Il était question de l'acteur John Kitzmiller sur le fil de La vallée de la paix, alors me voici sur celle de Vivre en paix, peut-être le premier film à conjuguer néoréalisme et humour. Il faut que ça sorte !

Avec quelques amis, nous venons de (re)voir le prenant et grinçant Années difficiles, un Luigi Zampa de 1948 tout à fait disponible en DVD francophone Zone 2. Sacré film sur le destin d'un homme ordinaire, qui nous dépeint sur vingt ans à la fois la sinistre illiberté de l'ère fasciste ET les bavures de l'épuration antifasciste. Tous dans la pièce étaient émus à l'apparition du mot FIN.

Et je ne peux en rester là. Il faut, comme toujours, être très sélectif, et donc savoir quels Zampa exactement sont prioritaires de chez prioritaire. Car le bonhomme était un inclassable qui a beaucoup tourné, du grand, du bon, du moins bon, parfois pour des raisons alimentaires et d'autres fois parce qu'il devait absolument dire quelque chose. On oublie toujours de le citer parmi les grands artisans de la comédie à l'italienne, pourtant il a à son actif au moins trois grandes réussites du genre : Le Vigile (1960), Années rugissantes (1962) et Il medico della mutua (1967).

Avant cela pourtant, et même avant Années difficiles, le premier film à vraiment mettre le nom de Luigi Zampa sur la carte du cinéma d'après-guerre, c'est cette célèbre comédie néoréaliste de 1947  : Vivre en paix, avec Aldo Fabrizi et John Kitzmiller.

Il me le faut sur DVD pour hier !