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petite bio de denner


De Frydman Charles, le 20 juillet 2018 à 10:01
Note du film : 6/6

Charles Denner est un cousin éloigné du côté de ma mère. Je ne sais plus exactement, du côté du beau frère de l’une de ses soeurs Hania . La soeur avait épousé un Micenmacher (Leon ), qui changea son nom en Micen .La soeur du beau frère de ma mère , Jeanne, épousa Joseph Denner. Leur fils était Charles Denner. Une branche des Micenmacher, des descendants de Hania et de son mari, vivent en Australie.

Charles Denner sa vie

Revenons à Z

Z selon dictionnaire Larousse

''Militaire : Appellation générique et conventionnelle adoptée après la Première Guerre mondiale pour désigner ce qui était relatif aux gaz de combat (matériel Z, officier Z).''

La référence aux gaz de combats peut faire allusion au mouvement pacifiste.

Dans le jargon des classes préparatoires aux grandes écoles , la taupe ,le Z désigne le chef de classe. Z dans l’argot des taupes

"Le Z et le VZ : le chef et le sous-chef de classe, maintenant délégués."

Et on pourrait dire que dans le film Z est le porte parole, le délégué du mouvement pacifique.

Le titre du film vient du grec ancien :  ? » (zêta) est l'initiale du mot grec ancien « ?? / zi », qui signifie « il vit » ou « il est vivant ».(wikipedia)

Un triporteur à un rôle important dans le film, un rôle tragique contrairement à celui du film humoristique "le tripoteur" en 1957 avec Darry Cowl. Son occupant contribue au tabassage de Z déjà mis à mal par un premier tabassage.

Le petit Maurice Baquet à retenu mon attention dans le rôle du maçon héroïque. Il s'attaque aux responsables du tabassage de Z qui se trouvent dans le triporteur . Celui sur la plate forme à l'arrière Vago et le chauffeur Iago. Curieux d'avoir choisi des noms aussi proches pour ceux qui conduisent et sont sur le triporteur. Iago fait penser au personnage dans Othello de Shakespeare.


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De uredele, le 20 février 2008 à 13:36
Note du film : 6/6

visiblement il n'y a pas de biographie sur Charles Denner, acteur extraordinaire très sombre et très discret. je vais donc commencer par ses dates : (29/05/1926-10/09/1995) il est né à Tarnow en Pologne et est venu en France à l'Age de 4ans. A noter qu'il est entré dans la résistance pendant la guerre. Il s'intéresse au théatre et débute au TNP sous la direction de Jean Vilar que les 'théatrophiles' (excusez le néologisme) connaissent bien, et joue aux côtés de Gérard Philippe, Jeanne Moreau… il s'intéresse fin des 50s comme beaucoup à l'époque, au cinéma. Il va jouer pas mal de rôles sombres (landru, Z(évidemment)…) et ainsi, est un peu hésitant à rejoindre l'équipe de l'aventure, c'est l'aventure. mais c'est toujours intéressant de voir un acteur aux rôle sérieux jouer une comédie et inversement. fumant gitanes sur gitanes, il sera pris d'un cancer de la gorge vers la fin des 80s, il refuse de se faire opérer pour ne pas perdre sa voix rauque et décède à Dreux en 95. il se sera marié deux fois et aura eux deux enfants. pour plus de détails sur sa vie 'intime' je vous conseille de lire L'un pour l'autre de Nathalie Rheims (folio). entre le désespoir de N. Rheims, il ya une page sur deux, des renseignements sur la vie de cet acteur peu connu comparé à son talent.


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Film culte du cinéma politique


De Impétueux, le 17 février 2016 à 14:32
Note du film : 5/6

Z possède un tel rythme, une telle tension, une telle qualité d'interprétation qu'il parvient presque à faire oublier les outrances militantes du réalisateur Costa Gavras dans la confrontation entre les ridicules méchants militaires et les ridicules gentils pacifistes. Ayant depuis longtemps échappé à l'actualité de la grotesque dictature des colonels grecs, le film se bonifie avec l'âge grâce à son efficacité dramatique.

Et d'ailleurs, de fait, il gagne encore en intérêt dans sa seconde partie, au moment où l'intrigue se concentre sur l'enquête obstinée menée par le Juge (Jean-Louis Trintignant) et qu'il se dépouille de beaucoup de ses aspects conjoncturels pour se concentrer sur l'épure judiciaire et sur la mise à bas de plus en plus rapide de tous les paravents disposés par le Pouvoir pour dissimuler la réalité de l’assassinat du Député (Yves Montand). On sent alors de façon presque palpable la panique qui gagne les plus hauts échelons de la hiérarchie et on voit la bulle inéluctable qui va éclater. C'est vraiment très bien fait.

