90 minutes déroulés à toute vitesse, d'une densité exceptionnelle d'images, de sons et d'idées : scénario (échappant constamment aux poncifs de son époque), mise en scène, montage, interprétation, photographie, admirables. La modernité de Vera Cruz, avec ses plans parfois très courts, son dynamisme forcené, sa brutalité frontale à peine contenue, ses ruptures de ton et de rythme, frappe le spectateur. Robert Aldrich et ses collaborateurs modulent le rythme du récit pour brosser à la perfection le portrait d'individus et d'une société complexe.
Admirable également Denise Darcel (la parisienne émigrée un temps à Hollywood, qui détonne avec des répliques en français), tenant la dragée haute à un casting étourdissant : Gary Cooper, Burt Lancaster mais aussi Ernest Borgnine, Charles Bronson, Henry Brandon, Cesar Romero, Jack Elam, Sara Montiel. Les aspects sonores (musique -magnifique- et bruitage) sont au même niveau que les aspects visuels (photographie en cinémascope de Ernest Laszlo, gérant à la perfection les extérieurs et les intérieurs). Une parenté évidente avec le cinéma à venir de Sam Peckinpah.
J'ai moi aussi tout de suite adhéré a ce super western, j'adore la prestation de Burt Lancaster à son sommet dans ce film, mais ce que j'ai préféré c'est le duel final entre Joe et Ben les deux copains avec la prestation de Gary Cooper qui a les larmes aux yeux (superbe scène)…..
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