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Forum : Une Aussi longue absence

Sujet : Beau film grave...

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De henriette, le 21 octobre 2004 à 14:54
Note du film : 6/6

ALIDA VALI et GEORGES WILSON… D'UNE PROFONDEUR A VOUS FENDRE LE COEUR ! SUBLIMES


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De lebasque, le 21 mars 2005 à 22:58
Note du film : 6/6

Un film plein de sensibilité et de poésie. Il DOIT être édité en DVD…. sinon, combien auront loupé ce moment extraordinaire!!


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De Impétueux, le 26 juin 2005 à 10:54
Note du film : 5/6

Il est bien oublié, Henri Colpi aujourd'hui ; de temps en temps, il me semble que Heureux qui comme Ulysse passe à la télévision, l'été, parce qu'il y a Fernandel et un cheval, que c'est un mélo gentil et consensuel…

Mais il y a eu cette Si longue absence, sensible, vraiment émouvante, dont la musique, la chanson fétiche Trois petites notes de musique est encore dans toutes les mémoires…

Et je me souviens aussi d'une production franco-roumaine, très cruelle, Codine que je reverrrais avec beaucoup d'intérêt…


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De joana, le 31 octobre 2005 à 10:56

C'est un très beau film sur la memoire et l' oubli, sur l' attente et l' ilusion du retour de la personne aimée. D' une grande sensibilité.

Les acteurs, et uniquement pour eux vaut déja`la peine recuperer ce film, sont Alida Valli et Georges Wilson, magnifiques, ainsi comme tous les sécondaires.

En plus, est un film documental et d' atmosphère, c'est la possibilité de recuperation du souvenir d' une banlieu qui n' existe plus.

Qui se souvient sans ces images qui nous restent, des ruines d' une vielle église gothique au bord de la Seine, de l' ambiance et des rapports qui existaient dans ces cafés de quartier et d' un modele d' urbanisme effacé de la surface de la terre?.

Absolutement à recuperer .

Merci


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De playem, le 9 janvier 2006 à 10:21
Note du film : 6/6

Ce très beau film a beaucoup touché des hommes et des femmes de tous pays chez qui les thèmes de l'absence, du souvenir et du retour résonnent à jamais. Grâce au DVD, il pourrait parler à tous..


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De cachou64, le 12 mai 2006 à 20:11

D'une émotion rare,ce film que j'aimerai voir édité en dvd ,pour le revoir avec mes petits enfants car c'était le temps de la télévision de qualité .ce film reste gravé dans ma mémoire comme un beau souvenir. G.wilson et A.Valli superbes. Note 6/6


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De HELIARN, le 2 septembre 2006 à 20:22
Note du film : 6/6

J ai adoré ce film à sa sortie, et suis très surpris et déçu de constater qu il n ait jamais été édité en DVD

Je ne l'ai d'ailleurs jamais vu programmé à la télévision non plus. Aurait-"on" une dent contre Georges Wilson ? Non,bien sûr,cela ne se peut pas : je plaisante évidemment . Merci de m'avoir lu jusqu'au bout.


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De chrisleval, le 11 septembre 2006 à 22:33

Je viens de lire avec bonheur les avis sur ce film.

Je me souvenais des images et de la musique, mais plus du titre.

Heureusement, à un diner que je présidais dans le cadre du festival de Cannes, un critique m'a rafraichi la mémoire…Tout en montrant un certain dédain pour l'œuvre.

Ce n'est peut--être pas l'un des plus grands chefs-d'œuvre, mais l'émotion, empreinte d'une pudeur un peu oubliée, qu'il m'avait procuré, fait que je me précipiterais sur le DVD si on l'éditait.


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De Arca1943, le 12 septembre 2006 à 05:36

Allez, je vote pour Alida Valli !


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De michel à brest, le 8 avril 2008 à 22:57

j'ai vu ce filmen ciné-club, me semble-t-il, lorsque j'étais au collège…je l'avais trouvé magnifique ! quand pourrons-nous disposer d'un DVD ? J'ai 60 ans … et je parle souvent, avec passion, de ce film à des gens bien plus jeunes ! ils voudraient bien le voir !


