Je ne suis pas tout à fait convaincu, en revanche par l'emploi en guest stars de très nombreuses vedettes internationales. Certaines n'apparaissent que quelques instants à l'écran : ainsi Claudia Cardinale, la femme infidèle qui est sauvée de la lapidation par Jésus ; ou Fernando Rey
et Donald Pleasence
qui interprètent l'un Gaspard, l'autre Melchior, deux des Rois mages qui, du bout du monde, viennent adorer le nouveau-né à Bethléem. D'autres visages connus ont des rôles un peu plus consistants : Peter Ustinov
en roi Hérode, Anthony Quinn
en grand prêtre Caïphe, Rod Steiger
en centurion romain intrigué puis séduit par l'action et la parole du crucifié. Comme le sont Nicodème (Laurence Olivier)
et Joseph d'Arimathie (James Mason).
Mais enfin tout cela devait être nécessaire à l'équilibre économique du projet, tout comme la contribution musicale – peu remarquable, au demeurant – de Maurice Jarre.
De fait, du seul point de vue de l'exhaustivité, rien à dire, ou presque : c'est du beau travail, à quelques exceptions près. On se demande pourquoi ne sont pas évoqués quelques moments importants et significatifs : la retraite de quarante jours au désert et les tentations suscitées par Satan ou bien l'épisode, lors de l'arrestation de Jésus à Gethsémani (le jardin des oliviers), de l'oreille tranchée du sbire Malchus (le refus de la violence).
Mais aussi quelques interprétations douteuses. Certaines, minimes : Élisabeth (Marina Berti), mère de Jean-Baptiste, paraît avoir presque le même âge que sa jeune cousine Marie (Olivia Hussey).Et qui l'irriguera toujours.
je partage entièrement l'avis d'Impétueux On pourrait gloser à l'infini sur ce travail, néanmoins honnête. Mais surtout, ce qui manque au film, c'est de la flamme, de l'épaisseur, du souffle ; quelque chose à la fois d'épique et de spirituel, de douloureux et d'exaltant ; ce qu'avait réussi à merveille Mel Gibson dans sa Passion du Christ de 2004. Avec Zeffirelli l'on a droit à une illustration bien léchée et très hollywoodienne, très professionnelle, mais sans puissance aucune d'une histoire qui irrigue le monde depuis deux mille ans.
Et qui l'irriguera toujours. Je ne l'ai vu qu'une seule fois et ne me suis jamais risqué à une seconde vision : le manque de souffle est patent idem pour le film de George Stevens "la plus grande histoire jamais contée " qui, lui bénéficiait de l'écran large du cinérama
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