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"Ma seule amie c'est mon flingue"


De Impétueux, le 21 novembre 2013 à 19:37
Note du film : 5/6

J'irais volontiers jusqu'à comparer Full metal jacket, avant-dernier film de Stanley Kubrick et Barry Lyndon (le film que tout le monde apprécie) sous l'aspect de la perfection formelle et de la beauté picturale des images (et peut-être aussi, mais là je fais de la provocation, de l'absence d'intérêt de l'intrigue).

Beauté picturale évidente et sans doute plus compliquée à susciter que ne l'ont été les tableaux de la société du 18ème siècle, des salles de jeu du Saint Empire et des prairies de la verte Angleterre. Parvenir à créer une esthétique à partir d'un parcours du combattant particulièrement exigeant, d'une chambrée austère, de la plaine des Jarres balayée par un tireur fou, d'un décor urbain souillé d'incendies et de fumées noires est tout de même un sacré défi, sans doute réalisable par le seul Kubrick.

Tout le monde s'est naturellement étonné de la différence apparemment considérable entre les deux segments du film, celui de l'entraînement des Marines à Parris Island et celui de leur combat sur le terrain, dans cette guerre absurde, incomprise par l'opinion publique et rejetée par elle, sur un territoire où les États-Unis avaient beaucoup moins à faire que la France, abandonnée par eux à Dien Bien Phû, et y subissant un traumatisme dont ils se remettent à peine. Mais cette apparence d'absurdité dans la composition du film donne précisément un parfait éclairage à l'enlisement terrifiant dans un pays inconnu, pour un combat sans espérance, dans une boue toujours poisseuse.

Guignol (Matthew Modine) n'étant, d'évidence, par la relative pâleur de son personnage, qu'un lien assez friable entre les deux parties, quelles sont les deux vraies vedettes du film ? Évidement le sergent instructeur Hartman (Lee Ermey) et Grosse baleine (Vincent D'Onofrio) ; notons que l'un et l'autre n'étaient pas acteurs professionnels avant le tournage, ce qui permet de jauger l'invraisemblable capacité de Kubrick à hausser des inconnus à la hauteur de ses ambitions. Notons aussi qu'ils n'apparaissent que dans la première partie et que leur disparition, après la césure, laisse une impression de vide et de chaos naturellement recherchée par le réalisateur, qui est exactement celle du merdier (The short timers) titre du roman de Gustav Hasford) dont Full metal jacket est très lointainement adapté.

Est-ce un film antimilitariste ? Pourquoi le serait-il ? L'entraînement des Marines (qui sont des engagés volontaires dans une Arme d'élite) n'est pas différent de ceux que la télévision nous montre périodiquement pour être celui des Légionnaires, du GIGN ou du Raid ; certains camarades militaires m'ont même dit que certaines unités spéciales (par exemple, en France, le 13ème régiment de Dragons parachutistes), connaissaient des exercices beaucoup plus durs. Et l'enseignement – pour le moins pittoresque – du sergent Hartman vise à préparer des combattants aux pires conditions de guerre.

La guerre, précisément. Full metal jacket est-il un film contre la guerre ? Va savoir ! Selon le co-scénariste Michael Herr, ancien correspondant au Vietnam, ce n'était pas du tout l'intention de Kubrick qui s'attachait bien davantage à essayer de représenter la réalité du combat ; ce que vivent Guignol et ses camarades, c'est un peu ce que voit Fabrice del Dongo, à Waterloo au début de La chartreuse de Parme ou ce que dit de la vie Shakespeare dans Macbeth : c’est une histoire pleine de bruit et de fureur, racontée par un idiot, et qui ne signifie rien.

Et pour qui en douterait, voilà la glaçante séquence finale, ces petits gars du Wisconsin, de l'Alabama ou du Texas qui marchent dans le crépuscule sur fond d'incendies, la peur au ventre, et qui pour se rassurer, revenir un peu au pays de l'Oncle Sam et au pays de leur enfance, chantent le générique du Mickey mouse club.

L'enfant est le père de l'homme, comme dit l'autre…


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Avis


De droudrou, le 15 novembre 2007 à 18:08
Note du film : 5/6

Après révision et nettoyage des avis qui se sont succédés sur le fil de ce film, je rétablis le cours des échanges.