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De littlecat, le 9 avril 2008 à 09:57
Note du film : 6/6

Oui, c'est un film magnifique et poignant, tourné dans des décors très sobres, réels, la banlieue qui n'existe plus, qui dépeint la cruauté de la frustration. Alida Valli trop belle, comme toujours, Wilson épatant. A son sujet, je ne peux m'empêcher de repenser à Moderato cantabile, à la touche Duras.


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De Bluesun, le 26 janvier 2010 à 19:25

1960, belle époque où nous pouvions voir des films à la télévision le dimanche après-midi. C'est là et l'unique fois que j'ai vu ce merveilleux film, j'avais alors 10 ans et jusqu'à aujourd'hui je garde le souvenir d'un film d'une très grande émotion, touchant et magnifiquement interprété.

Je regrette sincèrement que ce film depuis ce jour ne soit jamais plus passé sur nos petits écrans et reste introuvable en DVD. Trop petite pour me souvenir du nom des acteurs, et avait oublié jusqu'au titre du film mais restait cette jolie chanson, grâce à elle j'ai trouvé ce site et vous en remercie. vous qui lisez ces messages pouviez faire en sorte que ce film passe sur nos petits (même grands ) écrans contribueriez à faire de nous (si j'en juge par tous ces écris) de vrais heureux et à faire découvrir cette jolie et touchante histoire aux plus jeunes. D'avance un gros merci.

"Une aussi longue absence" Franchement quel dommage.


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De Arca1943, le 3 février 2010 à 20:29

Inoubliable incarnation de l'antifascisme à l'italienne dans Le Fédéral face à Ugo Tognazzi en fasciste de base. Et puis c'était le capitaine Haddock, aussi… ! Un visage aussi familier risque de nous manquer longtemps.


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De Bluesun, le 5 février 2010 à 10:27

Bonjour, Alors à quand ce magnifique film "Une aussi longue absence" à la télévision? En hommage à Georges Wilson, cela peut-être une idée géniale non? Comme cela nous pourrions le voir, revoir, et le découvrir pour les plus jeunes. Vous qui lisez tous ces messages, ne pouvez-vous intervenir auprès des chaînes de télévision? D'avance merci Bien cordialement Bluesun


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De petitemésange62, le 4 mars 2011 à 08:13
Note du film : 6/6

Une aussi longue absence …Un film de mon enfance, un film qui m'a marqué .. J'aimerai tellement le revoir, et serai heureuse de le savoir réédité… j'attends avec impatience ..


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De Arca1943, le 8 mai 2014 à 18:33

D'aucuns me reprocheront avec raison de toujours rempiler avec le même gag, vu le titre prédestiné. N'empêche, je la trouve vraiment très longue, cette absence, je dirais même qu'elle s'étire interminablement ! Et si les éditeurs avaient sorti le DVD comme c'était leur devoir eh bien justement, je ne serais pas là à refaire la même blague, non mais!


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De Arca1943, le 3 mars 2015 à 21:49

Sur le site de la FNAC, où les particuliers sont autorisés à mettre des films en vente à certaines conditions (pratique en soi tout à fait louable), un petit malin vend la VHS (usagée) de Une aussi longue absence pour 55 euros. Vous me direz que c'est plutôt raisonnable comparé aux 333 euros demandés par un autre petit malin pour La dixième victime, mais n'empêche, le DVD de ce film (Palme d'Or à Cannes), il est plus que temps qu'il sorte !


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De verdun, le 13 novembre 2015 à 19:20
Note du film : 5/6

SNC vient de l'éditer en dvd, dans une copie magnifiquement restaurée qui rend pleinement justice à l'oeuvre.

