Bien d'accord en ce qui concerne votre avis concernant Zazie dans le métro qui m'avait paru insupportable.
Même le Bébert et l'omnibus y était plus correct et le gamin moins tête à claque.
Ce qui peut passer grâce à la magie élégante de l'écriture dans un texte ne fonctionne malheureusement pas toujours à l'écran. Les relations qui s'établissent entre les deux couples, le singulier voyage de noces à Bruges du seul Valentin – car la nouvelle épousée Julia croit devoir conserver la garde de la mercerie -, la décision de Julia de se lancer dans la voyance – car elle a de temps à autre des visions -, la mise en route d'une petite entreprise qui spécule sur la crédulité et la stupidité humaines, le mince fourmillement (je sais ! oxymore ; et alors ?) des personnages adjacents (Paulette Dubost, Jean Rochefort, Hubert Deschamps, Paul Crauchet, Henri Virlojeux) , tout cela dépasse ma mince faculté de comprendre et de conter.
On passe donc tout le film à attendre la prochaine séquence qui, espère-t-on, remettra les choses à l'endroit et donnera un peu d'ordre à ce monumental chaos. On attendra longtemps et lorsque le mot Fin apparaît, on n'est pas plus avancé. Tout au plus remarque-t-on ici et là une formule amusante du type Je surveille le Temps et parfois je le tue, mais à vrai dire je suis bien incapable, vingt quatre heures après avoir vu le film, de me rappeler qui l'a dite et dans quelle circonstance.Les flâneries au hasard sont souvent bien décevantes.
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