De fretyl, le 11 novembre à 22:05 – Note du film : 6/6 C'est la deuxième fois que Stanley Kubrick porte une charge contre l'armée après Les sentiers de la gloire. Avec lui l'antimilitarisme ne se résume pas à une caricature mais à une succession d'anecdotes et de détails faisant de son film une oeuvre humaniste.
Un peu comme dans Voyage au bout de l'enfer, le film se déroule en trois parties :
La première décrit l'entraînement des marines par un militaire borné et haineux donné sur un ton à la fois comique et terrifiant.
La deuxième partie montre le quotidien de la petite troupe formée qui attend à Da-Nang de partir en guerre.
Et la troisième montre enfin l'offensive du Têt et le soudain dégoût de la guerre de la part des soldats lorsqu'ils tuent une jeune Viêt-Cong.
Le film refuse toutes les représentations habituelles de la guerre. C'est un constat sec, sans emphase et sans moralisme de l'absurdité et de l'horreur. L'absence de message, tout comme l'épure de la réalisation font de ce film une oeuvre physique implacable.
Arte diffuse en ce moment un cycle Stanley Kubrick à ne pas rater jeudi Dr. Folamour.

De Impétueux, le 11 novembre à 23:26 – Note du film : 6/6 C'est tout de même irritant de lire, sur un film aussi difficile, des réflexions (?) aussi puériles et simplistes…
Je ne crois pas, jeune analphabète, que vous ayez jamais perçu le dixième de la complexité de la pensée de Kubrick ; mais comme vous avez – tout de même ! – le bon goût d'apprécier, je n'éradique pas.
Néanmoins, réfléchissez un peu à la profondeur de ce que veut dire cet immense réalisateur : que Joker porte sur son casque à la fois la rune de vie et l'inscription Born to kill ne vous fait pas percevoir l'inanité de ce que vous écrivez ? Vous vous croyez dans un Boisset, niquedouille ambulante ?

De fretyl, le 12 novembre à 00:39 – Note du film : 6/6 Bien sur que non ! Boisset est un réalisateur politique qui donne son avis sur un certain nombre de choses. C'est ce que lui reprochent ses détracteurs.
Si vous me croyez idiot au point de ne pas comprendre la subtilité du cinéma de l'auteur en question et de ne pas faire la différence entre un Boisset et un Kubrick, détrompez-vous ! supprimé – hors propos
Kubrick est un cinéaste passionnant mais il serait déraisonnable de chercher dans son oeuvre des vérités, une portée et des sous textes qui n'y sont pas. Full Metal Jacket est le récit d'une absurdité.
Ce n'est jamais une thèse que nous lance ce cinéaste mais une vision : une vision de cinéma par rapport au reste du monde. Ici, il s'agit, d'abord et avant tout, d'une réflexion sur le rapport de l'individu à la violence professée par ce groupe dont l'hystérie rassurante ne peut longtemps dissimuler le nihilisme de la situation. Nous ne sommes pas dans une charge contre l'armée Américaine ou dans les clichés patriotiques sur la guerre du Vietnam, mais dans un film féroce contre l'homme.
Cela s'appelle l'effet KUBRICK !

De droudrou, le 12 novembre à 08:13 – Note du film : 5/6 Tu suis vraiment sûr de ce que tu avances ?
Petite question : tu as effectué ton service armée ?
supprimé – hors propos

De Impétueux, le 12 novembre à 11:25 – Note du film : 6/6 supprimé – hors propos

De Steve Mcqueen, le 12 novembre à 15:17 supprimé – hors proposnéanmoins, je me permets de conserver l(..)

De silverfox, le 12 novembre à 17:05 – Note du film : 4/6 supprimé – hors proposnéanmoins, je me permets de conserver l(..)

De fretyl, le 12 novembre à 18:14 – Note du film : 6/6 Et si on parlait du film au lieu de se moquer de moi !

De silverfox, le 12 novembre à 18:28 – Note du film : 4/6 supprimé – hors proposnéanmoins, je me permets de conserver l(..)

De fretyl, le 12 novembre à 18:36 – Note du film : 6/6 supprimé – hors propos
Mais pitié arrêtons de parler de moi et parlons des films.

De Arca1943, le 12 novembre à 18:55 supprimé – hors propos

De fretyl, le 12 novembre à 19:06 – Note du film : 6/6 supprimé – hors propos
On parle de moi ou du film ?

De Arca1943, le 12 novembre à 19:08 supprimé – hors propos
Mais oui, parlez donc du film, que je n'ai pas revu depuis sa sortie…

De starlight, le 12 novembre à 18:59 supprimé – hors propos [starlight nous réécrit à sa manière film id=1988La bible[/film] ]
Essayons de nous recentrer vers l'éthique de ce site.

