Le DVD disponible en kiosques est de bonne qualité, le format 1.66 est respecté et l'image restaurée. Pas de v.o. par contre : comme dans les westerns italiens, il est difficile de dire qu'elle est la langue d'origine. La collection Delon semble donc se poursuivre chez les marchands de journaux. Est-ce une pré-sortie avant celle en magasins, ou n'y aura-t-il pas de sortie normale à cette série annoncée, puis finalement repoussée ?
Petit rajout aux précédents messages, pour râler contre Studio Canal : Soleil rouge est sorti en Angleterre et en Italie, dans la même copie que celle sortie en France, mais avec une version en langue anglaise. La piste était donc disponible. Pourquoi n'y avons-nous pas eu droit en France ? Il est tout de même plus normal d'entendre des cowboys parler anglais, même si certains – je le concède – sont français et japonais…
Cela dit, j'adore ce western complètement branque, faisant s'affronter l'Ouest et l'Est avec à-propos. Bronson et Mifune
forment un tandem infernal, souvent très drôle, et Delon
… Bon, disons que ce n'est pas son meilleur rôle. Bonne musique de Maurice Jarre,
photo assez vilaine, mais Soleil rouge
demeure 35 ans après, un film unique dans son genre.
Je rale aussi mais parce que j'ai la version anglaise et je voudrais la VF. On echange ? :D
Les deux versions ont leurs avantages et defauts comme tout film avec un casting international.
Pourquoi je préfère la VF ?
Delon parle lui-même en anglais et le résultat est plutôt mediocre.
Dans la VF d'apres mes souvenirs, Bronson est bien doublé en francais.
Le plus de la VA c'est que vous avez la voix de Toshiro Mifune qui parle anglais et japonais dans le film..
Désolé… mais la photo est excellente… sur une bonne copie (je possède le film en 35 mm). Les visages sont particulièrement soignés.
Il faut savoir aussi qu'Henri Alekan ne termina pas le film, ayant eu un grave accident automobile durant le tournage en Espagne. Il fut d'ailleurs éloigné des studios durant quelques années après cela.
En 35MM je ne sais pas, mais il est vrai que si on compare au piqué extraordinaire des films de Leone, aux chefs-opérateurs tels que William Fraker ou Conrad Hall, faisant l'image des westerns U.S. de cette période, la photo de Soleil rouge
est tout en "à plats", et ne crée pas vraiment d'atmosphère. J'ignorais que Alekan
n'avait pas assuré tout le tournage. Ceci explique peut-être cela…
Revu récemment, Soleil rouge est un film qui vieillit étonnamment bien, contient de belles séquences où s'affrontent le code des samouraïs et l'amoralité des bandidos yankees, et où Mifune
plus sobre que dans ses films japonais, trouve un de ses plus beaux rôles. Tout ce qui concerne Delon
et Andress
est totalement raté, mais le film possède une petite musique bien à lui.
Mifune plus sobre ici que dans ses films japonais??? Tu n'as pas du voir Barberousse!
Je ne partage pas l'enthousiasme général à propos de Soleil rouge, Terence Young
en dehors de James Bond
n'a pas su faire grand chose, en témoigne Cosa Nostra
ou De la part des copains,
je pourrais peut-être sauver L'arbre de Noël
mais il faudrait que je le revois.
Soleil rouge
est un mauvais film, l'alliance et cohabitation du samouraï et du cow-boy est une des idées les plus lourde qu'un scénariste peut avoir.
Malgré sa pléiade de star venu des quatre coins du monde faire un petit coucou, ce faux western n'attire que l'antipathie quand on repense à Pour une poignée de dollars, Les sept mercenaires
ou Il était une fois la révolution
; c'est balourd et très souvent ridicule !
Soleil rouge est un mauvais film, l'alliance et cohabitation du samouraï et du cow-boy est une des idées les plus lourde qu'un scénariste peut avoir.
Tu suis vraiment sûr, Simon ? Il y a peut-être autre chose qui fait que la recette ne prend pas !… Et c'est peut-être cela qui nous gêne même si le metteur-en-scène… etc… etc… etc…
"Soleil rouge est un mauvais film, l'alliance et cohabitation du samouraï et du cow-boy est une des idées les plus lourde qu'un scénariste peut avoir."
C'est bien possible, mais dans les années suivantes, des westerns italiens comme Shanghai Joe ou La brute, le colt et le karaté
et une série U.S. Kung fu,
sont partis du même postulat, en l'adaptant évidemment (du Japon à la Chine, en l'occurence). Mais la source était de toute évidence le concept de Soleil rouge
(dont les auteurs ne sont autres que celui des Sept mercenaires,
et le romancier de La petite fille au bout du chemin,
donc pas les derniers des ringards). L'idée ne devait donc pas être si débile que ça…
J'abonde dans le sens de Freddie D et consort en demandant en quoi un scénario basé sur un choc des cultures peut être inepte ? Si tous les scripts étaient des whodunit ou des histoires extirpées de la rubrique des faits divers, le cinéma serait roboratif et passablement ennuyeux. La société est bigarrée pourquoi le cinéma ne le serait pas ?
