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Sujet : Film noir assez réussi


De Guillaume, le 14 avril 2006 à 14:17

C'est un bon film ce n'est pas un chef d'oeuvre mais il faut le regarder rien que pour Gary Oldman, il est incroyable dans ce film et il écrase littéraralement Jean Réno et Nathalie Portman de toute sa classe.


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De Gaulhenrix, le 18 août 2007 à 12:34
Note du film : 5/6

Un film noir assez réussi (en dépit de quelques invraisemblances inhérentes au genre) à la fois dans ses scènes d'action et dans les portraits intéressants qu'il propose, illustré de thèmes musicaux discrets, mais prenants, d'Eric Serra. Sans doute est-il inspiré par le très émouvant film de John Cassavetes, Gloria, dans lequel "une ancienne danseuse de cabaret, Gloria, prend sous sa protection un jeune portoricain, Phil, dont la famille vient d'être assassinée par la mafia."

Plutôt que la romance entre un homme-immature-tueur et une enfant, ce qui marque le film c'est plutôt le portrait d'une fillette (excellente Nathalie Portman) au caractère bien trempé, qui a vécu jusque-là dans le malheur, mais portée par un instinct de vie et un courage hors du commun. Jean Reno en tueur implacable, mais à la psychologie ingénue, compose, lui aussi, un être marginal et attachant. Quant au méchant redoutable sous les traits de Gary Oldman, il est le pendant parfait – en négatif – des deux personnages auxquels le spectateur s'identifie.

La construction du film est efficace, notamment par la symétrie qui s'établit entre les trente premières minutes du film et les trente dernières.

Une première séquence ouvre le film et vise à révéler les talents professionnels de Léon en nous convaincant que tout lui est possible, même s'il doit s'assurer d'un mafieux retranché dans son bunker et protégé par ses gardes du corps. Lui succède assez rapidement la scène-clé très réussie de l'exécution de la famille de Mathilda, qui parvient, guidée par sa présence d'esprit, à trouver refuge chez Léon. Perpétrée par des individus déterminés et ambigus, elle durcit le film et présente le Mal absolu. On note que ces deux scènes se déroulent dans les trente premières minutes du film, et occupent une dizaine de minutes chacune.

On retrouve cette même structure dans la dernière demi-heure. Une première action de sept minutes met en scène Mathilda qui se rend à la brigade des Stupéfiants pour se venger, puis est secourue par Léon. Une dernière séquence d'une quinzaine de minutes particulièrement éprouvantes (compte tenu des talents déployés par Léon à l'entame du film, on espère une issue heureuse), dénoue la situation.

Entre-temps, Mathilda et Léon ont fait connaissance à travers une série de scènes dans lesquelles l'humour et l'émotion se confondent joliment.

On observe que les deux exploits réalisés par Léon s'inversent : l'exploit initial doit le faire entrer dans un immeuble protégé par des hommes de main ; l'exploit final doit lui faire quitter un immeuble assiégé par des dizaines de policiers. Par ce double exploit il entre, donc, dans le film avant d'en sortir. Cette sortie toute symbolique laisse à penser qu'il choisit son destin : sauver Mathilda en la débarrassant de son ennemi, quitte à y laisser la vie. Une sorte de rédemption finale pour celui qui, jusque-là, n'avait pensé qu'à son métier et ne s'était intéressé à personne…


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De paul_mtl, le 18 août 2007 à 13:18
Note du film : 4/6

Cette sortie toute symbolique laisse à penser qu'il choisit son destin : sauver Mathilda en la débarrassant de son ennemi, quitte à y laisser la vie. Une sorte de rédemption finale pour celui qui, jusque-là, n'avait pensé qu'à son métier et ne s'était intéressé à personne…