De silverfox, le 12 novembre à 19:33 – Note du film : 4/6 supprimé – hors propos

De Impétueux, le 12 novembre à 19:46 – Note du film : 6/6 supprimé – hors propos Impétueux nous parle du fil d'Ariane…

De droudrou, le 12 novembre à 19:33 – Note du film : 5/6 Soyons sérieux…
Je reviens sur le film et vais poser quelques questions à notre ami Frétyl.
Simon, tu dis :
La première décrit l'entraînement des marines par un militaire borné et haineux donné sur un ton à la fois comique et terrifiant.
Est-ce que tu es certain de ton propos à ce sujet ?
La deuxième partie montre le quotidien de la petite troupe formée qui attend à Da-Nang de partir en guerre.
Pas de remarque particulière si ce n'est que Kubrick nous souffle le chaud et le froid quant à cette "guerre" où, après la formation reçue, chacun découvre l'environnement bizarroïde et l'ambiance de ce conflit assez particulière. D'un côté, on aurait presque l'impression d'une fête foraine avec les filles faciles prêtes à tout pour gagner quelques sous et de l'autre, là, vraiment, ces militaires bornés aussi caractéristiques dans leur approche à la fois du conflit et des hommes. L'homme est de la chair à canon et si tu prends (dans les films disponibles de Kubrick) Les sentiers de la gloire, Dr. Folamour, Barry Lyndon et Full metal jacket sans omettre Spartacus où tu as cette constante dans cette défaite cuisante infligée par les esclaves (des sous-hommes) à l'armée romaine (des surhommes !) appuyée par la fameuse scène du bain entre Tony Curtiss et Laurence Olivier où l'un utilise l'autre pour son plaisir…
Et la troisième montre enfin l'offensive du Têt et le soudain dégoût de la guerre de la part des soldats lorsqu'ils tuent une jeune Viêt-Cong.
En es-tu si sûr là encore et si tu en étais vraiment certain, à quoi servent les dernières images du film quand tout un chacun chante la chanson de "Mickey Mouse"…
Simon ! Je me fiche des fautes, hors propos ! Mais tu me fais une réponse quant à chacune de mes interrogations…

