C'est complétement idiot, mais l'idiotie, dans le genre, n'est pas toujours dirimante. Ce qui l'est, c'est l'ensemble. Je ne sais comment mieux faire que me répéter : rien à sauver !
Tout à fait d'accord. C'est un des pires films de ma vidéothèque. A son propos, j'ai coutume de parler de "poison cinématographique" (référence aux "poisons alimentaires" du Schpountz). Et même en étant "fortifié… vacciné… blindé", c'est inregardable.
Décidément plus je lis votre entêtement à vous obstiner à regarder les abominations de Fernandel plus je pense qu'il fut placé bien haut sur l'échelle du cinéma à une époque.
L'homme était paraît-il un salopard assez régulier…
Si l'on enlève deux trois bonnes comedies années 60. Les Don Camillo, le prestige que lui apporta Pagnol
que retenir de ce Méditerranéen dont même Galabru
avait trouvé la présence "lourde" et qui ne pensait qu'au fric en règle générale.
Et puis se complaisant dans ces nanars il ne m'est guère sympathique !
A l'inverse de Bourvil qui s'efforçait hors écran d'être un brave type malgré sa collection à lui aussi de rôles de deficients.
Ah oui, mais non… J'assume être Fernandelophile !
Mais il y a dans sa filmo quelques bouses bien fumantes.
En tapant ces mots, je pense aussi à Tricoche et Cacolet (1938).
Comment nier, Frétyl, que notre Fernandel national a joué dans une très grande quantité de nanards indéfendables ? Comme Louis de Funès
(que vous appréciez plus que moi, je crois) dès qu'il accéda au vedétariat, comme Jean Gabin
lorsqu'il se mit en roue libre ?
Et c'est vrai aussi que même dans les meilleurs de ses films, il a des tics d'expression et de jeu qui fatiguent souvent. Il arrive quelquefois à m'agacer dans ce chef-d'oeuvre cruel de Claude Autant-Lara, L'auberge rouge
ou dans la farce méchante désabusée de Crésus
de Jean Giono.
Il était avide d'argent ? Bah, qu'est-ce que ça peut nous faire ? Grisé par la fortune ? Vous ne le seriez pas si on vous faisait des ponts d'or et si vous aviez été un peu juste enfant et adolescent ? Désagréable sur les plateaux ? Mais Jean Gabin l'était, Lino Ventura
aussi et tant d'autres… Est-ce que le fait de savoir que Michel Simon
avait des pratiques sexuelles (!!) dégoûtantes m'empêche de l'apprécier ?
Beaucoup de mauvais films, oui, bien sûr… Et tant de bons ! Vous avez cité ce qu'il a tourné avec Marcel Pagnol (et il n'y a pas que les provençalades, il y a aussi Topaze)
eet les Don Camillo.
Et, en plus des deux films cités plus haut, des gentils agréables moments de type François 1er,
Le fruit défendu,
Le mouton à cinq pattes,
que dites-vous de Fric-frac,
de L'armoire volante,
de Meurtres ?,
du Diable et les dix commandements,
de L'homme à l'imperméable,
de La vache et le prisonnier,
du Voyage à Biarritz,
de Heureux qui comme Ulysse
…
On peut être réticent à ce jeu outré, on peut ne pas avoir envie de regarder toute la filmo. Mais avoir des réticences sur Fernandel….
Des films que vous avez cité seul Le Fruit Defendu, Meurtres ?,
Heureux qui comme Ulysse,
La vache et le prisonnier
me conviennent partiellement.
Vous citez également L'auberge rouge mais n'est-ce surtout pas pour le sarcastisme de Bost et Autant Lara
qu'on le regarde encore.
Je crois en fait que ces quelques films étaient pétris dans des atmosphères de drame qui convenaient mieux aux excès d'un Fernandel, acteur pénible.
Je vous conseille même Le voyage du père.
Pour le reste ou êtes vous allé chercher que je porterai à De Funes une estime haut dessus de la moyenne. Attendez un peu que je m'en prenne à Rabbi Jacob à La grande vadrouille,
au Tatoué,
à Oscar
vous y verrez mon venin…
Ne comparons pas Gabin ou Ventura
qui cherchaient généralement le perfectionnisme à ces gens foutres !
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