Et c'est un très beau film, tant dans son histoire très émouvante (la plus belle contribution de Marguerite Duras au cinéma ?) que dans sa forme. On peut observer quelques longueurs, inévitables eu égard au sujet, l'attente de la principale protagoniste. La photo est belle, le cinémascope utilisé au mieux de ses possibilités. La chanson de Georges Delerue, "trois petites notes de musique" reprise un an plus tard par Montand a marqué les esprits à juste titre. Mais ce qui emporte l'adhésion est sans doute ce montage atypique, domaine où Henri Colpi s'était bâti une réputation avant de passer à la mise en scène.

Le couple Georges Wilson- Alida Valli est lui aussi parfait de sobriété et d'émotion.

Un film atypique dans le paysage cinématographique français de 1961, ni vraiment typique de la qualité française, ni vraiment typique de la nouvelle vague. Un film inclassable primé, admiré, oublié avant de renaître à présent, en celà comparable à Les dimanches de Ville-d'Avray, sorti à la même époque.

Une admiration méritée tant ce film est une réussite cinématographique.


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De Impétueux, le 1er février 2016 à 13:16
Note du film : 5/6

Peut-être une toute petite déception lorsque le film s'achève, vite effacée parce que quelques heures et quelques jours plus tard, la magie des images revient et le talent exceptionnel des interprètes principaux comme la capacité d'Henri Colpi de capter l'atmosphère de ce début du mois d'août à Puteaux (ou plutôt à Issy ?) où, juste en face, sur le fleuve, les usines Renault de l'Île Seguin se sont vidées…

Immense succès de Trois petites notes de musique, la chanson écrite par Georges Delerue sur des paroles de Colpi lui-même et interprétée par la grande Cora Vaucaire, la voix de La complainte de la butte dans le French cancan de Jean Renoir, Trois petites notes de musique sur quoi dansent Thérèse Langlois (Alida Valli) et celui qui fut peut-être – sans doute ? – son mari (Georges Wilson). La mélodie, les paroles sont profondément à l'image du film : mesurées, tristes, nostalgiques, sans attente, mais sans désespoir.

Il ne se passe rien, dans le café de Thérèse, d'abord parce qu'il ne s'y passe jamais rien, puis parce que c'est l'été qui pèse. Il y a quinze ans que le mari de Thérèse a disparu dans les horreurs de la fin de la guerre ; elle s'y est presque habituée, a, de ci, de là, des amants de passage ; en ce moment, c'est Pierre (Jacques Harden), un camionneur qui voudrait bien que leur aventure aille plus loin et s'installe dans la durée. Mais un clochard aux yeux tristes passe désormais devant le bistrot et Thérèse imagine que c'est son mari disparu, ou le reconnaît, ou on ne sait quoi.

Intrigue minimale. Que veut Thérèse, en fait ? Elle a sans doute envie de s'évader de sa vie calme, tranquille, chaque matin répétée : vivre une histoire, revenir dans le passé, faire en sorte que sa paisible existence d'aujourd'hui se donne l'apparence de que qu'elle aurait pu être si… Si Albert Langlois, son mari disparu revenait ; si c'était lui, vraiment, le clochard, que ne reconnaissent pourtant pas les gens de la famille appelés en secours ; et surtout si quinze ans n'avaient pas passé, irrémédiables et définitifs. Ce clochard aux yeux doux mais qui est si loin du monde et qui ne veut surtout pas y revenir va-t-il ouvrir la porte de ses secrets lorsque Thérèse lui donne ce fromage rare qu'il aimait, fait jouer les airs d'opéra qu'il chantait ? Rien du tout : il est parti, il n'est déjà plus là, il est sur l'autre rive.

C'est Marguerite Duras qui a écrit et dialogué le film, qui est ensuite allée chercher Colpi pour le réaliser : on y trouvera ses tics, ses pontifiances de langage, son goût pour la lenteur et l'ennui. C'est sûrement trop écrit, de façon moins insupportable que dans Moderato cantabile ou dans L'année dernière à Marienbad et quelquefois trop désarticulée, mais il y a des ambiances qui marquent et qui, quelquefois donnent juste ce qu'il faut de tristesse irréparable.


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