J'ajouterais pour Serrault sa prestation exagéré dans A mort l'arbitre ou dans Docteur Petiot. De même j'ai trouvé son cabotinage désolant, dans Le miraculé de Mocky.
Pour l'anecdote, si Serrault a souvent vanté la liberté que lui donnait Mocky sur les tournages ; dans un interview récente, le réalisateur, parlait de Serrault avec beaucoup moins de fanatisme, accusant celui-ci d'avoir un comportement difficile et d'obliger les réalisateurs à faire ce qu'il voulait, sur les tournages.
Et puis ce titre, franchement… Le bouquin d'origine (remarquable, soit dit en passant) portait le très bon nom de "Clause de style", dommage, c'eût été mieux.
Mais pour définir un bon côté, la scène de la défenestration de Lutz est vraiment géniale… On y retrouve la modernité surprenante de Parole de flic.
Cet aspect humoristique n'a pas été perçu par la critique, qui a toujours fustigé "Parole de flic" comme un film facho, violent, sans nuance. Il est clair que c'est effectivement une BD déjantée, bourrée de clins-d'oeil à "Un justicier dans la ville" (l'ombre de Delon sur les murs de la cité), à "Magnum force" (l'escadron de la mort, l'identité du coupable) et même à Hugo Pratt (le début en Afrique, le nom même de Delon). Loin d'être parfait, le film n'a en tout cas rien à voir avec les polars noirs "réalistes" que tournait Delon à cette époque.
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