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Mort de Philippe Labro (1936 – 2025)
Philippe Labro était un touche-à-tout de grand talent. Homme de médias, de radio, de télévision, directeur de programmes, patron de chaînes, il était aussi parolier de chansons. Romancier très agréable, il avait fait passer sa fascination pour l'Amérique, parcourue – en long et en large dans sa première jeunesse dans L'étudiant étranger ou Un été dans l'Ouest, récits de promenades tendres qui m'auraient presque donné envie de surmonter mon habituelle indifférence pour les États-Unis.
Tout cela était très bien fait, d'autant que l'homme était séduisant et charmeur. Mais il s'est mêlé de tourner des films ; dans ce domaine il a rencontré de beaux succès publics, notamment parce qu'il avait pu s'attacher le concours de grands acteurs de l'époque, Jean-Louis Trintignant, Jean-Paul Belmondo, Jean Rochefort, Claude Brasseur, Gérard Depardieu… Mais les scénarios étaient ampoulés, grandiloquents même et le filmage manquait de rythme…
Sans mobile apparent, L'héritier, Le hasard et la violence, L'alpagueur… tout cela ne vaut pas grand chose, finalement. Et les avis qui se sont succédé sur les films de Labro ici même sont à peu près unanimes.
Impétueux
Mort de Lea Massari (1933 -2025)
Plus de cinquante films tournés pour l'immense majorité entre 1960 (L'Avventura de Michelangelo Antonioni) et 1980 (Le Christ s'est arrêté à Eboli de Francesco Rosi). Après quoi, sans même avoir la soixantaine, retrait à peu près complet de l'écran (une exception : La 7ème cible de Claude Pinoteau 1984). Et parmi ces films, beaucoup de réalisations françaises où cette femme d'un charme grave et distingué portait souvent dans ses yeux un voile de tristesse…
Comme celui des épouses délaissées des Choses de la vie (Claude Sautet 1970) ou du Professeur (Valerio Zurlini 1972) ; et même le personnage d'Elena, la femme si souvent déçue d'’a=Alberto Sordi] d'Une vie difficile de Dino Risi (1961).
Sa notoriété s'était beaucoup établie, en France, sur son rôle ambigu de mère incestueuse du Souffle au coeur de Louis Malle (1971) ; le film valait d'ailleurs mieux que ce parfum de scandale qui n'apportait rien.
Qu'ajouter ? L'avocate des fellaghas kidnappée par l'OAS Alain Delon dans L'insoumis d'Alain Cavalier (1964), sa présence auprès de Lino Ventura dans Le silencieux de Claude Pinoteau (1973). Et, paraît-il, une magnifique prestation dans Le Christ s'est arrêté à Eboli de Francesco Rosi ; mais je n'ai pas vu le film et le DVD est vendu à des hauteurs financières choquantes…
Peut-être la mort de l'actrice permettra-t-elle la réédition du film ? Mais j'en doute…
Impétueux
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