La réalisation monocorde de Young est un des points qui plombe le résultat final, avec l'interprétation de la James Bond girl en bikini, la fade Ursula Andress.
Un cinéaste comme Anthony Mann
aurait donner un film tout autre en s'appuyant sur des héros fatigués, torturés et complexes et un ton désespéré.
Bon. En résumé, un film qui aurait dû être tourné quinze ans plus tôt, par quelqu'un d'autre…
Il n'empêche, que malgré tout, Soleil rouge reste un film unique en son genre. Et ça, ce n'est pas si courant que ça. Je me souviens avoir lu quelque part, que John Huston
en personne comptait parmi les fans du film.
(Un avis à chaud, pour ce 39è épisode de la filmographie de Delon, que je m'enfile chronologiquement…)
Peu attentif aux westerns jusqu'ici, j'ai de mon côté été agréablement surpris par ce Soleil Rouge. Outre un DVD (issu de la collection Delon)
de très bonne facture, certes sans le moindre bonus, j'ai été autant captivé par le road-movie atypique que par le casting, pour le moins éclectique. Rétroactivement, je rejoins plus les 3,3 millions de Français qui se sont rués en salles en 1971 (seuls six films firent mieux cette année-là) que les mauvaises critiques presse qui ont circulé depuis. Je n'ai même pas grand chose à reprocher à la réalisation de Terence Young pour l'occasion, le duo Charles Bronson
/Toshiro Mifune
m'a plu et Delon m'a moins dérangé pour ses quelques scènes qu'Ursula Andress
qui – navré pour sa génération – m'indiffère presque physiquement. J'ai pour la première fois remarqué Capucine,
une actrice qui s'est suicidé en 1990, en se jetant d'une fenêtre.
Bien sûr, l'ensemble réunit clairement tous les ingrédients des films commerciaux, mais on peut donc le prendre comme un bon divertissement.
« (la) cohabitation du samouraï et du cow-boy est une des idées les plus lourde qu'un scénariste peut avoir. »
Au contraire, Fretyl, c'est une idée qui s'imposait. Je vois mal comment c'eût été évitable, vu le chassé-croisé entre les deux genres. Les Sept Mercenaires est un remake des Sept samouraïs,
Pour une poignée de dollars
est un remake de Yojimbo
(qui culmine sur un duel sabre contre revolver). Goyokin
(1969) est entre autres une réponse du film de sabre au western italien. Et l'année précédente l'interprète principal de ce film, Tatsuya Nakadai,
était le méchant du western spaghetti Cinq gâchettes d'or.
Ennio Morricone
a même composé en 2004 la bande sonore d'une minisérie de sabre japonaise pour la chaîne NHK. Des années plus tôt, Masaru Sato
s'amusait à le parodier dans Kiru.
Non, décidément, cette rencontre à l'écran devait se produire un jour ; seulement, il n'est pas certain que Terence Young
ait été l'homme de la situation.
D'ailleurs, il faudrait faire l'autre test : c'est-à-dire mettre la main sur Un esercito di cinque uomini, où Tetsuro Tamba
incarne lui aussi un samouraï aux côtés de Peter Graves
et Nino Castelnuovo.
Malheureusement, il n'est pas disponible sur DVD Zone 2… pour le moment !!
Cinq hommes armés (la bonne traduction aurait été Une armée de cinq hommes) se voulait une transposition de la série Mission impossible
en western, ce qui explique la présence de Graves.
Quant à la filiation western-film de sabre, elle est aveuglante dans Soleil rouge : Mifune
fut un des Sept samouraïs,
et Bronson
un des Sept mercenaires.
Une rencontre, même brève, s'imposait.
Réunir l'occidental Bronson, l'un des sept mercenaires, et le Japonais Toshiro Mifune,
l'un des sept samouraïs dans le cadre d'un western était une bonne idée.
Mais très vite, l'originalité cède le pas à une coproduction particulièrement terne et conventionnelle.
La faute à une réalisation terne, une photo plate pourtant signée Henri Alekan et un casting prestigieux mais pas très bien dirigé: Delon
se prend pour le Robert Vaughn
des sept mercenaires, les Indiens ne sont guère crédibles, les payasages espagnols mal exploités et Ursula
se dénude quelques instants, histoire que le spectateur ne soit pas trompé par la présence à l'affiche de cette dernière.
Par ailleurs, le film nous a toujours été présenté dans une version française moyenne.
L'idée de départ se dilue dans une série de péripéties plus ou moins intéressantes peu mises en valeur par une mise en scène sans relief, comme souvent dans les oeuvres post-James Bond de Terence Young; le combat final vaut toutefois le coup.
Soleil rouge fut souvent diffusé à la télé dans les années 80-90, sans doute à cause des grands noms qui y figurent, mais nous sommes à des années-lumières de Il était une fois dans l'ouest
…
Un ratage complet. Je viens de revoir en mode consterné "De la part des copains" du même réalisateur. Quelle galère!
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