Il paraît que dernièrement, Eastwood et Eli Wallach
ont doublé les séquences coupées de la version U.S. (et française) afin de les réintégrer dans un prochain DVD. Ce qui fait que ce grand film aura définitivement sa durée véridique de 3 heures.
L'aboutissement et le meilleur film de Sergio Leone avec une distribution exemplaire qui inspirera bien des vocations et des imitations. Bien évidemment la musique d'Ennio Morricone
sert au mieux cet excellent film.
La version DVD Zone 2 nous offre en bonus 16 minutes inédites provenant de la version italienne. A noter dans cette édition juste un problème de son au premier quart du film lorsque l'intertitre "Le bon" s'inscrit sur l'écran, on n'entend pas la musique de Morricone qui se déclenche à cet instant. Le reste est vous le savez magnifique. A lire également le petit livret de 8 pages à l'intérieur du boitier assez instructif avec quelques notes concernant la musique.
Le meilleur film de Leone ? Plutôt "Il était une fois en Amérique
", non ? Même remarque pour la musique, poignante de nostalgie mélancolique, de Morricone
…
Pour ce qui est du "meilleur film de Leone", je crois que hormis les deux premiers "dollars", sympathiques et novateurs, mais assez brouillons et "Il était une fois la révolution" un peu inégal, les trois autres peuvent se targuer du titre. Avec quand même un petit faible pour "Il était une fois dans l'Ouest
", film rare parce que totalement abouti.
A signaler pour les fans, que Eastwood et Eli Wallach
ont participé l'an dernier au doublage des séquences coupées du "Bon, la brute, le truand" et que le film devrait ressortir dans son intégralité.
Le mono est d'origine et même à l'époque de la stéréo, Leone ne travaillait qu'en mono. Bizarrerie certes, surtout de nos jours, mais le mono reste le son original de ses films.
J'aurais pas craché toutefois sur un remixage DD5.1, rien pour la musique qui mériterait mieux.
La réédition du film est une pure merveille et le boulot effectué aux U.S.A. sur la reconstruction mérite tous les hommages. Curieusement, le seul "défaut" technique provient (dans la v.o. bien sûr) du manque de synchronisme des voix récentes de Wallach et Eastwood
recalées sur leurs gros-plans. Le fait que ces voix aient changé en 37 ans est moins gênant. Le doubleur de Van Cleef
ne ressemble que vaguement à la voix originale. Mais bon… Pour avoir ressucité le chef-d'oeuvre de Leone,
on passera sur les imperfections. A noter une séquence absolument jamais vue, même sur le DVD italien, celle où Tuco recrute trois tueurs en leur apportant un poulet. Tous les petits ajouts ne changent pas fondamentalement le film, mais amènent un peu de logique parfois malmenée par les ellipses du montage que l'on a connu jusqu'ici (comment Angel Eyes arrive-t-il au camp ? Où a-t-il recruté ses hommes ?)
Reste "Il était une fois la révolution" à lifter, histoire de faire oublier l'horrible édition récente en zone 2 et Leone pourra (enfin !) reposer en paix.
Je vous cite: « Curieusement, le seul "défaut" technique provient (dans la v.o. bien sûr) du manque de synchronisme des voix récentes de Wallach et Eastwood recalées sur leurs gros-plans. »
L'explication est simple : si je ne m'abuse, la post-synchronisation originale a été faite à Cinecittà. Hollywood, en revanche, n'a pratiquement AUCUNE expertise du doublage : seuls en Occident, les marchés anglophones (États-Unis, Angleterre, Canada anglais) ont toujours obstinément refusé la post-synchro, afin de maintenir la production non-anglophone hors des circuits de distributions courants. (D'où récemment, par exemple, les résultats risibles obtenus au Canada anglais par Les Invasions barbares, limité à quelques salles "de répertoire"). Il y a quelques années, Mel Brooks s'est débattu comme un diable dans l'eau bénite pour faire doubler Les Visiteurs,
conscient que le cinéma comique est terriblement amoindri par le sous-titrage : il a perdu, bien sûr. Autarcie, quand tu nous tiens.
