… pourvu qu'on ait l'ivresse ?
Une remarque en passant : personne n'a osé dire au "graphiste" qui a pondu les deux jaquettes (car il y a deux coffrets) que le lettrage "à base de pilules d'ecstasy" était complètement illisible ?
Le plus singulier est que La vieille dame indigne passe en ce moment sur une chaîne de télévision et que c'est ainsi que j'ai revu le film, alors que j'aurais sûrement acheté le DVd si un peu de publicité avait été faite autour de lui par son éditeur…
Évidemment, si on ne veut pas vendre, c'est ainsi qu'il faut procéder !!!
POURQUOI L'ACHETER
POUR LE LAISSER DANS UN COIN ET NE JAMAIS LE REVOIR?
S'intituler Réfléchi et proférer de pareilles sottises…
On achète, d'abord, pour posséder, pour conserver dans sa bibliothèque, dans sa DVDthèque, pour pouvoir regarder affectueusement le dos des livres, les jaquettes des DVD, songer à tous les plaisirs (et quelquefois aux déceptions) amenés par ses achats. La volupté d'avoir, vous ne connaissez pas ? Vous louez tout ce dont vous avez besoin ? Intelligente posture économique, paraît-il, absurdité ontologique, assurément : toutes les civilisations se bâtissent sur la possession et la transmission. (Autrement dit, nous sommes mal barrés).
Puis, qu'est-ce que c'est que cette idée que, lorsqu'on a lu, ou vu, on ne relit pas, on ne revoit pas ? J'ai lu quatre ou cinq fois tout le cycle des Hommes de bonne volonté, au moins dix fois Les Thibault ou Là-bas ; tous les dix ans, je m'offre le plaisir d'une relecture de La recherche (si toi pas savoir qui a écrit tout ça, toi regarder sur Wikipédia).
Et de la même façon, revoir un film, un film dont on connaît le début, la fin, les péripéties, les grandes scènes, les petites faiblesses, les mots d'esprit, la musique, c'est vraiment un plaisir d'esthète.
Ce que toi dois pas être, Réfléchi, manifestement (toi connaître ce mot, au fait ?).
Personnellement, comme un autre des contributeurs de ce site, il m'arrive fréquemment avant d'aller dormir de revoir juste une scène de tel ou tel film. Suivant l'humeur du moment, ça peut être la rencontre Jouvet/Annabella dans hôtel du nord ou Jugnot pissant sur une voiture qui n'est pas la sienne dans Les bronzés font du ski …
D'abord et d'une, c'est "qu'importe le flacon" et pas "peu importe le flacon", car alors on a un pied de trop et l'alexandrin fout le camp.
Mais surtout et de deux, croyez-vous vraiment que La vieille dame indigne serait aujourd'hui sorti s'il n'y avait eu la pétition opiniâtre, pugnace et courageuse de DvdToile.com? Évidemment non ! C'est nous qui avons tout fait, et voilà. Après Le triomphe de la médecine, Le triomphe de Michel Strogoff et Le triomphe des sept desperadas, voici le triomphe de DvdToile !
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