De fretyl, le 12 novembre à 21:30 – Note du film : 6/6 supprimé – hors propos

De droudrou, le 13 novembre à 07:46 – Note du film : 5/6 supprimé – hors propos

De Steve Mcqueen, le 13 novembre à 12:52 Pour en revenir au film, comme le souhaite Impétueux, je dirai qu'il est assez surestimé, comme plusieurs films de Kubrick (et je sens que je vais me faire incendier en disant çà…)
C'est un cliché d'opposer les pro-Kubrick, qui célèbrent sa capacité à aborder les genres les plus variés (pour livrer sur le sujet LE film soi-disant définitif – science fiction avec 2001, reconstitution historique avec Barry Lyndon, satire sociale avec Orange mécanique), sa maîtrise technique – effectivement – bluffante (admirable gestion de l'espace, plans géométriques, mise en scène ample sans être emphatique) et les anti-Kubrick, qui lui reprochent l'aspect -volontairement- froid de ses films, la fadeur -délibérée- de ses interprètes et l'absence -apparente- de "message".
Kubrick est un misanthrope qui enregistre le comportement des hommes comme un scientifique qui observe une bactérie au microscope. Ses films sont froids, glacés, quasiment cliniques. C'est une vision qui n'est pas la mienne et je la respecte. Mais il n'y a strictement aucune implication possible du spectateur, aucune émotion, aucune vie. Ses films sont de beaux objets lisses, formellement irréprochables et émotionnellement vides. Doit-on, pour montrer des comportements inhumains, livrer des films déshumanisés ?
Pour en revenir à "Full metal jacket", je dirai que c'est une suite de morceaux d'anthologie artificiellement reliés entre eux, à coup d'ellipses incongrues. Après le suicide de d'Onofrio baleine, on passe directement à la guerre sur le terrain. Aucune réaction sur ce qui vient de se passer, aucune prise de position. Kubrick, là encore, choisit de montrer au lieu de démontrer -louable intention- mais la séquence perd de son impact car les personnages en question ont été présentés comme des pantins (manipulés par un marionnettiste virtuose). Le scénario est une suite de séquences répétitives, censées représenter la monotonie de la guerre, mais est-il besoin de livrer des films ennuyeux pour montrer le désoeuvrement ?
La fadeur -délibérée- de Modine Joker est exaspérante (comme l'est celle de Ryan O'Neal dans Barry Lyndon, celle de Keir Dullea dans 2001 et celle du couple Cruise/Kidman dans Eyes wide shut. D'ailleurs le seul personnage marquant de l'oeuvre de Kubrick est Hal, l'ordinateur de 2001, preuve que Kubrick attache plus d'importance aux machines qu'aux humains). Le film se clôt sur la séquence époustouflante du sniper, admirablement filmée, montée. Au final c'est un bon film de guerre, qui n'arrive pas à la cheville d' Apocalypse now ou Deer Hunter.
Kubrick vivait en ermite, réfugié dans sa tour d'ivoire ultra sécurisée. Ca ne me pose aucun problème, sauf que cette posture d'artiste limite "autiste" constitue l'armature de ses films. Comme je l'ai dit plus haut, la perfection visuelle s'accompagne chez lui d'une extrême froideur. Les seuls film de Kubrick que j'apprécie sans réserves sont "2001", car ici la désincarnation de la mise en scène et des personnages sert parfaitement le sujet, Les sentiers de la gloire, admirable pamphlet contre la bêtise humaine et Spartacus, selon moi le plus beau péplum jamais tourné (preuve que Kubrick peut parfaitement s'accommoder de conditions de tournage plus difficiles, remplaçant Anthony Mann au pied levé, contraint de respecter un budget, un planning et de composer avec un acteur difficile, c'est à dire Kirk Douglas -qui livre au passage l'une de ses plus belles interprétations- et non pas des acteurs soumis à sa tutelle ( et plutôt fades, choisis car n'étant associés à aucun grand rôle, pouvant ainsi être modelés à son gré ?)
En revanche j'ai trouvé que la satire dans "Docteur Folamour" tournait à la farce, pour un résultat final qui, toujours selon moi, frise le grotesque. Et que dire de "Barry Lyndon" ? Beauté plastique, photo somptueuse, musique magistrale, mais au service de quoi ? La banale ascension d'un jeune intriguant au 18 ème…
Dans Orange mécanique, Kubrick va beaucoup trop loin dans l'absurde et le grotesque, à tel point que la satire sociale s'en trouve considérablement amoindrie ( curieux paradoxe d'un cinéaste qui en fait soit trop, soit pas assez).
Dans Shining, comme le notent judicieusement Coursodon et Tavernier, Kubrick livre un véritable patchwork qui tente de résumer tout le cinéma d'horreur qui a précédé (livrant au passage un film là encore formellement somptueux, avec d'amples mouvements de caméra qui explorent les couloirs avec une rigueur quasi-géométrique, mais également un film hétérogène, artificiel, avec un dénouement incompréhensible).
Quant à Eye wide shut, le brio de la mise en scène ne masque pas une réflexion d'une consternante banalité sur l'(in)fidélité du couple, handicapé par des scènes de partouze ultra kitsch et l'interprétation catastrophique du couple Cruise/Kidman).
Pour conclure je dirai que Kubrick est un cinéaste plus intéressant pour les analyses qu'il suscite que pour la qualité intrinsèque de ses films. C'est incontestablement un visionnaire dont la conception pessimiste du monde ne s'est -j'espère- pas encore réalisée.

De Arca1943, le 13 novembre à 15:02 « En revanche j'ai trouvé que la satire dans "Docteur Folamour" tournait à la farce, pour un résultat final qui, toujours selon moi, frise le grotesque. »
Non, sans blague, vous avez trouvé que Dr. Strangelove tourne à la farce, que ça frise le grotesque? Mais bravo, quelle perspicacité ! Ça me rappelle une critique de La Grande pagaille que j'avais dénichée chez les bornés des censuré : "Est-ce la présence d'Alberto Sordi ? On dirait que le film hésite constamment entre la comédie et le drame." Non, tu ne me dis pas !

De Steve Mcqueen, le 13 novembre à 15:06 Très facile d'isoler une phrase dans un texte, sortie de son contexte. Ca fait plaisir de voir que quand on essaye de construire un texte un minimum rédigé et argumenté, les thuriféraires de Kubrick montent au créneau pour laver l'affront à coup d'arguments vaseux. censuré – respect du site.