Quelle belle interprétation romanesque et chevaleresque ! La mienne est différente. Le destin aucun des deux personnages ne le choisit vraiment mais ces 2 orphelins le subissent plutôt et essayent de survivre dans un environnement très hostile. D'abord centré uniquement sur sa personne, ce tueur professionnel va finir par s'attendrir sur cette jeune fille orpheline. L'action finale est en effet spectaculaire et très bien réalisé. Il semble piégé et perdu mais trouve une solution pour sa protégée et lui. Le final malheureux nous rappelle que depuis presque le début du film, on se dit que cette fille va lui amener de sérieux ennuis. Il le dit lui-même au début et veut s'en débarrasser sans succès. Quel est erreur finalement de ce professionnel ? De pas bien choisir ses alliés qui lui causent du tord, de ne pas écouter les conseils expérimentés de son parrain, de se mêler de problème qui vont lui amener de sérieux problèmes, de vouloir changer le destin de cette orpheline qui veut suivre sa voie ou simplement d'être le personnage d'un film commercial très spectaculaire et moral qui doit se conclure de manière dramatique.

Ca me rappelle un autre film sur ce thème du tueur professionnel mais dans un registre plus humoristique et léger. The Matador, même les tueurs ont besoin d'amis.


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De Gaulhenrix, le 18 août 2007 à 22:38
Note du film : 5/6

«Quelle belle interprétation romanesque et chevaleresque ! La mienne est différente. »

Hum, je sens poindre le sarcasme, Paul_mtl, …

Pourtant mon interprétation s'appuie sur l'analyse de la séquence de la mort de Léon. Lorsque Léon se dirige vers la sortie, la satisfaction d'avoir réussi se lit sur son visage, et une clarté blanche sature l'image (la même qui avait illuminé le visage de Mathilda lorsque, après le massacre de sa famille, elle frappait à la porte de Léon en le suppliant d'ouvrir). Puis, alors qu'il ne lui reste plus que quelques pas à faire pour se retrouver dans la rue, sain et sauf, le visage de Léon change d'expression et montre de l'inquiétude. Cette modification très perceptible signifie probablement que son instinct lui a fait sentir la présence de Stansfield derrière lui. Dès lors, on peut imaginer qu'il lui est possible de se retourner pour faire face et se défendre. Or, il ne le fait pas comme si, précisément, il acceptait ce destin. La séquence est assez explicite et permet, me semble-t-il, de valider l' interprétation que j'en propose.

A vous de revoir la scène et ce changement significatif d'expression chez lui pour être convaincu…


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De paul_mtl, le 19 août 2007 à 01:11
Note du film : 4/6

Hum, je sens poindre le sarcasme, Paul_mtl, …

C'est une interpretation possible je sens mais est que c'etait vraiment ma pensée. Nul le sait de maniere certaine à part moi bien sûr. Avec un autre contexte ou une autre personne, l'interpretation pourrait être un compliment.

Le dernier petit sourire de Léon est evidement assez enigmatique. J'ai pensé plusieurs choses (A mon tour de te pieger) avec un esprit plus latin (vendetta) et votre interpretation qui est sans doute proche de l'idée du réalisateur. Probleme elle ne me plait pas avec mon experience personnelle et mes connaissances actuelles en psychologie humaine. Un peu comme un pecheur qui vous montre avec ses mains la taille du poisson qu'il a péché. C'est spectaculaire mais c'est du Pipo assez souvent. Ca rejoint ce que je disais sur le fil d'Antonioni avec l'idée initiale du réalisateur et notre interpretation personnelle.


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De Gaulhenrix, le 19 août 2007 à 14:35
Note du film : 5/6

"C'est une interpretation possible je sens mais est-ce que c'etait vraiment ma pensée. Nul le sait de maniere certaine à part moi bien sûr."

Certes, Paul_mtl : je ne pratique pas le procès d'intention…


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De Arca1943, le 3 janvier 2008 à 23:30
Note du film : 4/6

« …notamment grâce à un scénario astucieux… »

C\'était en effet une bonne histoire, bien agencée. Dommage que Besson soit un bien meilleur scénariste pour lui-même que pour les autres…


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De fretyl, le 20 mai 2008 à 15:46
Note du film : 3/6

En réalité, non, on ne peut pas dire que Leon soit construit d'une histoire particulièrement originale, le message délivré par le film est plutôt bêta.

