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Très émouvant


De Nadine Mouk, le 17 juillet 2019 à 20:24
Note du film : 3/6

J'ai revu ce film hier au soir et franchement, je suis heureuse que les commentaires aient dérivé sur "La pluie" au cinéma . Très intéressant et formidable message de Tamatoa. Parce que je me suis toujours demandé pourquoi on avait fait tant de foin autour de cette oeuvre, certes fort bien accommodée, mais au scénario d'une banalité à pleurer. C'est peut-être pour ca que les gens ont tant chouiné d'ailleurs. Je ne renie pas une certaine émotion, mais…

Elle a la bonne quarantaine, mariée, plus vraiment amoureuse transie de son mari, même si encore très attachée à lui, comme le veut le temps qui passe. Elle habite un coin perdu dans une Amérique si vaste, ménage, cuisine, jardin potager et éducation des mômes qui n'en sont plus, elle s'emmerde quand même à cent sous de l'heure. Un jour s'arrête un type qui s'est paumé en chemin. "-Ah ! Enfin ….-" Il est encore charmant, toujours poli, aimable, sérieux. On va lui montrer le chemin. Et puis lui offrir un thé glacé. Et puis à dîner. Et puis l'hospitalité. Et puis ses fesses. Il deviendra, "évidemment" le grand amour de sa vie. Elle veut être "enterrée" près de lui et ses enfants n'en reviendront pas qui apprennent que leur mère a pu côtoyer un autre homme que leur père. Ils ne sont peut-être pas très finauds.

Quelques jolies scènes, oui. La fin, assez prenante, d'accord. Mais des routes de Madison, il en existe des milliers en ce monde. Et Eastwood ne nous conte là rien de bien extraordinaire. Et puis c'est quoi cette voix de tarlouze qu'on lui a octroyé ? C'est pas sa voix ca ! Non, franchement, il aurait eu une bonne carte Michelin avec lui, rien ne serait arrivé. On se serait replié sur La septième compagnie et ca faisait la rue Michel … Quitte à ce que deux inconnus vivent un bel amour, je préfère la route qu'ont prit Peter Falk et Jill Clayburgh dans Le sourire aux larmes . Parce que cette route là se termine de la même façon mais elle est loin d'être aussi banale que celle Madison….Eastwood a enjolivé de manière ostentatoire un banal fait-divers de la vie. Bon, rien de vraiment critiquable à donfe mais c'est du talent dont il aurait pu se servir pour un sujet un peu plus épineux que ce genre d'anecdote vieille comme le monde…Sur la route de Madison, impasse des trois canards ou avenue Rocco Siffredi , si tous les types devaient se rappeler où leurs femmes se sont faites embabouiner par un autre, ce serait invivable !


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De Impétueux, le 17 octobre 2014 à 17:30

Il faudrait un espace spécial où nous pourrions compiler des listes (de pluie, de soleil, de vent, de cyclones, de neige, etc.), à ce moment-là… Mais pourquoi pas ?

Sans y réfléchir davantage, j'ajoute la pluie chaude battante de Dien Bien Phû où nos pauvres soldats envoyés à la mort par des fantoches et des incapables attendent la fin, la pluie froide de Pot-Bouille qui surprend Mme Josserand et ses filles au retour d'une soirée ratée, un paquet de films coréens évidemment constamment humides (Memories of murder, Mother, The chaser), Mado de Claude Sautet, Les parapluies de Cherbourg

… et sûrement quelques milliers d'autres !!!


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