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La touche de Verhoeven


De fretyl, le 14 janvier 2019 à 13:00
Note du film : 0/6

Je crois que je n'avais jamais vu encore la moindre prestation de Arnold Schwarzenegger, ce culturiste autrichien qui devint plus tard Gouverneur du plus riche État des États-Unis, ce qui laisse à songer sur le degré de maturité de nos amis (?) d'Outre-Atlantique. C'est un acteur épouvantable, grotesque, situé à la limite qui sépare le primate et l'homo sapiens, aux mâchoires carnivores continuellement serrées, au jeu d'une pauvreté accablante, limité à quelques éructations primitives, à quelques regards carnassiers, à quelques réactions infantiles du niveau d'une classe maternelle

Seule sa stature de robot aura pu desservir le premier Terminator dans lequel il est vraiment flippant et ne dit quasiment rien ! Voyez le. Pour ce qui est de la maternelle, j'avais vu enfant, haut comme trois pommes Un flic à la maternelle même à six ans j'avais trouvé le film effroyable de nullité j'en garde un souvenir monstrueux et cauchemardesque. Je préfère savoir Schwarzenegger en politique.


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De Impétueux, le 13 janvier 2019 à 18:46
Note du film : 0/6

Parodiant une séquence récurrente de la mythique émission Les raisins verts de Jean-Christophe Averty, je pourrais m'exclamer comme le Professeur Choron : Que ceux qui ont compris quelque chose à ce salmigondis interminable nous écrivent : ils ont gagné !. S'il est de fait que, même aux temps où je dévorais exclusivement de la science-fiction, je ne me plaisais pas tellement aux histoires fuligineuses de Philip K. Dick, je parvenais néanmoins, en m'accrochant, à saisir le sens général de Ubik ou du Maître du haut château. Mais pour le film de Paul Verhoeven, réalisateur que je tiens pourtant en haute estime (La chair et le sang, Starship troopers, Elle), alors là, rien du tout, nib de nib. Et davantage.

Pourtant l'idée initiale, qui voit un brave type apparemment bien inséré dans la société, travailleur et bon mari, rongé par l'envie d'acquérir des souvenirs d'aventure est très séduisante. Voilà plusieurs années que je pense que la société de l'avenir proposera à une bonne majorité de la population, inactive du fait de la disparition du travail et nourrie par des sortes de fluides bon marché, lui proposera donc de vivre virtuellement une existence pleine d'aventures dans des endroits luxueux aux côtés de filles canon (à peu près la vie des vedettes des émissions de télé-réalité du type Les Marseillais à Miami ou Les ch'timis à Pataya). Ce que Douglas Quaid (Arnold Schwarzenegger) cherche, un peu de soleil dans une vie grisâtre, voilà qui pourrait donner la substance d'un film, presque une méditation sur les frustrations et les banalités du quotidien.

Rien de tout ça. Le scénario part dans une histoire d'une effarante complexité, avec des retournements sans aucune pertinence où le spectateur le mieux avisé ne sait à aucun moment comment asseoir son regard. Voilà qui ne serait pas vraiment grave si l'on était dans une sorte d'onirisme comme sait en susciter David Lynch. Mais rien de ça ! On se veut dans une histoire structurée où les faux-semblants ont, finalement, de la cohérence et de la logique. Mais au prix de tellement d'entortillements et de circonvolutions qu'il faut au brave garçon qui a rédigé pour Wikipédia un bien honnête résumé du scénario des kilomètres et des kilomètres de prose emberlificotée pour raconter dans le détail ce qui arrive au malheureux Quaid.

Comme Paul Verhoeven est aux commandes et comme le film bénéficie des trésors financiers étasuniens, on peut comprendre que certains aient été satisfaits (et même d'autres éblouis) par le film où, à aucun moment on n'est sûr de quoi que ce soit et où on assiste, d'une séquence à une autre, à des renversements de situation qui doivent passer pour une élégance suprême alors qu'ils ne sont que les plus vieux trucs du théâtre populaire. L'esprit perdu, la comprenette en berne, la logique en déroute, le spectateur est mené par le bout du nez moins par le réalisateur que par une sorte de parti-pris qui vise à le décontenancer au fur et à mesure qu'il avance.

Je crois que je n'avais jamais vu encore la moindre prestation de Arnold Schwarzenegger, ce culturiste autrichien qui devint plus tard Gouverneur du plus riche État des États-Unis, ce qui laisse à songer sur le degré de maturité de nos amis (?) d'Outre-Atlantique. C'est un acteur épouvantable, grotesque, situé à la limite qui sépare le primate et l'homo sapiens, aux mâchoires carnivores continuellement serrées, au jeu d'une pauvreté accablante, limité à quelques éructations primitives, à quelques regards carnassiers, à quelques réactions infantiles du niveau d'une classe maternelle. Je suppose que Total recall est un des premiers films de Sharon Stone, dont on dit grand bien et qui doit être une grande vedette puisqu'elle fait de la publicité pour M. Alain Afflelou. Je n'ai rien remarqué d'autre.


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