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Filmographie

Voici les films auxquels Etablissements Louis Aubert a participé. Vous pouvez compléter ou corriger cette filmographie.

Ordre : (Par date) (Par titre)
Rôle de Etablissements Louis Aubert : (Tous) (Société de production) (Producteur)

1928
Peau de Pêche, le retour à la terre (Cinéma) – Réal. Jean Benoît-Lévy, Marie Epstein – Blanche Baume, Jimmy Gaillard, Denise Lorys

Un petit citadin traînant au hasard des rues trouve un bijou perdu à la sortie d'un grand mariage. Il le rapporte à la mariée qui devient sa fée bienfaitrice. Elle le sort du taudis où le tenait une m […]

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1928
Minuit, place Pigalle (Cinéma) – Réal. René Hervil – Nicolas Rimsky, François Rozet, Renée Héribel

Prosper, maitre d'hotel du Flamant Rose, part a la retraite. Les jours lui semblent long et il s'ennuie. Il retourne au Flamant Rose, comme client, et s'y ruine peu a peu…

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1925
Comment j'ai tué mon enfant (Cinéma) – Réal. Alexandre Ryder – Jacqueline Forzane, Sylvia Grey, Max de Rieux

Dominique pourtant élevé avec d'infinies précautions, est un garcon indécis hésitant entre l'affection amoureuse qu'il ressent pour Lolita, et l'exemple que lui donne un jeune prètre. La famille s'inq […]

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1924
La Princesse aux clowns (Cinéma) – Réal. André Hugon – Huguette Duflos, Charles de Rochefort, Magda Roche

Le jour des fiançailles de Michel de Georland et de la princesse Olga, la révolution éclate. Le fiancé disparaît. Olga s'enfuit à Paris. Peu après elle a la stupéfaction de découvrir sous la défroque […]

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1923
Le Double piège (Cinéma) – Réal. Gaston Roudès – Pierre Stéphen

Deux célibataires, bien décidés a ne jamais se marier, Etienne et Philippe, vivent ensemble. Par sa tante, Étienne fait la connaissance d'une jeune fille qu'il présente a son ami comme sa femme puis l […]

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1922
Roger la honte (Cinéma) – Réal. Jacques de Baroncelli – Rita Jolivet, Gabriel Signoret, Maggy Théry

L'industriel Roger Laroque a besoin d'argent frais pour son usine. Sa femme et sa fille, abusées par une similitude de vêtements, le croit assassin de son créancier.
Accusé, Laroque se tait pour ne pa […]

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1921
L'Atlantide (Cinéma) – Réal. Jacques Feyder – Jean Angelo, Stacia Napierkowska, Georges Melchior
DVD Z2 : sorti
Saint-Avit retrouve son bataillon et raconte son aventure: avec Morhange, ils se sont retrouvés prisonniers de la belle Antinéa, reine de l'Atlantide qui lui a ordonné de tuer son ami. Il a réussi à f […]

1 message
1920
Le Dossier 33 (Cinéma) – Denise Weill, Nick Winter

Winter, l'as des détectives, est chargé par un diplomate, d'enquêter sur la disparition d'un dossier important. Après avoir soupçonné un vieil ami de celui qui l'emploie, et le fils de ce dernier, Win […]

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1919
Sa Majesté le chauffeur de taxi (Court-Métrage) – Réal. Luitz-Morat – Felix Galipaux