Besson est, soyons franc, un très, très mauvais scénariste, mais un excellent technicien qui connait bien le public. Les scènes intimiste entre le tueur et la lolita, sont assez crédule, pas très bien construite voir même naive, et pourtant Leon fonctionne grâce à un efficace montage et à une réalisation inspirée en cela le cinéma de Besson peut être comparé à celui d'un Verneuil ou d'un Lautner, manque un vrai scénariste .


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De Arca1943, le 20 mai 2008 à 15:49
Note du film : 4/6

Oui, il est fort paradoxal que Besson, qui ne rate pas une occasion de vilipender (et comment lui donnerais-je tort) la critique qui réclame du "film d'auteur", semble incapable de déléguer la scénarisation à des professionnels, comme s'il était lui-même contaminé par le culte (d'origine littéraire) de l'auteur complet, maître d'oeuvre de toutes les étapes du processus. Cette caractéristique est particulièrement gênante et évidente lorsqu'il a le malheur de scénariser les films dont il est seulement producteur. Heureusement qu'il ne s'est pas mêlé de ça pour La Turbulence des fluides !


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De fretyl, le 20 mai 2008 à 23:00
Note du film : 3/6

Cela n'empêche que Leon reste pour moi le seul film potable de Besson, j'ai tenté la dernière fois de voir Subway j'ai trouvé le film démodé et rétro, la coupe de cheveux de Lambert, les chichis de Adjani, tout comme Le grand bleu ennuyeux à mourir, ou Nikita qui m'avait agacé par les exagérations de Anne Parillaud, sans parler de son adaptation de Jeanne d'arc.

En plus, Besson fut condamné pour un plagia de scénario à propos du grand bleu


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De Casper, le 21 mai 2008 à 12:34

Vous semblez oublier que Luc Besson a aussi réalisé Le cinquième élément qui est une merveille d'effets spéciaux! Lors de sa sortie en salles j'y étais allé avec ma soeur et elle avait trouvé le moyen de vouloir revenir avec son petit copain, comble du ridicule ou juste pour se moquer car je lui avais dit que ça ne pouvait pas intéresser les filles! Comme quoi, il y a des films qui n'ont pas d'intérêt que pour ceux qui croient leur en trouver.

Par contre,où vous m'étonnez c'est en disant que vous n'aviez pas bien compris la fin du Grand bleu! Elle me paraît pourtant assz claire,je dirais même limpide! Léon,je l'ai vu deux fois et la première j'ai cru que Jean Reno allait coucher avec Nathalie Portman. Je ne sais pas, une intuition. La fin, il est vrai est assez triste comme dans beaucoup de ses réalisations, d'ailleurs .

Nikita, m'avait vu l'interdiciton par mes parents d'aller le voir à cause de sa trop grande violence, remarquez que j'y étais allé en cachette! J'en ai retenu un début valable mais à la fin j'ai dû m'assoupir! Enfin, la nana étant bien roulée, je m'étais régalé !

Subway, lui, c'st plus une sorte de clip que de film! Je ne sais pas, mais c'est improbable et infondé comme histoire.

On pourrait aussi parler de Atlantis qui comme Le grand bleu nous faisait voyager, mais ce n'était qu'un banal documentaire.

Oui, Besson a réalisé Jeanne D'Arc peut-être à tort, là je ne le conais pas donc je ne critique pas ce film.

Je vous conseillerai par contre de revoir encore certains Besson car j'ai l'impression qu'ils faut les voir au moins deux fois pour bien les comprendre.


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De urspoller, le 21 mai 2008 à 12:45
Note du film : 3/6

La coïncidence est frappante, car la première fois de ma vie où j'ai mis les pieds dans une salle obscure -je devais avoir 10 ans-, ce fut également pour visionner le Grand Bleu et comme de bien entendu je me suis endormi sur l'épaule de mon grand-père.


