On voit dans ce film la touche de Verhoeven, encore plus exeptionnelle que dans Robocop,
Starship Troopers
, Hollow Man
ou encore l'ambiance malsaine de Basic Instinct,
ainsi qu'un Arnie franchement decidé et implacable !
Cher ami (toi aussi millésimé?), c'est bien vrai. C'est le plus réussi de ses films et aussi mon Schwarzenegger préféré. C'est que l'hésitation entre le réel et l'imaginaire est maintenue jusqu'au baiser final. À noter aussi l'excellente trame sonore, fort intelligemment confiée à un orchestre à cordes plutôt qu'à la musique électronique si souvent prisée dans les films de science-fiction… et qui vieillit si vite.
Arca1943
Si on doit chercher son Schwarzie préféré, je pencherais plutôt pour "Predator" où M. Muscles doit régresser jusqu'au cromagnon pour vaincre son ennemi. Un sacré film et une utilisation plus que rusée des capacités d'acteur très limitées du Gouverneur. Il était également parfait dans "Président d'un jour
" : il apparaît trois secondes, dans son propre rôle, levant le pouce d'un air réjoui. Une apogée !
Oui, Predator n'était pas mal du tout. (Je ne parle pas en revanche du sequel plutôt poussif). Moi, je trouve que Schwarzie fait correctement ce qu'il a à faire. Quel dommage que Cottafavi ne l'ait pas eu sous la main à l'époque de Hercule à la conquête de l'Atlantide
! Mais à la réflection, son meilleur rôle de M. Pumping Iron reste celui du Terminator
: vu que là, il FAUT qu'il soit inexpressif pour être convaincant ! (Certaines mauvaises langues avaient dit la même chose de Yul Brynner
dans Westworld
…).
Arca1943
Vous oubliez "Hercule à New-York", chef-d’œuvre dans lequel même les figurants se retiennent de rire et où Schwarzy déploie toute sa musculature évoluant dans de somptueux décors aux effets spéciaux hallucinants.
Mais je suis d'accord pour dire que Total Recall et Predator
sont ses deux meilleurs films, le premier inspiré d'une nouvelle de Philip K. Dick,
le deuxième pour des répliques d'anthologie comme "Dillon ! Sale petit enfant d'putain ! t'es ramolli, la CIA te fait bosser dans la paperasserie…" ou encore "c'est coton, j'y enverrais pas un chien vérolé" mais aussi "Je ne sais pas ce que c'est mais ça nous suit… Et ce que je sais c'est que c'est pas un homme… On va tous y rester…". Évidemment, le plus surprenant dans tout ça c'est que le doubleur français de Schwarzy est beaucoup plus convaincant que Schwarzy lui même.Mais il serait déloyal de ne pas parler de la plus grande prouesse d'acteur du gouverneur de Californie qui reste à mon gout "La course au jouet
", une démonstration de l'idéal américain chrétien non dénué d'humour!
La bande annonce du film (qui ne correspond pas tout à fait à l'esprit du film, car bâtie à partir des répliques du robot-conducteur de taxi) est également une belle réussite.
Et une des plus belles bandes-annonces que j'ai pu voir à ce jour (avec Jardins de pierre et plusieurs de Godard comme Le mépris)
: de véritables oeuvres d'art en miniature.
Nb : je constate que Alholg est en train de me rattraper en nombre de films notés sur ce site (il est à -4 à ce jour, 2394 contre 2398). Je le vois dans mon rétroviseur, en train de pédaler en danseuse sur sa bicyclette !
Mon cher Vincentp, Alholg n'étant plus le maillot jaune pour cause d'abandon, vous n'avez donc plus rien à craindre. En tous cas votre serviteur, que vous pouvez considérer comme la voiture balai, ne risque pas vous faire de l'ombre :
Bien qu'appréciant grandement l'action et les effets spéciaux formidables, Je n'ai jamais rien compris à ce film ! Rien !
Et ce soir encore, il demeure un mystère…
Parodiant une séquence récurrente de la mythique émission Les raisins verts de Jean-Christophe Averty, je pourrais m'exclamer comme le Professeur Choron : Que ceux qui ont compris quelque chose à ce salmigondis interminable nous écrivent : ils ont gagné !. S'il est de fait que, même aux temps où je dévorais exclusivement de la science-fiction, je ne me plaisais pas tellement aux histoires fuligineuses de Philip K. Dick, je parvenais néanmoins, en m'accrochant, à saisir le sens général de Ubik ou du Maître du haut château. Mais pour le film de Paul Verhoeven,
réalisateur que je tiens pourtant en haute estime (La chair et le sang,
Starship troopers,
Elle)
, alors là, rien du tout, nib de nib. Et davantage.
Comme Paul Verhoeven est aux commandes et comme le film bénéficie des trésors financiers étasuniens, on peut comprendre que certains aient été satisfaits (et même d'autres éblouis) par le film où, à aucun moment on n'est sûr de quoi que ce soit et où on assiste, d'une séquence à une autre, à des renversements de situation qui doivent passer pour une élégance suprême alors qu'ils ne sont que les plus vieux trucs du théâtre populaire. L'esprit perdu, la comprenette en berne, la logique en déroute, le spectateur est mené par le bout du nez moins par le réalisateur que par une sorte de parti-pris qui vise à le décontenancer au fur et à mesure qu'il avance.
Je crois que je n'avais jamais vu encore la moindre prestation de Arnold Schwarzenegger, ce culturiste autrichien qui devint plus tard Gouverneur du plus riche État des États-Unis, ce qui laisse à songer sur le degré de maturité de nos amis (?) d'Outre-Atlantique. C'est un acteur épouvantable, grotesque, situé à la limite qui sépare le primate et l'homo sapiens, aux mâchoires carnivores continuellement serrées, au jeu d'une pauvreté accablante, limité à quelques éructations primitives, à quelques regards carnassiers, à quelques réactions infantiles du niveau d'une classe maternelle
Seule sa stature de robot aura pu desservir le premier Terminator dans lequel il est vraiment flippant et ne dit quasiment rien ! Voyez le. Pour ce qui est de la maternelle, j'avais vu enfant, haut comme trois pommes Un flic à la maternelle
même à six ans j'avais trouvé le film effroyable de nullité j'en garde un souvenir monstrueux et cauchemardesque. Je préfère savoir Schwarzenegger
en politique.
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