Je viens de visionner le film, quoi dire a part que j'en ai encore les larmes aux yeux…
L'histoire est simple, mais merveilleusement filmée. Nous nous accrochons très vite aux personnages, nous vivons avec chacun d'eux ce qu'ils ressentent c'est surement la la magie de ce film.
Alors ayez le coeur bien accroche et savourez ce petit moment de vie partagé entre un homme et une femme si simple mais si beau car c'est tout simplement la vie…
Un film a ne pas rater!!!
Curieux que les notes soient excellentes quand elles n'apparaissent pas dans le cadre du forum…
En attendant, j'ai donc pu prendre tout mon temps pour revoir le film et avoue que c'est véritablement excellent. Le passage d'une génération à des évènements qu'ils n'ont pas vécus mais qui leur étaient très proches est très intéressant d'autant, qu'en plus, il y a tout ce climat d'un pays où le qu'en dira-t'on pèse sur le quotidien de chacun. Eastwood et Streep sont au top. C'est un film que j'avoue avoir quelque peu oublié et qui est loin d'être mineur.
Une de ces belles oeuvres dont on oublie souvent qu'elles existent…
Je me souviens surtout du dernier plan de Eastwood, disparaissant sous la pluie, comme un fantôme. Il a d'ailleurs repris le principe (sans la pluie), dans Million dollar baby, son dernier film en tant que comédien. En espérant que ce soit seulement le dernier en date…
Ainsi que dans le final d' Impitoyable, sous une pluie diluvienne et dans le grondement du tonnerre. Son personnage finit même par s'effacer de l'écran.
L'image de la pluie sert quand même assez fréquemment les films pour ce qu'elle permet du point de vue pictographique… ajoutée à l'ambiance du moment.
On s'éloigne, certes, de "La route de Madison" mais au moment de la sortie de Little big man j'avais récolté une documentation importante au niveau du travail de l'image et des différentes ambiances…
Sur la route de Madison, grand film et grands acteurs ! Clint Eastwood et Meryl Streep sont très crédibles et le film fait montre d'une grande sincérité. On a comme l'impression que les acteurs vivent vraiment l'histoire. Je ne savais pas, comme me l'a appris Droudrou, qu'une suite était prévue ! Il semblerait que ce projet soit tombé à l'eau, non ? C'est aussi bien, car je ne vois pas bien ce que l'on aurait pû ajouter.
Tant qu'à la version Alain Delon-Mireille Darc, encore une fois, c'est un sacrilège, un massacre ! Rien à voir avec l'original.
L'image de la pluie sert quand même assez fréquemment les films pour ce qu'elle permet du point de vue pictographique
Jusqu'à devenir un protagoniste du film, comme l'averse ininterrompue de Seven, ou celle qui amène le violeur en ville dans Le passager de la pluie, ou celle qui révèle le visage de Jennifer Garner dans le seul beau plan de Daredevil. Il y en a certainement beaucoup d'autres…
il y en a certainement beaucoup d'autres… (PM Jarriq)
Oh oui ! La pluie est souvent indispensable à la beauté de quelques scènes. Et souvent je me suis posé la question : Cette pluie qui envahit l'écran, est-elle voulue ? Le metteur n'a t-il pas eu d'autre choix que de tourner par mauvais temps ou bien est-ce une pluie "artificielle" qui nous est donnée à voir ? Pour avoir la réponse, une question essentielle se pose : cette pluie apporte t-elle quelque chose à la scène ? Et puis bien sûr, à y regarder de plus près, est ce que cette pluie ne sent pas "la lance de pompiers" ? Car il faut bien l'admettre, certaines séquences de pluie battante ne sont pas toujours bien réglées et l'on devine aisément l'emplacement du technicien ou du pompier chargé d'arroser la scène. Mais il y a , dans l'histoire du cinéma, beaucoup de moments intenses fort célèbres que la pluie a rendu meilleurs encore. Une pluie nécessaire à l'esthétique de l'action. Je pense, entre autres, à :
Et la liste est loin d'être exhaustive. Et j'invite tous ceux qui le voudront à la compléter..
Il faudrait un espace spécial où nous pourrions compiler des listes (de pluie, de soleil, de vent, de cyclones, de neige, etc.), à ce moment-là… Mais pourquoi pas ?
Sans y réfléchir davantage, j'ajoute la pluie chaude battante de Dien Bien Phû où nos pauvres soldats envoyés à la mort par des fantoches et des incapables attendent la fin, la pluie froide de Pot-Bouille qui surprend Mme Josserand et ses filles au retour d'une soirée ratée, un paquet de films coréens évidemment constamment humides (Memories of murder, Mother, The chaser), Mado de Claude Sautet, Les parapluies de Cherbourg…
… et sûrement quelques milliers d'autres !!!
J'ai revu ce film hier au soir et franchement, je suis heureuse que les commentaires aient dérivé sur "La pluie" au cinéma . Très intéressant et formidable message de Tamatoa. Parce que je me suis toujours demandé pourquoi on avait fait tant de foin autour de cette oeuvre, certes fort bien accommodée, mais au scénario d'une banalité à pleurer. C'est peut-être pour ca que les gens ont tant chouiné d'ailleurs. Je ne renie pas une certaine émotion, mais…
Elle a la bonne quarantaine, mariée, plus vraiment amoureuse transie de son mari, même si encore très attachée à lui, comme le veut le temps qui passe. Elle habite un coin perdu dans une Amérique si vaste, ménage, cuisine, jardin potager et éducation des mômes qui n'en sont plus, elle s'emmerde quand même à cent sous de l'heure. Un jour s'arrête un type qui s'est paumé en chemin. "-Ah ! Enfin ….-" Il est encore charmant, toujours poli, aimable, sérieux. On va lui montrer le chemin. Et puis lui offrir un thé glacé. Et puis à dîner. Et puis l'hospitalité. Et puis ses fesses. Il deviendra, "évidemment" le grand amour de sa vie. Elle veut être "enterrée" près de lui et ses enfants n'en reviendront pas qui apprennent que leur mère a pu côtoyer un autre homme que leur père. Ils ne sont peut-être pas très finauds. Quelques jolies scènes, oui. La fin, assez prenante, d'accord. Mais des routes de Madison, il en existe des milliers en ce monde. Et Eastwood ne nous conte là rien de bien extraordinaire. Et puis c'est quoi cette voix de tarlouze qu'on lui a octroyé ? C'est pas sa voix ca ! Non, franchement, il aurait eu une bonne carte Michelin avec lui, rien ne serait arrivé. On se serait replié sur La septième compagnie et ca faisait la rue Michel … Quitte à ce que deux inconnus vivent un bel amour, je préfère la route qu'ont prit Peter Falk et Jill Clayburgh dans Le sourire aux larmes . Parce que cette route là se termine de la même façon mais elle est loin d'être aussi banale que celle Madison….Eastwood a enjolivé de manière ostentatoire un banal fait-divers de la vie. Bon, rien de vraiment critiquable à donfe mais c'est du talent dont il aurait pu se servir pour un sujet un peu plus épineux que ce genre d'anecdote vieille comme le monde…Sur la route de Madison, impasse des trois canards ou avenue Rocco Siffredi , si tous les types devaient se rappeler où leurs femmes se sont faites embabouiner par un autre, ce serait invivable !Page générée en 0.0074 s. - 5 requêtes effectuées
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