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De Freddie D., le 21 mai 2008 à 12:48
Note du film : 1/6

"Je vous conseillerai par contre de revoir encore certains Besson car j'ai l'impression qu'ils faut les voir au moins deux fois pour bien les comprendre".

J'espère que cette remarque se veut ironique…


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De urspoller, le 21 mai 2008 à 12:49
Note du film : 3/6

Ami Freddie D, vous vous bercez d'illusions et Besson compte donc une inconditionnelle de plus… ça doit lui en faire trois ou quatre dans tout l'Hexagone, c'est déjà pas si mal!


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De Casper, le 21 mai 2008 à 12:50

Oui, il est vrai qu'on s'endort un peu. Cependant, moins qu'avec Atlantis!


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De droudrou, le 21 mai 2008 à 14:45

Oui, Besson a réalisé "Jeanne D'Arc" peut-être à tort, là je ne le connais pas donc je ne critique pas ce film.

J'ai aimé. Mon seul reproche : Qu'est-ce que Dustin Hoffmann vient foutre là dans cette histoire ? J'entends déjà les voix… qui vont s'élever pour m'en faire reproche ! Il y a des gens qui, en plus, vous véhiculent des gloses à toutes les sauces !


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De droudrou, le 21 mai 2008 à 15:34

Oui ! Dustin Hoffmann est tellement bon que je me suis vraiment posé la question de savoir quelle était sa place dans le récit sauf, certainement, alors que son étoile pâlissait depuis un temps déjà, que voir son nom au générique risquait de donner une envergure vraiment internationale à cette réalisation au casting très très varié !

Jipi qui nous a parlé du Le parfum ne nous a pas beaucoup évoqué son personnage dans sa critique…

Pour ma part, Dustin Hoffmann a été une valeur dans ses premiers films jusqu'à ce que son étoile pâlisse avec l'arrivée de gens comme Tom Hanks qui suit une courbe relativement identique quant à ses apparitions et ses choix ! On pourrait certainement faire la même réflexion à propos des deux autres "grosses pointures" que tu cites au générique du film de Besson. Après lifting, la belle Faye nous apparaît resplendissante à Cannes, mais l'engouement qu'elle avait suscité dans ses premiers films avec ses décolletés plongeants s'est quelque peu terni… faute de disposer de la mitraillette Thomson à camembert de Bonnie Parker et Clyde Barrow !


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De jipi, le 21 mai 2008 à 16:16

"Jipi qui nous a parlé du Le parfum ne nous a pas beaucoup évoqué son personnage dans sa critique… "

Il faut remonter un peu loin pour trouver un bon Hoffman sur Pellicule. Alerte (1995) me semble une prestation digne d'intéret. Dans "Le parfum" il fait son taf de comédien sans plus.


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De droudrou, le 21 mai 2008 à 16:16

Que veux-tu qu'on te réponde ? Tu nous évoques une réalité de ce monde plus ou moins factice qu'est le cinéma ! Mais, et là c'est toi qui donne le ton : je pense que nos générations acceptent plus difficilement le vieillissement que les générations anciennes qui mûrissaient quelque peu en régénérant leurs rôles au fil du temps ! Je croirai que la notion de vouloir demeurer jeune et pouvoir être classé en super héro ou héroïne est devenue une caractéristique de toute une tranche de gens qui nous ont séduits… Cependant, une chose est assez amusante : celle de vieillir et de nous apporter une descendance avec Indiana Jones, Rambo, Rocky et McLane. Par contre, je suis très agréablement surpris à propos de notre Catherine Deneuve.


