Bravo Spontex STOP. Plaidoyer d'une éloquence irrésistible STOP.
Je ne l'ai jamais vu, Arca ! (Comme la plupart des films qui ne sont pas sortis en DVD, d'ailleurs !)
Difficile d'écrire quelque chose de construit dans ce cas
C'était pas un reproche, c'était pour me marrer… Moi, j'ai vu ça à la télé il y a des lunes. Mon souvenir est plutôt vague, mais agréable. C'est une comédie à suspense centrée sur un audacieux cambriolage. C'est vrai, il s'en est fait beaucoup d'autres depuis, mais aucun avec la volcanique Melina Mercouri !
C'est l'aïeul de "Mission : impossible" (la série) et c'est dispo en zone 1 dans une édition moyenne mais correcte.
Un achat certainement justifié. Mais attention : ne défoncez pas votre budget, car il vous faudra – comme tout le monde ! – acheter votre exemplaire de La Grande guerre le 22 mars, avec (notamment) la volcanique Silvana Mangano
…
Rassurez-vous ! Je ne fume pas, ne joue pas aux courses, n'entretiens pas une danseuse et ai un emploi stable ! Mon budget DVD est confortable mais lorsque – comme aujourd'hui – je vais faire mes courses à la FNAC ou chez Virgin (et aujourd'hui, c'était pour vous, Arca !!!) je me désole toujours de n'avoir pas assez de sous, mais surtout pas assez de temps….
Cela étant, je maintiens que Topkapi mérite ma DVDthèque, d'autant que j'ai beaucoup de goût pour Byzance-Constantinople-Istamboul…
"Topkapi",c'est certes un film bien sympa et l'un des derniers bons films de Jules Dassin,mais on était déjà bien loin de son chef-d'oeuvre "les forbans de la nuit" qui lui pour le coup sort en dvd en juin…
Des goûts byzantins, eh? Mais peu importe, je suis pleinement rassuré ! Je disais ça pour votre propre bien, évidemment : imaginez ce qui se passerait si vous ratiez ce Monicelli. Votre postérité, ou encore l'institut de charité publique (ou la cinémathèque) à qui vous légueriez votre immense fortune ne vous le pardonnerait pas !
oui,mais cher arca,il n'y a pas trace de Gene tierney dans "Topkapi",pas plus que chez Monicelli,d'ailleurs.
Tas de gamins ! Votre chevrotant aïeul a vu, lui, Topkapi, en son temps, "dans son jus" si l'on peut dire, et en a gardé le souvenir d'un film brillant, divertissant, un de ces films à distribution internationale pas encore pervertis par la mondialisation et le refus des différences ; c'est un film cosmopolite et joyeusement immoral, qu'il va avoir le plaisir (le vieux crabe qui écrit) de revoir puisqu'il vient de s'offrir le DVD !!!
Cela étant, puisque Arca a le bon goût d'apprécier la "volcanique" Melina Mercouri, que ne vote-t-il pour Jamais le dimanche
où elle est encore davantage Stromboli, Etna et Vésuve ? (j'aurais dû écrire Santorin, eu égard à ses origines nationales, mais ça faisait un peu court)
Je relisais les interventions des uns et des autres à propos de Topkapi.
Ce serait assez vrai que c'est un film de notre génération à Impétueux et moi-même et bien d'autres intervenants. C'est un film très agréable par ce climat de snobisme apporté par Melina Mercouri tout le long de cette histoire. Chacun des personnages a ses réactions qui sont amusantes et, d'autre part, en termes de dépaysement, nous sommes à Istambul dans le palais du Topkapi. Notre ami Peter Ustinov nous fait une composition intéressante et il convient de préciser que c'est vraiment idiot que ce vol finisse aussi bêtement quand il a été si bien préparé…
Je me souviens de l'apparition d'un jeune débutant -par ailleurs assistant-réalisateur- à la voix inégalable nommé Joseph Dassin et qui connaitra quelques années après la postérité dans l'univers de la chanson sous le pseudo de Joe Dassin. Le reste du film ne m'évoque plus grand chose si ce n'est la performance de Ustinov!
La suite de Thomas Crown avec Brosnan,
sera un remake de Topkapi.
Un double remake, en somme.
Seul un montage habile de la séance accrobatique de cambriolage mérite le détour. Pour le reste, c'est bien faible. On pourra préférer dans ce genre les épisodes de la série à succès des années 60 : Mission impossible.
Est ce que c'est dans ce film que l'on voit , pour la première fois , des cambrioleurs qui percent un plafond et , déployant un parapluie , recueillent tous les graviers ?
Et est ce film qui contient la plus longue séquence sans dialogue ? (alors que film bien parlant ! ) de toute l'histoire du cinéma ? Si non , je confonds avec lequel ?
