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Et on est chocolat !


De Arca1943, le 14 mai 2013 à 19:49

« Il entrait alors dans sa morte saison avec La Soif de l'or ou Lévy et Goliath pour finir sa carrière avec l'épouvantable Schpountz. »

C'est tout à fait exact, mais notons qu'il a su sortir la tête hors de l'eau une dernière fois avec le sympathique et amusant Fantôme avec chauffeur, sur un scénario de Francis Veber (ceci expliquant peut-être cela), où il se garde de l'humour pachydermique qui fut souvent son péché mignon.


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De Tamatoa, le 14 mai 2013 à 18:09
Note du film : 2/6

Le moins que l'on puisse dire, c'est que Gérard Oury avait mangé son pain blanc depuis longtemps. Il entrait alors dans sa morte saison avec La Soif de l'or ou Lévy et Goliath pour finir sa carrière avec l'épouvantable Schpountz, véritable insulte envers Pagnol. Vanille Fraise n'est pas de cet accabit mais reste quand même très loin de la maestria que l'auteur de La grande vadrouille savait déployer en des temps plus heureux.

Une pauvre intrigue, se voulant un pastiche de la lamentable et risible affaire du Rainbow Warrior, fait gesticuler des acteurs qui ont pensé que la signature Oury était encore un gage de succès. Mais c'était sans compter sur l'ennui qui découle de ce film sans intérêt. Pierre Arditi fait le clown, et il ne sait pas le faire. Il est bien plus à l'aise dans la comédie drôle, spirituelle et légère façon Guitry. Là, il remue beaucoup, cherche à régler un numéro qui n'aboutit jamais. Disons le, il frise le ridicule : Il est loin de son emploi. Sabine Azéma, bien jolie femme, manque aussi d'imagination et donc en fait des tonnes auprès d'un Isaach De Bankolé musculeux au sourire Email Diamant comme il le fut, deux ans auparavant avec Balasko dans le très quelconque Les keufs. Son registre à lui est très limité. Il est toujours le grand noir de service, machine à phantasmes pour femmes esseulées.

Tel le riz de l'Oncle Ben's, le film ne décolle jamais. Le jeu du chat et de la souris fait rage.. molle. Aucune trouvaille scénaristique, aucun feu d'artifice même minimaliste qui pourrait faire rebondir notre affaire. Des situations bêtes, bêtement filmées. Si histoire d'agents secrets il doit y avoir, je préfère nettement la formule Jean-Marie Poiré avec L'Opération Corned-Beef. Plutôt que cette historiette décousue et franchouillarde sous un ciel Italien. Je crois que, pour rattraper le coup, Oury a compté sur le talent de ces acteurs. Ils n'en sont pas dépourvus encore faut'il qu'ils soient quelque peu dirigés. Or ils sont là, plongés dans un fait divers ancien et doivent composer sans conviction aucune. Et en rajouter à tour de bras n'a jamais fait un bon film. Brassage d'air et pirouettes, tout juste bon à faire sourire les faux époux Turenge. Oui, on sent bien que c'est la fin de la grande époque Oury. Il a l'air de se saborder avec une histoire de sabordage. Et se donnera le coup de grace avec, donc, l'injurieux Schpountz. C'est le crépuscule. On dit pourtant que les couchers de soleil Italiens sont d'une rare beauté.

Celui-là fait peine à voir..


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