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De pamina, le 21 mai 2008 à 16:32

Ah ! parce que vous croyez mon cher Droudrou que les générations passées acceptaient de vieillir ?… Certes, la chirurgie n'était que "réparatrice" et non "esthétique" et le recours aux produits de beauté se limitait à quelques crèmes basiques…

Effectivement on pourrait recenser les acteurs qui ont continué à jouer les "jeunes premiers" en prenant de l'âge… ce serait amusant !… En tout cas, j'ai bien envie d'aller voir Harrison Ford… ne serait-ce que pour vérifier son tonus à la soixantaine bien sonnée… Personnellement je trouve que ce sont des "jeunes" à côté de moi !


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De Impétueux, le 14 août 2009 à 16:36
Note du film : 3/6

Le meilleur (ou devrait-on dire le moins mauvais ?) film du faiseur de fric Luc Besson se laisse encore regarder sans déplaisir, malgré le jeu monochrome de Jean Reno, l'outrance grimacière de Gary Oldman et les petites mines de Natalie Portman (qui, je suppose, a dû grandir depuis lors).

On se laisse prendre sans ennui à cette invraisemblable histoire de tueur professionnel dont on se demande avec amusement s'il est demi-débile (son illettrisme, la confiance niaise qu'il met dans son parrain, franche crapule qui le spolie) ou génial (l'inventivité invraisemblable qu'il met à se sortir des situations les plus dangereuses)…

Il faut regarder cela sans avoir en tête le moindre souci de cohérence, un soir où l'on a la paresseuse envie de voir de gros flingues, des explosions photogéniques et des sentiments bruts de décoffrage, où l'on ne craint pas les gros effets fleur bleue pour le public de banlieue (Léon qui fait rire Mathilda avec une marionnette en forme de Peggy-la-cochonne), pas davantage que l'incroyable amoralisme des protagonistes…

C'est assez souvent parfaitement ridicule (Mathilda qui danse en imitant Madonna, Marilyn Monroe, Charlot ou Gene Kelly, le dialogue aux toilettes entre Mathilda et le vilain policier corrompu Stansfield), continuellement tiré par les cheveux (Mathilda qui, dans l'appartement dévasté de ses parents assassinés apprend, par un coup de hasard qui est vraiment Stansfield, la vie terne de Léon, dans un appartement minable, alors que c'est un virtuose de la gâchette très bien payé – si Alain Delon – Le Samouraï – vit relativement modestement, Philippe Noiret, dans Max & Jérémie sait profiter d'une existence cossue…

Assez ridicule, à mes yeux, et marqué par cette lassante violence spectaculaire qui fait florès, mais – pour les mêmes raisons – assez efficace : il y a des jours où l'on a envie de lire Bibi Fricotin plutôt qu'autre chose…


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De fretyl, le 16 décembre 2009 à 23:26
Note du film : 3/6

Tout à fait d'accord avec Impétueux. Après revisionnage Léon me fait un peu penser à une avant première inaboutie du Assassin(s) réalisé deux ans plus tard par Kassovitz.
A la différence près que Besson n'est pas courageux et reste dans un registre commercial. Le film entier peu être symbolisé par une scène. Le passage ou Reno entraine la gamine à tirer pour la première fois sur une cible vivante, choisie pas hasard dans la rue. L'idée est cruelle, voire même sadique ; mais finalement c'est seulement des plombs qu'utilise le tueur. Et voila le problème ! Dans un style aussi commercial Besson a trop peur de désorienter son public, alors n'ose pas aller jusqu'au bout. Léon reste un personnage de film Américain, un gentil héros, alors que dans Assassin(s) le personnage de Serrault ne trouve pas dérangeant d'utiliser un vieillard qui ne lui a rien fait, pour instruire son jeune élève à la torture.
Il y'a en effet des passages ineptes et malvenus, lorsque Léon et Matilda s'amusent… Gary Oldman en fait un peu trop… Le scenario s'écrit en trois lignes… La morale est idiote… Mais heureusement, c'est bien réalisé, notamment, les prises de vues sur le quartiers italiens de New-York, qui sont magnifiques. Mais ça reste aussi très insuffisant, pour considérer Besson comme un vrai cinéaste.


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