant notre hiver, de la durée du jour plus longue, puisque inversée) et me garderais soigneusement d'attirer l'attention sur moi…

C'est qu'il y a des choses sur quoi il ne faut pas plaisanter… Comme dit le grand Bram Stocker, Die Todten reiten schnell ! (Les Morts vont vite…)


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De s é p i a, le 29 octobre 2007 à 16:42

Et dans votre retraite Argentine, n'oubliez pas d'emporter l'oêuvre complète de Godard. Vous ne serez pas dépaysé : Ca sent l'ail, on est souvent crucifié par sa connerie et on reste tout le temps dans le brouillard ! Pour ce qui est de se faire buter, Drac avait son Némésis, Godard à son Impétueux !

ps: C'est un sourire…


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