J'avais oublié le coup du parapluie et il faudrait que je revoie le film ! Et pour ce qui est de cet aspect de dialogue, c'est très possible. La séquence du cambriolage est longue.
A propos de parapluie, il y a un film de cape et d'épée !!!!!!!! où, privé de sa rapière, le héros combat avec le parapluie de ma tante… sachant que, personnellement, j'ai pu faire des tours pendables avec celui de ma propre tante… mais que ne fait-on quand on est gamin ou adulte ?
Et puisque nous sommes actuellement très empreints de culture ch'tis, sachez que dans certaines places chez nous, on parle de son mon-oncle ou de sa ma-tante… Eh !
« Et puisque nous sommes actuellement très empreints de culture ch'tis, sachez que dans certaines places chez nous, on parle de son mon-oncle ou de sa ma-tante… Eh ! »
Quand je vous disais que nous allions comprendre : mononcle et matante sont d'usage courant au Québec. Aussi dans un sens dérisoire : une "matante" ou un "mononcle" sont aussi utilisés pour désigner des personnages quétaines (c'est-à-dire ringards).
A propos de parapluie, il y a un film de cape et d'épée !!!!!!!! où, privé de sa rapière, le héros combat avec le parapluie de ma tante…
Le plus beau combat avec parapluie est celui que livre Donnie Yen dans Iron Monkey.
Wouaip ! Sur le parapluie, c'est marqué "Made in France"…
Avant toute chose, je vais remettre Fernand sur de bons rails et rectifer son assertion relative à la longue et muette scène de la rapine – avec l'aide d'un parapluie, scène qui appartient bien à la filmographie de Jules Dassin, certes, mais le film n'est en aucun cas Topkapi
où nul riflard ne permet le vol des émeraudes… Cette scène, donc, est donnée à voir dans du Rififi chez les hommes
du même Dassin,
donc, avec l'élégant Jean Servais.
Quant à Topkapi, je ne partage pas vraiment votre enthousiasme vis-à-vis de ce film poussif qui doit beaucoup aux trognes des Hahn,
Ustinov,
Tamiroff
et consort. Il n'en va pas de même pour l'horripilante Melina Mercouri,
tantôt gloussant, tantôt caquetant, tantôt vagissant, qui joue ici une nymphomane autant attirée par les mâles que par les pierres brillantes.
Si le scénario, sorte de suite de saynètes orientales, peut paraître simpliste, il faut reconnaître que la chute de ce film est assez truculente et permet de maintenir ce Topkapi juste au dessus de la ligne de flottaison. Un divertissement honnête donc, mais qui ne mérite pas vraiment cette pluie d'éloges flatteurs.
2,5/6
Bien qu'il ne vaille finalement pas tripette, Topkapi a laissé une gentille trace, une trace presque durable dans le souvenir de ceux qui l'ont vu à sa sortie, en 1964, même s'ils sont bien conscients que c'est un film extraordinairement boursouflé et presque anecdotique dans la carrière de Jules Dassin.
Autre effet de mode, la femme libre, amorale et sexuellement… – comment dire ? – … active : Elizabeth Lipp, ici, jouée sans guère de nuances par Melina Mercouri, au regard et au sourire carnassiers, mais aussi, par exemple, Modesty Blaise,
l'espionne atypique du film de Joseph Losey,
jouée par Monica Vitti,
ou même la Barbarella
de Roger Vadim,
Jane Fonda
… Même si l'époque connaît les prémisses de la révolution sexuelle qui allait déferler après 1968, on est tout de même amusé d'entendre Mercouri
susurrer à l'oreille de Maximilian Schell
Ça ne t'ennuie pas que je sois une nymphomane ? et d'entendre répondre l'amant C'est la plus attachante de tes qualités !.
Le cambriolage est bien, mais sa préparation n'est pas mal du tout, grâce à Robert Morley, notamment, excellent dans le rôle de Cédric Page, le Géo Trouvetout du groupe ; car – et l'évidence du rapprochement avec la série Mission : impossible
est manifeste, chacun des membres de la bande a structurellement sa particularité, son talent, son génie propre et c'est la conjonction des qualités de tous qui permet d'envisager le vol de fabuleuses émeraudes… Je signale par ailleurs à Arca, qui en est amateur, la trogne d'Akim Tamiroff
en cuisinier alcoolique et fou furieux.
Dommage que Dassin soit trop long (presque deux heures) et se soit contenté de laisser paresseusement la bride sur le cou à ses deux stars, Mercouri
et Ustinov
: il y avait de quoi faire un bien meilleur film…
« Je signale par ailleurs à Arca, qui en est amateur, la trogne d'Akim Tamiroff en cuisinier alcoolique et fou furieux. »
Oh, c'est avec Akim Tamiroff, le Russe errant ! Je sens que je vais craquer…
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