…pourquoi pas ! Gino Cervi est un grand acteur, capable de tout faire, disponible pour des films aussi différents que La Dame aux camélias
et La Dame sans camélias
(tournés tous deux en 1953 !). Peut-il passer pour un français ? Eh bien, il paraît qu'au théâtre, il a triomphé en Cyrano de Bergerac sur une scène parisienne. Alors, vous voyez bien… Et en plus, sur ses vieux jours, il a joué dans l'adaptation italienne de Maigret… Bref, comme je disais, pourquoi pas ! Ça sera toujours mieux que la version avec Depardieu
!
Et puis en plus, je n'ai toujours pas de Riccardo Freda dans ma collection, car Théodora, impératrice de Byzance
n'est toujours pas sorti en DVD – mais comment cela se fait-il !?!?! – alors je vote pour celui-ci. Peut-être que j'aurai plus de chance…
Une fois encore j'apprécie la liste des avis : Après "L'Evadé du bagne", Le Christ, l'Idéaliste, s'est arrêté à Eboli" pour "Le Grand pardon". Avec tout une série semblable, je me pose la question de savoir qui est l'évadé du bagne. En un temps, il fut Elvis Presley qui avait fait le roc..k du bagne.
Un message à 5h37, un autre à 5h43, aux heures où l'honnête homme (européen) repose du sommeil du Juste ! Vous nous étonnez, Droudrou… mais si vous vous instituez émule de Don Camillo, les choses s'éclairent un peu et vos vertueuses prières pour ramener dans le droit chemin des sacripants de DVD Toile (au premier rang desquels je place Arca et Vincentp !) sont les bienvenues.
Ah ! A propos, je vote pour une édition en DVD de L'évadé du bagne à la fois pour Riccardo Freda
et pour Gino Cervi
; voilà un saint incontestable que ce Jean Valjean !
Mon cher Impétueux : nécessité fait loi – je me suis levé très tôt ce matin parce que j'avais un dossier à mettre à jour et qui concerne les travaux de la maison – avant d'aller en contentieux – avant de me mettre au boulot, tout buvant mon café (et il est très bon en plus) je me suis dit que j'allais voir quelles élucubrations dans la nuit étaient venues s'ajouter à celles déjà nombreuses qui paraissent ces temps derniers – vous verrez quand vous serez retraité… vous n'aurez plus une minute à vous ! – Amicalement.
Vous êtes un saint homme qui reconnaissez en Gino Cervi qu'il est touché par la grâce divine. Je n'ai pu résister à la tentation de mettre tout un chacun en boîte (d'autant que ce n'est pas pour enterrer le débat…).
Peppone en Valjean… A voir. De toute façon, le pire des pires (celui de Dayan est comme toujours, hors concours) reste Liam Neeson
dans une version indescriptible de Bille August,
avec dans le rôle de Fantine… Uma Thurman
! On n'est pas loin de Mel Brooks.
Bien que nous ne soyons pas sur le forum des Misérables… moi je suis assez d'accord avec Liam Neeson et Uma Thurman. Revenant du bagne de Cosanostra (Nouveau Mexique) John Valjean chevauche le désert Texan et croise un petit gardien de troupeau de moutons, little Gervais de la city of Danone… Le méchant sheriff, le vilain Quentin Tarantino, alias Javert, se lance à sa poursuite jusque la Californie où John Valjean a planté du raisin et vend une espèce de tors boyaux appelé Champêgne of California…
Fort curieusement, dans toutes ces versions des Misérables, personne n'a encore pensé à mentionner celle de Tomu Uchida, Jean Valjean : Zengo Hen (1931) – sûrement parce que ça va tellement de soi, et tellement universelle la réputation du maître de Le Mont Fuji et la lance ensanglantée
qu'on n'y songe même plus…
OUI, mille fois OUI, pour cette interprétation de Gino Cervi dans I miserabili / Tempesta su Parigi de 1947 !
Ici, comme dans toutes ses interprétations, que ce soit en Peppone ou en Maigret (pour moi une des meilleures versions du policier) et bien d'autres films (qu'ils soient historiques, comiques, dramatiques) il est vraiment un acteur né !
Ce qui ressort chez lui, c'est qu'il n'y a jamais aucune lourdeur morale dans sa façon de jouer, comme je le ressent trop souvent chez Gabin ou Lino Ventura (même si j'apprécie beaucoup ces acteurs, mais dans un tout autre genre). Gino Cervi n'a certainement pas cette lourdeur dans le personnage de Jean Valjean. C'est, à mon avis, cela qui fait de lui un si grand acteur dans tout ce qu'il a joué.
