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Film noir assez réussi


De fretyl, le 16 décembre 2009 à 23:26
Note du film : 3/6

Tout à fait d'accord avec Impétueux. Après revisionnage Léon me fait un peu penser à une avant première inaboutie du Assassin(s) réalisé deux ans plus tard par Kassovitz.
A la différence près que Besson n'est pas courageux et reste dans un registre commercial. Le film entier peu être symbolisé par une scène. Le passage ou Reno entraine la gamine à tirer pour la première fois sur une cible vivante, choisie pas hasard dans la rue. L'idée est cruelle, voire même sadique ; mais finalement c'est seulement des plombs qu'utilise le tueur. Et voila le problème ! Dans un style aussi commercial Besson a trop peur de désorienter son public, alors n'ose pas aller jusqu'au bout. Léon reste un personnage de film Américain, un gentil héros, alors que dans Assassin(s) le personnage de Serrault ne trouve pas dérangeant d'utiliser un vieillard qui ne lui a rien fait, pour instruire son jeune élève à la torture.
Il y'a en effet des passages ineptes et malvenus, lorsque Léon et Matilda s'amusent… Gary Oldman en fait un peu trop… Le scenario s'écrit en trois lignes… La morale est idiote… Mais heureusement, c'est bien réalisé, notamment, les prises de vues sur le quartiers italiens de New-York, qui sont magnifiques. Mais ça reste aussi très insuffisant, pour considérer Besson comme un vrai cinéaste.


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De Impétueux, le 14 août 2009 à 16:36
Note du film : 3/6

Le meilleur (ou devrait-on dire le moins mauvais ?) film du faiseur de fric Luc Besson se laisse encore regarder sans déplaisir, malgré le jeu monochrome de Jean Reno, l'outrance grimacière de Gary Oldman et les petites mines de Natalie Portman (qui, je suppose, a dû grandir depuis lors).

On se laisse prendre sans ennui à cette invraisemblable histoire de tueur professionnel dont on se demande avec amusement s'il est demi-débile (son illettrisme, la confiance niaise qu'il met dans son parrain, franche crapule qui le spolie) ou génial (l'inventivité invraisemblable qu'il met à se sortir des situations les plus dangereuses)…

Il faut regarder cela sans avoir en tête le moindre souci de cohérence, un soir où l'on a la paresseuse envie de voir de gros flingues, des explosions photogéniques et des sentiments bruts de décoffrage, où l'on ne craint pas les gros effets fleur bleue pour le public de banlieue (Léon qui fait rire Mathilda avec une marionnette en forme de Peggy-la-cochonne), pas davantage que l'incroyable amoralisme des protagonistes…

C'est assez souvent parfaitement ridicule (Mathilda qui danse en imitant Madonna, Marilyn Monroe, Charlot ou Gene Kelly, le dialogue aux toilettes entre Mathilda et le vilain policier corrompu Stansfield), continuellement tiré par les cheveux (Mathilda qui, dans l'appartement dévasté de ses parents assassinés apprend, par un coup de hasard qui est vraiment Stansfield, la vie terne de Léon, dans un appartement minable, alors que c'est un virtuose de la gâchette très bien payé – si Alain Delon – Le Samouraï – vit relativement modestement, Philippe Noiret, dans Max & Jérémie sait profiter d'une existence cossue…

Assez ridicule, à mes yeux, et marqué par cette lassante violence spectaculaire qui fait florès, mais – pour les mêmes raisons – assez efficace : il y a des jours où l'on a envie de lire Bibi Fricotin plutôt qu'autre chose…


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