Pourtant Costa Gavras manque quelquefois un peu de finesse. Il abuse des flashbacks, sans doute souvent nécessaires et bienvenus quand il s'agit de faire revivre la soirée du crime mais aussi moins pertinents, ainsi la remémoration par la femme (Irène Papas) du Député de l'aventure que son mari a pu avoir, scène qui n'apporte absolument rien au récit. Il abuse également de quelques facilités un peu nigaudes comme celles de la succession finale des interrogatoires où tour à tour les responsables de l'assassinat, du plus insignifiant (Hassan Hassani) au plus important (Julien Guiomar) jusqu'au plus gradé (Pierre Dux) sont inculpés. Et qu'ils quittent le bureau du Juge par le même couloir, échouent à s'éclipser par la porte dérobée, toujours verrouillée et tombent sur un magma de journalistes de plus en plus nombreux. Mais ce ne sont là que broutilles par rapport au souffle réel du film.

Admirer aussi la capacité du réalisateur de faire entrer le spectateur dans les mondes particuliers de beaucoup de ses personnages, à sauter de l'un à l'autre sans jamais en perdre le fil, de passer de l'angoisse des amis du Député (Jean Bouise, Bernard Fresson, Charles Denner) aux complots chuchotés des militaires, aux agacements des magistrats (François Périer). Une mention spéciale pour le personnage de Vago le tueur (Marcel Bozzuffi, absolument bluffant), homosexuel compulsif dont la seule présence introduit le malaise (ainsi la séquence avec le journaliste/José Artur, mais aussi la brève scène de drague avec un adolescent qui joue au flipper).

Autre remarque, qui permet peut-être aussi de comprendre pourquoi le film n'a pas pris une ride et conserve sa force plus de quarante ans après la fin de la brève et ridicule dictature des colonels grecs : l'intemporalité volontaire, très habile. Personne n'ignore que Z est la transposition à l'écran du meurtre, en 1963, à Salonique, du député Gregoris Lambrakis, de l'enquête qui s'est ensuivie, du climat de troubles qui a abouti à la prise du pouvoir par Georges Papadopoulos et les militaires en avril 1967. C'est tout à fait transparent et renforcé encore par l'atmosphère filmée, le décor, quelques enseignes qui apparaissent ici et là. Et pourtant, à part les amis du Député, les personnages n'ont pas de nom : il y a le Juge, le Journaliste, le Procureur, le Colonel, le Général, autant de figures symboliques qui permettent de mettre en scène des archétypes et à les rendre universels.

Car – voilà ma minute de provocation – un film un peu analogue aurait pu mettre en scène l'assassinat, le 13 juillet 1936, de José Calvo Sotelo, un des chefs de la Droite nationaliste, après l'ukase en forme de menace lancé sur lui aux Cortès (l'Assemblée nationale) par la Pasionaria communiste, Dolorès Ibarruri : Cet homme vient de parler ici pour la dernière fois !.

Qui a dit que les temps changent ?


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De droudrou, le 27 août 2009 à 06:40
Note du film : 4/6

Intéressant ce que nous dit notre ami Fretyl: en attendant c'est bien vrai que notre cinéma et nos acteurs n'oeuvrent plus dans ce genre de film . Notre cinéma produit des téléfilms ce que me disaient justement Jipi et Starlight. Pendant ma longue absence, on m'a offert Présidentau bout de 10 minutes j'ai cessé de regarder le film ! Je pense surtout que faute de sujets de qualité, notre cinéma gaspille des sommes colossales sans favoriser l'émergence de grands de la mise en scène et de l'interprétation qui semblent tous se déliter dans la mièvrerie contrairement à ce qu'ils voudraient parfois affirmer ou laisser croire !


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Mort de Jorge Semprun


De Arca1943, le 8 juin 2011 à 17:54
Note du film : 5/6

Homme aux multiples casquettes – exilé politique, écrivain, scénariste, ministre espagnol de la Culture de 1988 à 1991 – Jorge Semprun est mort hier à Paris à l'âge de 87 ans.

Comme scénariste, il a travaillé avec Costa-Gavras, Boisset, Resnais, Granier-Deferre, Losey… Des films comme Z, L'Aveu, L'Attentat portent aussi sa marque.


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