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Biographie

Félix de son véritable prénom, Louis Aubert est véritablement l'homme heureux du cinéma français des années vingt. Avec Jean Sapène et Bernard Natan, il fait partie des hommes nouveaux qui, au sortir de la guerre, assurent la relève d'une industrie cinématographique française marquée par un net ralentissement d'activité et par le retrait progressif des deux géants d'avant-guerre, Pathé et Gaumont. Nettement plus influent que Natan, mais beaucoup plus discret que Sapène, Aubert occupe une place à part dans le paysage cinématographique français des années vingt, qu'il doit à l'originalité de son parcours, de la distribution à la production. Né en 1878, il a à peine trente ans lorsqu'il prend la direction d'une maison parisienne de distribution, en 1908, au moment où, sous l'impulsion de Pathé, la vente des films est remplacée par leur location et où émerge un secteur indépendant de la distribution. En 1911, il fonde les Établissements Louis Aubert qui, malgré la diversification du groupe au cours des années vingt, resteront le fer de lance de sa politique industrielle. Aubert est l'un des principaux distributeurs français des années dix et vingt. Ses programmes présentent les films des plus grandes sociétés italiennes, danoises, et même allemandes et américaines, avant que celles-ci ne choisissent d'implanter directement des agences en France. Dès 1910, cependant, Aubert comprend la nécessité, pour développer son entreprise de distribution, de contrôler un réseau d'exploitation. Il commence par acquérir un cinéma de la rue de Charonne, à Paris ; c'est le point de départ de ce qui constituera dans les années vingt un des principaux circuits de salles français, bâti grâce à une politique d'acquisition audacieuse à une époque où l'exploitation est un secteur fragile. C'est ainsi qu'entre 1925 et 1928, il rachète à Serge Sandberg la plupart de ses grandes salles parisiennes, ce qui lui permet de constituer l'Omnium Aubert, une filiale spécialisée dans l'exploitation. À la fin de la décennie, ce circuit, réparti entre sept sociétés, est constitué de vingt salles, totalisant près de 28 000 places. Il s'agit essentiellement de très grandes salles (quinze d'entre elles ont plus de 1 000 places) parisiennes, mais le circuit Aubert est également présent à Lyon, Marseille et Bruxelles. Elles font partie des établissements les plus fréquentés dans les années vingt, avec un taux de remplissage d'environ 80 % en 1927 et un chiffre d'affaires global de 30 millions de francs, pour un capital de 10 millions. Aubert ajoute en outre à cette activité d'exploitant celle de fabricant de matériel de projection et de tirage. Le projecteur « N. M. Aubert », présenté en 1928, est ainsi salué par la presse spécialisée comme un des meilleurs d'Europe, et notamment l'un des plus silencieux. Les recettes de ses activités de distribution et d'exploitation permettent rapidement à Aubert d'investir dans le secteur de la production. Il le fait cependant avec parcimonie, cette branche d'activité étant, de loin, la moins rentable. Sa formule de prédilection est celle de la co-production avec des réalisateurs-producteurs indépendants, comme Pierre Marodon (la Chambre du souvenir, 1920, et Salammbô, 1924), André Hugon (la Princesse aux clowns, 1925) ou Donatien (Mon curé chez les riches et Mon curé chez les pauvres, 1925, et Simone, 1926), auxquels il sert aussi de distributeur. De la fabrication de matériel à l'exploitation, Aubert est donc présent à tous les maillons de la chaîne. Celui de la production est cependant son point faible, qui l'empêche de rivaliser avec la société des Cinéromans de Jean Sapène. Aubert, en effet, ne possède pas de studio, et ne peut donc pas entreprendre une politique rationalisée et programmée de production de films. La croissance économique de son groupe lui donne les moyens, à partir de 1927-1928, d'envisager son extension. Entre temps, il a acquis une place stratégique au sein de la corporation. Vice-président de la Chambre syndicale française de la cinématographie dès 1910, il en devient président en 1926, après la tentative manquée de Jean Sapène pour mettre la main sur ce puissant organisme corporatif. C'est donc sous son mandat, et en partie grâce à ses talents de diplomate, que s'effectuent le rapprochement avec les pouvoirs publics et l'élaboration, en 1927-1928, de la nouvelle législation du contrôle des films et des projets de contingentement. Il gagne ainsi la confiance de l'administration publique et devient même, en 1926, conseiller du commerce extérieur auprès du ministre du Commerce et de l'Industrie. C'est pourtant à la fin de 1928, au moment où il s'apprête à présenter glorieusement le premier film français en partie sonorisé (l'Eau du Nil, de Marcel Vandal) et la superproduction nationale de l'année (la Merveilleuse vie de Jeanne d'Arc, de Marco de Gastyne), qu'il se démet de ses fonctions à la tête de la Chambre syndicale, au profit du producteur Charles Delac. Cette démission s'explique par ses choix industriels, qui prennent à la fin des années vingt une ampleur particulière. Dès la fin de 1928, en effet, Aubert prépare la fusion de son groupe avec la Franco-Film de Robert Hurel, société de production et de distribution en pleine ascension. La Franco-Film, propriétaire des vastes studios de la Victorine, à Nice, vient ainsi de passer un accord avec Gaumont pour l'exploitation de ses salles, et d'acquérir en outre la Société Cinématographique Monopole, propriétaire d'une dizaine de salles à Lyon et dans les grandes villes du Midi. Elle a aussi passé des accords de distribution importants avec des firmes américaines, allemandes et britanniques. De son côté, courant 1929, Aubert réunit toutes ses sociétés d'exploitation dans une seule firme, l'Omnium Aubert, et porte le capital de son groupe de 10 à 25 millions de francs, avant de fusionner avec cet allié de choix en octobre. Le groupe ainsi formé, Aubert-Franco-Film, dispose ainsi d'un des meilleurs réseaux de distribution, d'un parc de 51 salles à Paris et en province, et de studios susceptibles de servir de base à une politique de production systématique. La concentration verticale est réalisée, et on assiste aux premiers pas d'une major française constituée sur le modèle hollywoodien. C'est dans les mois qui suivent la constitution d'Aubert-Franco-Film que la machine s'emballe, avec l'accélération des négociations entre le nouveau groupe et la société Gaumont, qui aboutiront, en juin 1930, à la création du supergroupe Gaumont-Franco-Film-Aubert (GFFA). C'est aussi ce moment que choisit Aubert pour quitter la direction de son groupe. Désormais englobé dans un processus qu'il ne maîtrise plus, il s'écarte définitivement de l'activité cinématographique. Ses pas le mènent alors vers une carrière politique modestement entamée, dans les années dix, comme conseiller municipal de Talmont, en Vendée, dont il deviendra député dans les années trente. Sa trajectoire originale et son ascension constante durant les années vingt font de Louis Aubert un capitaine d'industrie hors du commun. Son départ subit, en 1929, contribue à l'identifier davantage encore à cette décennie des possibles.

Texte : « A », 1895, n°33, Dictionnaire du cinéma français des années vingt, 2001, En ligne, mis en ligne le 26 juin 2006. URL : http://1895.revues.org/document88.html. Consulté le 22 septembre 2008.

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