Vincentp a institué, il y a quelques années, l'habitude de recenser, chaque fin d'année les films qui ont marqué le déroulé des douze mois.
Moins généreux que lui, beaucoup moins généreux, je ne puis dire que 2024 m'ait laissé de grands souvenirs de chefs-d'oeuvre qui, à mes yeux sont choses rarissimes (peut-être 40 dans toute l'histoire du cinéma) c'est-à-dire des oeuvres qui m'impressionnent pour toujours et même peuvent changer mon regard sur la vie. Le seul film qui confine à cela est le monumental Guerre et paix de Sergueï Bondartchouk.
Toutefois 2024 a été plutôt faste en découvertes ou revoyures. San ordre ni classement ou presque, je vais citer The Blues Brothers de John Landis, Les bonnes causes de Christian-Jaque, Silence de Masahiro Shinoda, Le diable par la queue de Philippe de Broca, Funny games US de Michael Haneke et, du même réalisateur Benny's video ; et aussi Messieurs Ludovic de Jean-Paul le Chanois, Paméla de Pierre de Hérain, Le silencieux de Claude Pinoteau, Le beau Serge et Les bonnes femmes de Claude Chabrol, L'amour d'une femme de Jean Grémillon, La passion de Jeanne d'Arc de Carl Dreyer, L'homme au chapeau rond de Pierre Billon, Eaux profondes de Michel Deville, Elle court, elle court la banlieue de Gérard Pirès, Adieu Afrique de Gualtiero Jacopetti, Vanya 42ème rue de Louis Malle…
Mais aussi La dérobade de Daniel Duval, Seule contre la mafia de Damiano Damiani, Le Bateau à soupe de Maurice Gleize, Que notre joie demeure de Cheyenne Carron…
Et puis deux coups de griffe à des films d'une certaine notoriété, Romance de Catherine Breillat et surtout L'Empire des sens de Nagisa Ôshima, l'un et l'autre dégoutants.
Mes souvenirs les plus marquants de cette année cinéma 2024 sont davantage des re-visions que par des découvertes, d'où ma relative discrétion sur le site ces derniers temps.
Ainsi j'ai pu revoir en salle l'étrangleur de Rillington Place, Georgia, Le flambeur, Les maîtres du temps, La croisée des destins, Ces messieurs-dames, La traversée de Paris, La veuve noire, La chute de l'empire romain, Le cid ou encore Trois milliards d'un coup.
Ceci dit, en y réfléchissant bien, en 2024 j'ai pu voir pour la première fois des oeuvres aussi estimables que Julia, la force de vaincre, Tout près de Satan et Beaucoup trop pour un seul homme, pour ne parler que de ceux qui me viennent en tête immédiatement.
Pour les films récents, seuls le biopic Monsieur Aznavour et Il reste encore demain m'ont laissé un souvenir durable.
Au total une bonne année 2024, où la qualité a pris le pas que la quantité.
À mon tour de poster mon palmarès de 2024 :
Au niveau des voeux, on aimerait que L'affaire Matteï soit réédité vu ses qualités. Il reste par ailleurs des oeuvres à découvrir apparemment provenant d'Inde, ou d'Amérique latine. Mani Kaul, restauré, est par exemple un auteur intéressant dont quatre de ses films, jamais diffusés en France, sont apparus récemment. Egalement Brèves vacances, Romances et confidences sont à rééditer.
Quant aux filmographies, elles restent à compléter notamment sur notre site, pour le cinéma japonais contemporain, et des affiches de film à insérer pour des films japonais plus anciens. Mais avec 131 000 titres, la base est solide. Plus d'une visite sur deux sur notre site concerne des films qui ont été ajoutés depuis moins de cinq ans dans la base de données, preuve que ce travail est utile.
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