Pour moi, ce film est une merveille. Rien que la musique du film, les images, les dialogues.
Hélas, trois fois hélas, il y a très peu de vote POUR lui. Je crains fort que peu de films avec Gino Cervi des années 30, 40 et 50 ne sortent jamais en DVD.
Colyre
Hélas, trois fois hélas, il y a très peu de vote POUR lui
Il n' y a surtout pas le votre ! Je ne connaissais pas cette version avec Gino Cervi.
Oui, mes excuses, je ne suis pas habitué, c'est mon premier contact forum.
Colyre
« …un si grand acteur dans tout ce qu'il a joué. »
Grand comédien au long cours, que les Français tendent trop souvent à réduire à l'inoubliable Peppone. J'ai vu récemment Gino Cervi dans deux films de fin de carrière, tournés à peu de distance: La Longue nuit de 43
(1960) et Années rugissantes
(1962). Dans les deux, il joue un hiérarque fasciste, mais comme le premier film est une tragédie et l'autre une comédie, c'est bluffant de constater comme il pouvait être à l'aise dans des registres différents.
Grand comédien au long cours, que les Français tendent trop souvent à réduire à l'inoubliable Peppone. ….et que j'ai si longtemps confondu avec Folco Lulli..
Oui, en effet, c'est l'idée que j'en ai : implacable dans la "longue nuit de 43" et si différent dans le registre comique.
Autre film, autre époque, et dans un tout autre genre, "Gli uomini non sono ingrati" de Guido Brignone (1937), rempli à la fois de sympathie et de finesse, nous démontre un Gino Cervi tout jeune, mais déjà bien reconnaissable dans sa façon de mener son affaire.
Ce film semble ne pas provoquer beaucoup de réactions de la part des critiques. Je l'ai visionné plusieurs fois, et eu à chaque fois beaucoup de plaisir à le revoir.
A ce jour, ce film n'est plus trouvable sur le net, même pas quelques photos. Quelqu'un aurait-il une information à son sujet ? Merci d'avance.
Colyre
Bonjour
Vous avez raison de nous parlez de Folco Lulli, ce merveilleux second rôle : les seconds rôles sont trop souvent oubliés ou plus exactement moins bien connus du grand public et à tort, un public qui donne pourtant son avis sur pas mal de films via Internet, nous le remarquons bien, et qui par ce biais pourrait faire revivre quantité de trésors du cinéma en y apportant leurs votes afin d'en espérer la version en DVD.
Parlons ainsi d'acteurs / d'actrices comme Jeanne Fusier-Gir, Sylvie, Simone Sylvestre, Jacques Varennes, Suzie Delair, Colette Darfeuil, Henri Vilbert, Noël Roquevert, et tant d'autres. Et je ne parlais ici que des années 30, 40 et 50, mes décennies de prédilection, il est vrai.
Pour revenir au film "I miserabili" il faut noter les seconds rôles de Valentina Cortese (Cosette) et Giovanni Hinrich (Javert): impécable interprétation.
Colyre
La scène des barricades à présent : Elle trouve grace à mes yeux par l'esthétisme avec laquelle elle nous ai, pourtant encore trop vite, contée. Avec, comme il est dit sur ce fil, une musique de toute beauté. Nous vivons là, dix petites minutes très agréables. Mario Monicelli, adaptateur, se serait-il révéillé tout à coup ? Le repentir de Javert, si mollement joué par un certain Hans Hinrich passe à la trappe lui aussi. Même Jean Valjean, toujours son ticket gagnant à la main, n'en revient pas ….Quant' au final, la mort de Jean Valjean, où est donc passé le talent d'un Gabin
mourant auprès de sa cosette ? Ou est donc passée la voix de l'immense Jean Topart disant de sa voix inimitable l'épitaphe de sa tombe ? Ce n'est pas ce qu'il serait convenu d'appeler un mauvais film. Mais réduire l'oeuvre de Hugo
à cette ébauche squelettique relève de la naiveté la plus étrange qui soit. Je ne voudrais pas insisté lourdement, mais ces Misérables
là semblent être une parodie . J'ai bien conscience d'aller à l'encontre de l'engouement général, mais j'ai vu ce film comme ça … J'ai reconnu Les misérables
: Parce que j'ai lu le livre et vu quelques adaptations. Mais montrer ce film à des écoliers ou à des lecteurs pour leurs faire connaitre Victor Hugo
serait une hérésie …Allez hop ! Gino Cervi en Jean Valjean… nous dit le titre de ce forum : Peut-être … Peut-être pas.