Par conséquent, les Américains ne savent pas doubler. C'est un métier (essentiel) du cinéma qui n'existe pas aux USA. Ajoutons pour la bonne bouche que les distributeurs américains exigent, par contre, le doublage de leurs films sur les marchés étrangers : faites ce que je dis, pas ce que je fais…
Arca1943
C'est certainement l'explication, d'autant que les acteurs italiens doublés en anglais (travail effectué à l'époque en Italie, par l'Américain Mickey Knox) sont rigoureusement synchrones. Eh oui ! C'est un métier…
Petit hommage à un acteur totalement inconnu, mais dont la photo orne pas mal d'articles (LES CAHIERS DU CINEMA) et même votre critique. Je veux parler de Al Mulock, "gueule" canadienne des sixties, qui s'est donné la mort pendant le tournage de "Il était une fois dans l'Ouest" (c'est lui qui se fait craquer les phalanges, au début). On l'a vu en légionnaire dans "Les centurions
" se battre au couteau avec Maurice Ronet,
en tueur haineux dans "Le dernier jour de la colère
", en contrebandier dans "La plus grande aventure de Tarzan". Il n'a pas laissé de trace immortelle dans l'histoire du cinéma, mais c'est curieux de revoir sa "trogne" partout, 35 ans après sa mort dans l'anonymat !
Le meilleur western je pense…tout est irréprochable: la musique d'Ennio Morricone, les répliques devenues mythiques, le jeu des acteurs(Clint Eastwood est magnifique)…
Le nouveau DVD est à la hauteur du film (bonus intéressants)cependant les scènes rajoutées ont été doublées avec la voix des acteurs maintenant…ça produit un effet étrange: passer de la voix de gens "jeunes" à la voix de gens "vieux"…
Pour ce qui est du doublage, vous remarquerez surtout que les Américains – qui mettent le poing sur la table pour que leurs films à l'étranger soient doublés mais refusent obstinément de doubler les films étrangers chez eux – sont des cancres en matière de doublage. Ils auraient dû déléguer de travail à des vieux pros de Cinecittà, qui auraient bien besoin de quelques petits contrats, ces dernières années…
Le doublage, quoi qu'en disent les puristes, est un des métiers du cinéma. J'ajouterai même que parmi la série de facteurs qui devaient converger pour que le cinéma de Leone puisse apparaître, il y avait aussi – modestement – cette expertise italienne en postsychronisations qui permettait alors de faire tourner des acteurs étrangers dans des productions locales. (Tradition qui remonte à loin : d'Anthony Quinn dans la Strada
à Philippe Noiret
dans Mes chers amis
en passant par une foule d'autres, notamment le célèbre Guépard.
Si les films de Leone avaient été présentés, hors d'Italie, seulement en version sous-titrée, jamais ils n'auraient connu, et de loin, le succès qui fut le leur.
Quant aux dialogues, que vous relevez, signalons qu'ils ont reçu la touche magique d'Age-Scarpelli,
qui sortaient tout juste, au moment du tournage, à la fameuse Armata Brancaleone
…
Arca1943
Le meilleur film western de tout les temps… Le meilleur cowboy : Clint Eastwood. Le meilleur réalisateur : Sergio Leone
et meilleur compositeur Ennio Morricone
; un chef-d’œuvre
alors je suis d'accord ! un des meilleurs westerns de tous les temps !! clint toujours la classe ! ce film de sergio leone est un chef d'oeuvre!! et que ceux qui ne l'ont jamais vu , cours le voir !!!!!!! je tiens a préciser que j'ai mis Bill Carson car c'est sans doute la clé de ce film,sans lui il n'y aurait pas eu ce film… bisous a tous les fans !!
Du grand Sergio Léone.
C'est je trouve l'un des meilleurs westerns de tous les temps, mais c'est surtout l'une des meilleure BO qui n'ai jamais existé, qui ne se souvient pas de cette musique de Morricone, surtout "l'extase de l'or" et "le trio" qui donne des frissons.
MERCI AUX FANS DE WESTERNS SPAGHETTI.
