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Seuls dans l'Univers ?


De Impétueux, le 31 décembre 2020 à 18:28
Note du film : 1/6

Je ne me souvenais pas même avoir tenté il y a juste trois ans de regarder ces Rencontres avec de la bonne volonté et m'être endormi au bout de vingt minutes. Cette fois j'ai tenu le coup pendant les 2h17 réglementaires, sans doute parce que j'étais davantage à jeun. Mais à mes yeux ça ne comptera pas dans l'importante et souvent intéressante filmographie de Steven Spielberg, malgré la profusion des moyens mis en œuvre ; il est vrai que des naïvetés (ou des provocations ?) assez imbéciles comme la mise en bonne place de François Truffaut qui incarne un scientifique de premier rang mais qui est incapable de jaspiner la langue anglaise sont de celles qui m'exaspèrent.

Un astronome éminent (dont le nom m'échappe) a écrit : Tantôt je pense que nous sommes seuls dans l’Univers, tantôt je pense que non. Dans un cas comme dans l’autre, cela dépasse l’entendement. C'est dire si la question dépasse largement les propos de café du Commerce et les spéculations infantiles sur les soucoupes volantes. Tiens, encore autre chose à ce sujet : il y a un an, on a appris que le satellite Gaïa avait cartographié 1,7 milliard d'étoiles de notre galaxie, c'est-à-dire à peu près 1% de ce qui compose la Voie lactée, qui compte entre 100 et 200 milliards d'étoiles. Lorsque l'on sait que cette galaxie est un petit amas périphérique de l'Univers, l'interrogation de l'astronome prend toute sa pertinence.

Eh bien il me semble que Rencontres du troisième type est précisément du petit niveau un peu ridicule de ces brèves de comptoir, plein de niaiserie et de puérilités. On ne pouvait naturellement pas espérer un film aux interrogations aussi puissantes que 2001 : l'Odyssée de l'espace, inégalé parce qu'inégalable ; et comme on voulait que les extra-terrestres fussent gentils (et même un peu espiègles, pour avoir kidnappé en un demi-siècle, des dizaines de terriens qui n'avaient rien demandé), comme on les voulait bienveillants, on ne pouvait pas angoisser quiconque. C'est dommage, parce qu'un film aussi délicieusement allègre et corrosif que Mars attacks ! de Tim Burton ou un bien gros blockbuster avec de méchants envahisseurs comme Independence Day de Roland Emmerich, l'un et l'autre en 1996, c'était bien plus distrayant. D'ailleurs Spielberg a compris le coup et en 2005 a tourné sa propre version, bien plus classique, de La guerre des mondes.

J'évoquais plus haut 2001 ; et il est vrai que le tout début de ces Rencontres peut faire vaguement penser à ce qui se passe lorsque, sur la lune, une équipe scientifique se retrouve autour du monolithe au moment de la conjonction des planètes ; là c'est une suite de découvertes bizarres : des avions disparus en 1945 en plein Mexique, un cargo dans le désert de Gobi, des foules inspirées du nord de l'Inde qui chantent cinq notes… Prémisses intéressantes, intrigantes, attirantes.

Mais hop, presque tout de suite on se focalise sur des histoires individuelles un peu ridicules et, comme dans tous les films plus ou moins catastrophe, la caméra focalise de plus en plus sur le sort de Roy Neary (Richard Dreyfuss) et de Jillian Guiler (Melinda Dillon) et sur leur tentative de rejoindre le lieu où les martiens (ou les jupitériens, ou autre chose) les ont conviés, en les élisant bizarrement, parmi d'autres.

La fin du film, une fois toutes ces péripéties usées jusqu'au trognon, est assez accablante : vingt minutes qui traînent et où Spielberg se donne le plaisir d'utiliser les gros moyens dont il dispose : interminable séquence où les autorités amadouent les extra-terrestres en jouant leur mélopée, attente tout aussi interminable que ces braves gens se manifestent et fin finale avec la libération de tous les kidnappés, remplacés, d'ailleurs, par une vingtaine d'aventuriers qui vont aller voir ce qui se passe du côté de Bételgeuse ou d'Aldébaran.

Franchement, j'aurais aussi bien fait de m'endormir, comme il y a trois ans. Quelqu'un peut-il me dire si E.T. l'extra-terrestre, que je n'ai jamais vu, est aussi dégoulinant d'humanisme idiot ?


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De Impétueux, le 1er janvier 2017 à 17:20
Note du film : 1/6

Comme je n'ai rien contre Spielberg et que je n'ai jamais vu Rencontres du troisième type, qui a plutôt bonne réputation, je me suis installé l'autre soir devant mon téléviseur où passait une des multiples versions du film.

Vingt minutes plus tard, ma femme et moi nous étions endormis. Et le pire, au réveil, c'est que je ne me rappelle même plus les premières images, sauf la présence incongrue de François Truffaut… Mystère… Le film est surcôté ou je vieillis plus que je ne l'imaginais ?


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Ultimate Edition


De droudrou, le 19 août 2008 à 22:48
Note du film : 3/6

Il y a quelques temps, à l'occasion des fêtes, j'ai fait l'acquisition du coffret "anniversaire"… dans lequel nous trouvons trois moutures du film.

J'ai éprouvé un plaisir certain à revoir la première version. Pour ce qui est de la seconde, comme elle ne m'avait nullement emballé à l'époque où je l'avais découverte, les scènes finales ne servant qu'à démontrer la maîtrise de Spielberg, je suis passé à la version trois, director's cut.

C'est une bien pâle mouture des deux premières versions où certaines scènes ont été abrégées et dans laquelle d'autres sont venues se replacer sans pour autant donner une vision que l'on pouvait attendre à l'étude des scènes qui avaient été enlevées lors du premier montage et qui nous étaient proposées avec le premier DVD.

J'avoue donc rester sur ma faim et comme Lagardère est parti à Châlon-en-Champagne, j'en suis très triste car j'espérais compenser cette faim en cassant la croûte avec lui et en buvant un coup pour faire descendre… Je ne modifie pas ma note et ne demanderai nullement une réédition du film en DVD car, de façon certaine, le reproche émis ci-dessus ne sera pas pris en compte.


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De starlight, le 2 novembre 2007 à 16:06
Note du film : 5/6

Il y a un côté "agaçant" à ces sorties "anniversaire"… car on ne peut pas oublier que nous réclamons à cor et à cri des chefs d'oeuvre cinématographiques dont l'arrivée sur le marché du DVD est plus que problématique…

Voici donc l'ultime édition prévue en France pour le 21 novembre… Coffret de 3 DVD avec notamment les 3 versions successives du film (1977 – 1980 – 1998) et une nouvelle présentation de S. Spielberg, ainsi qu'un nouveau "making-of"…

Personnellement je n'en vois pas l'intérêt… dans la mesure où seul le chapîtrage va varier suivant la version visionnée !… sauf à se dire qu'une nouvelle "remasterisation" des images va apporter un plus, notamment vis-à-vis de la version de 1980 !… Parallèlement la sortie en version "blu-Ray" peut à elle seule s'expliquer. Commercialement : cette sortie est-elle justifiée ?… A quand l'ultimate édition du "Da Vinci Code" ?


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