Comment pouvez-vous écrire, Vincentp la phrase pourquoi Javert poursuit-il Valjean qui a effectué sa peine ?. Vous ne me ferez pas croire que vous n'avez ni lu le roman (au moins dans sa version abrégée) ni jamais vu une des multiples adaptations ?
J'ai du mal à croire ce que je lis et au vu des messages de Vincentp et de Tamatoa je doute de la qualité et de la fidélité de cette adaptation de Victor Hugo.
On peut faire ce que l'on veut avec Les Misérables… Qu'ils soient Actuels,
ou Lelouchien
ou Américains
… L'histoire quasi religieuse est source d'inspiration très profonde.
Nombre d'aptations furent très décevantes. J'avais trouvé vraiment prétentieuse la version donnée par Robert Hossein, malgré un casting parfait… Le pire que j'ai pu voir fut l'adaptation de TF1 avec Gérard Depardieu
et Christian Clavier
(Jacqouille la fripouille) en Thénardier !
Quand à vous Vincentp… Lisez Hugo !
Frétyl, vous ne voyez pas que Vincentp se fiche du monde ? Je sais bien qu'il n'est pas très littéraire, pas très grand lecteur. Mais il n'y a pas un Français d'un âge supérieur à 40 ans qui ne connaisse le roman de Victor Hugo ; ce n'est pas possible. Et un amateur de cinéma qui fasse mine d'ignorer les versions de Raymond Bernard,
de Jean-Paul Le Chanois,
même de Robert Hossein
; surtout en regardant des films hongrois ou hindous !!!
Détrompez-vous Impétueux, cela fait belle lurette que le roman de Victor Hugo n'est plus au programme au collège ou au lycée. J'ai également pu passer au travers, je me souviens seulement en avoir étudié un extrait avec Cosette et les Thénardier. J'ai vu le récent Les Misérables, mais je crois qu'on est assez loin de l’œuvre originale.
Les Misérables de Ladj Ly n'ont aucun autre rapport avec l'oeuvre de Victor Hugo
que de se dérouler à Montfermeil, où l'auberge des Thénardier est installée.
Pour le reste, que vous dire ? Il faut donc qu'un chef-d'oeuvre (un peu long, un peu fatigant) de la littérature française soit étudié au collège ou au lycée pour qu'on le connaisse ? Les élèves ne peuvent pas le lire sans prescription ? Et ce doit être pareil pour Notre-dame de Paris, pour Cinq-Mars, pour Eugénie Grandet, pour Le rouge et le Noir, pour Madame Bovary ?
Ce que vous me dites me fait froid dans le dos.
Dans votre liste, j'ai lu Madame Bovary. Et pratiquement tout ce qu'a écrit Jules Verne.
Donc rien de Balzac, rien d'Anatole France, rien d'André Gide, rien de Montherlant, rien de Giono non plus ?
Je suis actuellement en train de dévorer l'œuvre de Zola de L'assommoir à La Terre en passant par Nana… Sans suivre l'œuvre de Zola dans sa chronologie. Sauf Germinal que j'ai lu et relu depuis mon adolescence…
Je me suis rendu par ailleurs, après avoir fini L'assommoir, sur le fil de Gervaise
et je crois y avoir lu un message de Vincentp disant détester Zola.
Comment détester un auteur que vous n'avez probablement jamais lu ? (Mis à part Germinal qui ne fait pas tout…)
J'ai effectivement lu le Père Goriot et la Peau de chagrin au collège.
On ne va pas faire un concours ni passer un examen… On lisait beaucoup plus de mon temps, bien sûr parce qu'il n'y avait ni télévision, ni ordinateurs et tout le toutim.
Ce qui me navre, c'est que la plupart des gens arrêtent de lire de la littérature classique (y compris récente, veux-je dire, d'auteurs du 20ème siècle) après le lycée. Pourquoi ne pourrait-on pas découvrir Lucien Leuwen à 40 ans ou Belle du seigneur à 50 ?
Ami Frétyl, vous avez raison de lire Zola, mais tort de ne pas vous amuser à prendre les Rougon-Macquart du premier ("La fortune des Rougon") au vingtième ("Le docteur Pascal"). C'est très curieux de comprendre le projet de Zola ainsi.
Bon, nous allons revenir au cinéma !
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