C'est le meilleur film du genre Western que j'ai vu et aussi un de mes films préférés. Les acteurs Clint Eastwood et celui qui joue le rôle du truand (Eli Wallach) sont parfait pour leur rôles et ils sont sympas. L'équilibre entre l'humour et le drame dans ce film est excellent. Sergio Leone est un merveilleux metteur en scène. Même la musique du film est originale. Le suspense crée tout au long du film mais surtout vers la fin où le duel ce produit rend ce film très divertissent. C'est un film tellement bien fait qu'il va rester immortel; il ne se démodera jamais.
Quelques mots, juste pour signaler que le titre français exact est "Le bon, la brute, le truand", et ne comporte pas de "et" entre la brute et le truand.
Comme dans le titre italien, d'ailleurs. C'est le titre anglais ("The good, the bad and the ugly") qui a rajouté le et/and.
Si on compte le nombre de morts, les rôles peuvent surprendre:
A noter que Le bon n'est pas toujours très, très bon. Lorsqu'à sa première apparition, il tire sur deux chasseurs de primes, pour avoir la peau de Tuco.
merci à Gilou40 pour la grande pertinence de sa réponse…
Secondé par le fidèle Morricone toujours aussi inspiré, épaulé par le génial Wallach, Leone réalise son western le plus picaresque, le plus barje et aussi le plus drôle… Inspiré par Lean dans les séquences guerrières (des soldats forçés de jouer du violon pour couvrir l'agonie de Tuco, le sabotage du pont), comportant la séquence anthologique où Tuco invective des nordistes avant que ceux -ci enlèvent la poussière de leurs uniformes, révélant leur qualité de nordistes, culminant dans la séquence où Tuco arpente le cimetierre en courant et scrutant les tombes, le tout magnifié par la musique de Morricone, The Good the Bad and the Ugly et à la fois l'acmé et le chant du cygne du western all'italiana…
Coinçé entre un Van Cleef qui joue le mal absolu et un Wallach qui cabotine avec un entrain communicatif, Eastwwod est encore le moins bien lôti… Peu à après, il prendra sa revanche en réalisant Play misty for me…
Est-ce qu'il n'est pas un peu dommage de découvrir, comme je l'ai fait, la Trilogie du dollar après l'admirable Il était une fois dans l'Ouest, aboutissement et ultime étape d'un genre essentiel au cinéma ? Sans doute aurais-je préféré faire connaissance des innovations formidables que Sergio Leone
a apportées en commençant par le début. Je n'ai jamais vu Pour une poignée de dollars
; j'ai apprécié sans enthousiasme Et pour quelques dollars de plus
; me restait à revoir Le bon, la brute et le truand,
qui m'a semblé nettement supérieur au film qui l'a précédé, sans pour autant atteindre les sommets.
Il est vrai que si, à l'été 69, lorsque j'ai vu Il était une fois dans l'Ouest j'avais été familier du cinéma de Leone
j'aurais peut-être été moins stupéfait et admiratif ; parce que j'aurais été habitué à ces angles de prise de vue étranges et séduisants, et plus encore aux barbes douteuses, aux vêtements luisants de crasse, aux longs cache-poussière, à la sueur, aux gros plans sur des visages marmoréens impitoyables, à la cruauté des fauves enragés, aux longs silences des protagonistes et, bien sûr, à l'efficacité de la musique d'Ennio Morricone.
Mais j'ai trouvé que c'était un peu long, bien qu'une version ultime ait ajouté un quart d'heure à un film qui dure tout de même déjà près de trois heures ; j'aurais coupé, pour ma part, la partie où Tuco retrouve son frère (Luigi Pistilli), supérieur du couvent des Franciscains, qui n'est pas d'un intérêt majeur et j'aurais raccourci drastiquement les conversations sur la nocivité intrinsèque de la guerre, qui me semblent de la philosophie à deux balles ; je sais : ça tend à démontrer que les trois bandits, si cruels et sanguinaires qu'ils sont, ne sont finalement que de petits joueurs face à l'horreur des conflits armés ; voilà qui est d'une niaiserie sans nom.
C'est en tout cas très bien, avec des acteurs, des trognes extraordinaires. Et ça restera durablement inscrit dans l'histoire du cinéma.
Page générée en 0.014 s. - 5 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter