Mireille Darc méritait tellement mieux comme hommage télévisé…
Assez d'accord. C'est typique des programmateurs dont la cinéphilie doit se résumer à "Le Cinéma pour les Nuls" (et je ne dis rien de Le retour du grand blond ; vraiment consternant).
Après, qu'aurait-on pu programmer ?
Autant de titres "jamais" diffusés ! (le genre de chose qui fait penser : "J'ai vu tous les films et la chair est triste, hélas !")
Je passe sur les films à sketches des années 60 ou le sympathique Monsieur. Je passe aussi sur Les Seins de glace (pénible) ou les navetons du genre A belles dents (vraiment pas bon) et Fantasia chez les ploucs (exécrable, lui).
Et je me dis qu'on aurait pu tenter de diffuser Galia. Mais Le Grand blond, quelle imagination !
Et pourtant, Doux Jésus !, qu'est-ce que c'est décevant lorsque c'est revu, à quarante cinq ans de distance, à l'occasion de la mort de la charmante, délicieuse, séduisante et sexy Mireille Darc ! Qu'est-ce que c'est poussif, anémique, burlesque, clownesque, maigrelet ! On se demande comment ça a pu avoir tant de succès et demeurer durablement dans les mémoires jusqu'à presque devenir culte. C'est farfelu sans folie, languissant sans souffle, échevelé sans rythme ; on s'ennuie ferme en contemplant, un peu gêné, les efforts de quelques acteurs de qualité à mettre en valeur le sinistre Pierre Richard, gugusse majuscule qui joue de ses boucles folles et de ses yeux en billes de billard sans jamais mettre deux sous d'esprit dans son interprétation. Il est vrai qu'on n'a jamais vu ce pitre essayer de dépasser, ne serait-ce qu'un instant, l'emploi dans quoi les producteurs et réalisateurs l'ont confiné et dont il a fait un fond de commerce durable et rémunérateur : celui de l'ahuri irrémédiable et sympathique qui finit, par sa naïveté même à s'en sortir toujours. Ce genre de nullité rêveuse rassure tant de monde !
C'est tout. Pour être tout à fait honnête, je pourrais ajouter – mais simplement perçues lors de ma récente vision – les obsessions homosexuelles du colonel Toulouse (Jean Rochefort) dont l'appartement, qu'il partage avec sa mère, est constellé de torses de statuaire hellénistique. Mais sûrement pas les pénibles jappements de Jean Carmet, cocu ridicule et moins encore les appétits goulus de sa femme Paulette (Colette Castel). On ne peut pas dire que Bernard Blier soit mauvais, parce qu'il ne l'a jamais été, mais enfin il fait vraiment le minimum syndical.
Et puis il y a des trucs infâmes, comme la chasse d'eau qui détrempe Pierre Richard, ses pitreries et sursautements, le coup des cigares explosifs, la scène de bête à deux dos enregistrée, la séquence branquignolesque de l'orchestre dirigé par Yves Robert lui-même (ça trouve parfaitement sa place dans mes chères Ah ! les belles bacchantes, mais pas du tout là…).
Bon. Tout m'a exaspéré dans ce film idiot et m'a mis de mauvaise humeur. Mireille Darc méritait tellement mieux comme hommage télévisé…
Je ne vous le fais pas dire, ami Tamatoa! Surtout que bien que n'ayant aucun rapport avec ce topic, mais en réponse à votre glose, je vous annonce que Jean Rochefort est parti à Miami pour le tournage de Florida, un film de Philippe Le Guay, avec Fabrice Luchini et Sandrine Kiberlain. On se régale d'avance et cette sortie nous permet de patienter jusqu'à la fin de sa réalisation. Quoique j'avoue en être encore à l'achat des DVD….
Réjouissez vous, ami pianiste : Le DVD Blu-Ray sort le 4 Juin !
Vous imaginez : Jean Rochefort en BLU-RAY !!!!!! Mais c'est Lourdes ! Une apparition !
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; vraiment consternant).
Je passe aussi sur 
(pénible) ou les navetons du genre 
(vraiment pas bon) et 
(exécrable, lui).
Mais 
quelle imagination !
spontanément comme un des plus intéressants réalisateurs français de la fin du 20ème siècle et pourtant il demeurera sûrement longtemps dans les mémoires grâce à deux petits bijoux, deux bijoux qui sont en fait quatre, comme de charmants pendentifs d’oreille : les deux films adaptés des Souvenirs d'enfance de 
et 
et les deux films de bande, 
et 
Mais avant ces doubles petits chefs-d’œuvre, il avait déjà mis en scène une paire de films qui lui a valu un immense succès public et la confiance des producteurs : les aventures du Grand blond.
! Qu'est-ce que c'est poussif, anémique, burlesque, clownesque, maigrelet ! On se demande comment ça a pu avoir tant de succès et demeurer durablement dans les mémoires jusqu'à presque devenir culte. C'est farfelu sans folie, languissant sans souffle, échevelé sans rythme ; on s'ennuie ferme en contemplant, un peu gêné, les efforts de quelques acteurs de qualité à mettre en valeur le sinistre 
gugusse majuscule qui joue de ses boucles folles et de ses yeux en billes de billard sans jamais mettre deux sous d'esprit dans son interprétation. Il est vrai qu'on n'a jamais vu ce pitre essayer de dépasser, ne serait-ce qu'un instant, l'emploi dans quoi les producteurs et réalisateurs l'ont confiné et dont il a fait un fond de commerce durable et rémunérateur : celui de l'ahuri irrémédiable et sympathique qui finit, par sa naïveté même à s'en sortir toujours. Ce genre de nullité rêveuse rassure tant de monde !
et interprété par 
dont l'appartement, qu'il partage avec sa mère, est constellé de torses de statuaire hellénistique. Mais sûrement pas les pénibles jappements de 
cocu ridicule et moins encore les appétits goulus de sa femme Paulette (
On ne peut pas dire que 
soit mauvais, parce qu'il ne l'a jamais été, mais enfin il fait vraiment le minimum syndical.
mais pas du tout là…).
un film de 
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On se régale d'avance et cette sortie nous permet de patienter jusqu'à la fin de sa réalisation. Quoique j'avoue en être encore à l'achat des DVD….