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De Arca1943, le 16 février 2010 à 02:35
Note du film : 4/6

Tiens, je réponds à un ancien message de kfigaro. « Seulement je n'aime pas du tout celle là, je préfère de loin des scores plus tordus comme "Le samouraï", "Diaboliquement votre" ou "La peau de Torpedo". » Je comprends, je comprends… Mais le thème de La Scoumoune par François de Roubaix, nullement tordu c'est vrai, est une mélodie populaire dans sa miraculeuse et toute simple splendeur, comme celle de Butch Cassidy, Macadam Cowboy ou Il était une fois la révolution ou… Cria cuervos. Je peux compter sur mes doigts ces mélodies qui me restent ensuite en tête pour le restant de mes jours.


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De fretyl, le 15 février 2010 à 22:44
Note du film : 4/6

La scoumoune fait toujours chaud au cœur aujourd'hui. Les thèmes traités de nombreuses fois dans le cinéma de Giovanni (l'amitié virile, la prison, l'honneur…) ont toujours été pour le cinéaste une incommensurable source d'inspiration. Autant dans les adaptations de Melville, de Enrico, que dans ses propres films.

J'aime moins la première partie du film dans Marseille qui ressemble à un espèce de Borsalino sans Alain Delon. Si Delon a fait Borsalino & Co. sans Belmondo ; son compère se sera donc payé une suite avec La scoumoune. La première partie est un peu trop chichiteuse, un peu trop conventionnelle ; mais heureusement sauvé par une aptitude de réalisation typiquement Western spaghetti, dés le premier truand flingué par Belmondo dans une petite rue de Marseille à coté de l'église.

Le film commence vraiment au bout d'une demie heure. Lorsque Belmondo se retrouve en prison, on retrouve immédiatement l'état d'esprit qui était celui des Grandes gueules.
Même humour, même rapport humain… Constantin qui nous tire une gueule de dix pieds de long, Belmondo nettement plus détendu, qui refuse de prendre ce Midnight express au tragique, des crapules souvent sympathiques comme Philippe Brizard, Dominique Zardi ou le pittoresque Marc Eyraud Bonnaventure qui a tué sa femme et lit leur avenir, dans les lignes de la main des prisonniers.

Ce qu'on retient de La scoumoune c'est surtout l'aspect nostalgique du film. La scoumoune est aussi une histoire sur le temps qui passe, sur la malchance, sur le destin…
Aidé, bien sûr, je ne peux pas, ne pas la nommer, par la magnifique musique de De Roubaix ou par des chansons rétro ; La scoumoune à défaut d'être un chef d'œuvre, dépasse très largement l'inégal Borsalino


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