De Arca1943, le 13 novembre à 15:16 Votre phrase n'est pas citée hors contexte. Remettez-la dans le contexte et elle veut dire exactement la même chose, le sens n'en est pas altéré. La même chose est vraie pour la citation sur La Grande pagaille, qui n'est qu'un exemple parmi beaucoup d'autres. Par ailleurs, comme il vous sera facile de le vérifier sur le fil de Barry Lyndon, je ne suis pas un thuriféraire de Kubrick. Simplement, quand je vois quelqu'un qui, au sujet d'une comédie satirique, écrit qu'elle "tourne à la farce" et "frise le grotesque" alors que c'est justement le but de la manoeuvre, il est normal que je me demande si ce quelqu'un comprend ce qu'est une satire et même ce qu'est l'humour. Mais tout s'éclaire : vous êtes du côté des censuré

De Steve Mcqueen, le 13 novembre à 15:24 Je comprends la satire quand elle n'est pas ridicule (Docteur Folamour est une satire grossière et foutraque de la folie du pouvoir, mais comme c'est délibérément grossier et foutraque c'est forcément génial, visiblement) et l'humour quand il est un peu plus fin. Les messages que j'ai laissés sur les forums du "Mépris" et de "L'ombre d'un doute" ne me semblent pas montrer une grande admiration pour les censuré sans pour autant considérer tous leurs rédacteurs comme des "bornés" comme vous semblez le faire. Et il me semble que je m'appuie sur Coursodon et Tavernier, mais eux aussi sont sûrement "bornés".

De Arca1943, le 13 novembre à 15:48 « Les censuré sans pour autant considérer tous leurs rédacteurs comme des "bornés" comme vous semblez le faire. »
Mais non, mais non, je suis sûr qu'il y a des exceptions à la règle ! Simplement, j'ai en tête la liste de mes films de prédilection – ainsi toute une kyrielle de comédies à l'italienne du début des années soixante comme Le Fanfaron et tant d'autres – et aussi celle des establishments critiques qui les ont démolies (quand ils ont daigné en parler) à leur sortie. Je trouve curieux ce système de deux poids, deux mesures, qui voudrait qu'on attaque et démolisse les films, mais pas les critiques.

De Joachim DuBallai, le 13 novembre à 17:46 Suit une intervention que j'ai supprimée dans la mesure où elle n'a pertinemment pas sa place sur le fil et sur le site mais dont je comprends l'apparition dans la mesure des propos que nous échangeons. Bien rédigée elle aurait pu être plus vulgaire…

De silverfox, le 14 novembre à 07:50 – Note du film : 4/6 Y avait longtemps qu'une telle ambiance solidaire et d'amour réciproque n'avait emplit les commentaires avisés des adhérents du forum. En plus c'est souvent les mêmes qui jettent de l'huile sur le feu! Steeve McQueen, je partage assez votre avis sur les films de Kubrik et vous encourage à continuer à nous livrer de tels textes bien étayés malgré les grincheux et les contradicteurs.
J'ai hésité à supprimer ce message mais sachant que nous sommes sur un forum cinéma où tout un chacun a le droit de venir exprimer son opinion sur les films qu'il voie, j'accepte qu'autrui ne soit pas d'accord avec mes opinions mais refuserai toute dérive non constructive.

De jipi, le 14 novembre à 09:16 supprimé – hors propos

De Arca1943, le 14 novembre à 11:29 supprimé – hors propos

De fretyl, le 14 novembre à 14:33 – Note du film : 6/6 supprimé – hors propos Nous sommes sur un site consacré au cinéma et non une succursale de tout parti politique ou religieux présent ou à venir…

De Arca1943, le 14 novembre à 15:05 supprimé – hors propos dans la mesure où l'intervention de Frétyl a été supprimée.
Ah oui, qualunquismo. Intéressant.

De Impétueux, le 14 novembre à 14:56 – Note du film : 6/6 Après avoir atteint cette acmé, je suggère à la rédaction de DVD Toile d'effacer la totalité des messages de ce fil.
La critique de SteveMcQueen sur Kubrick – fort intéressante, même si, inconditionnel du Maître, je ne la partage pas du tout – pourra trouver place sur l'un ou l'autre de ses films, sauf si la Rédaction décidait d'ouvrir un espace sur les réalisateurs.

Sachant que, malheureusement et pour l'instant, nous ne disposons pas d'espace réservé de façon intrinsèque aux réalisateurs, je ne voyais nulle raison de supprimer l'intervention de Steve Mcqueen. Ce ne serait pas sympa pour notre ami. J'ai une nouvelle fois demandé aux responsables de DVD Toile de penser à cet aménagement qui me paraît utile à la fois au niveau des auteurs mais aussi des séries qui deviennent caractéristiques de notre cinéma actuel…

Quant à effacer la totalité des messages : non ! Il existe une pertinence dans les propos d'autant que tout exaspérant soit celui qui a ouvert le débat sur ce fil, il ne dit pas toujours des conneries ! Compte tenu de nos échanges hors site à ce sujet, c'est l'option qu'il m'a paru utile de retenir.



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