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Sujet : Pour les fans de Brando


De maonx, le 4 juin 2004 à 10:09

Ce film est un petit chef-d oeuvre, peut être l un des moins connu de marlon brando mais sûrement l un des meilleurs, je suis impatient que celui ci sorte en DVD pour le plus grand plaisir des fans de Brando.


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De PM Jarriq, le 4 juin 2004 à 10:12
Note du film : 3/6

Un drôle de film, en tout cas, comme un remake de "La vengeance aux deux visages" (réalisé par Brando) revu et corrigé par la mode "spaghetti western". On y rejetterait bien un coup d'oeil curieux…


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De PM Jarriq, le 20 mars 2005 à 14:17
Note du film : 3/6

De tous les films du coffret Brando à venir, c'est vraiment le seul qui vaille un coup d'oeil curieux. Savez-vous s'il sera édité de façon unitaire ?

Et toujours aucune nouvelle de "Reflets dans un oeil d'or" à l'horizon…


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De PM Jarriq, le 13 novembre 2005 à 17:30
Note du film : 3/6

Brando plombe le film de son jeu amorphe et surchargé.


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De Reznik, le 21 février 2009 à 19:51
Note du film : 5/6

Il est injuste d'accuser Sidney J. Furie de pasticher Leone car toutes les composantes de son style (effectivement affirmé à son paroxysme ici) étaient déjà présente dans Ipcress sorti en 1965 (le 1er Leone étant sorti en 1966). A la limite il serait moins impertinent de dire que Leone a appliqué au western les trouvailles de Furie dans Ipcress (je m'en garderais toutefois).

Enfin, juste pour dire que ce western atypique est remarquable à plus d'un titre:

  • la photo admirable de Russell Metty, honorée par le dvd de Sidonis qui propose une image… allez, lâchons le mot: SOMPTUEUSE.
  • le style singulier de Furie qui s'exprime ici plus que jamais donc.
  • c'est un western frontalier (US-Italie) dans ses thématiques comme dans sa forme.
  • le héros campé par Brando assez inhabituel car malmené durant une bonne partie du métrage (et qui doit son salut à une femme).
  • le climax central : surprenant bras de fer, mutique, "venimeux", superbement éclairé et à l'issue très incertaine.

Il faut revoir ce film.

edit: J'aimerais qu'on m'explique comment une interprétation peut être à la fois "amorphe" et "surchargée" ? Merci.


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De PM Jarriq, le 22 février 2009 à 18:39
Note du film : 3/6

edit: J'aimerais qu'on m'explique comment une interprétation peut être à la fois "amorphe" et "surchargée" ? Merci.

Comment ? Il suffit de regarder Brando jouer, et pas seulement dans ce film. Un jeu surchargé ne l'est pas forcément dans la seule gesticulation. Le style "Actor's studio" fait d'introspection, de lenteur, de réactions à contretemps, a créé un jeu souvent apathique et… oui, surchargé. Bien des rôles de Brando, mais aussi Newman, Steiger, ou bien sûr James Dean auraient pu être interprétés de façon plus simple et directe. Et énergiques. Mais ce n'est que mon opinion.

Pour ce qui est des dates, rappelons que Ipcres fut tourné en Angleterre, où le premier western de Leone était sorti dès 1964.

Ai-je répondu à vos interrogations ?


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De Reznik, le 22 février 2009 à 18:59
Note du film : 5/6

Il suffit de regarder Brando jouer, et pas seulement dans ce film. Un jeu surchargé ne l'est pas forcément dans la seule gesticulation. Le style "Actor's studio" fait d'introspection, de lenteur, de réactions à contretemps, a créé un jeu souvent apathique et… oui, surchargé.

Sur Brando, ici. Il semblerait que sa langueur vienne surtout de son désintérêt pour le film. De ce que j'ai lu et entendu, il passait son temps à dormir et lire des bouquins et ne se levait que pour les prises. Sans doute que le sentiment d'être pris pour un objet parmi d'autres (tête d'âne, pied, sceau, chapeau…) dans les compositions de Furie a quelque peu lésé le "grand Brando", d'autant que le scénario ne lui offre aucun vrai moment de bravoure et assez peu d'occasion de s'exprimer (contrairement à Saxon). Donc quant il tarde à répliquer ou qu'il parait s'endormir ça n'est peut être pas feint…

Ai-je répondu à vos interrogations ?

Parfaitement, mais vous en avez suscité une autre. Au sujet des dates de sortie, vous faites bien de préciser la date "anglaise", néanmoins, j'aimerais par curiosité connaitre votre source car Imdb indique :

  • 1964: Italie
  • 1965: RFA, Espagne, Japon
  • 1966: France, Suède, Danemark, Canada (pays de Furie)
  • 1967: USA, UK

Quid ?

Ceci dit, "rendons à César…" On attribue à Leone tant d'innovations, le pauvre Furie n'a guère que cette curieuse affection pour les amorces proéminentes et les gros plans afin de se rappeler à nous et vous voudriez lui ôter cela ?


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De Arca1943, le 22 février 2009 à 19:38

« 1966: France, Suède, Danemark, Canada (pays de Furie) »

Je crois que cette sortie canadienne de 1966 concerne le marché francophone du Canada, et est consécutive au doublage et à la sortie du film en France. En anglais, il faut attendre 1967, comme aux USA. Par ailleurs, M. Furie est né au Canada, mais sa vie est aux États-Unis, au même titre que l'exilé William Shatner et plusieurs autres.


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De PM Jarriq, le 22 février 2009 à 19:39
Note du film : 3/6

le pauvre Furie n'a guère que cette curieuse affection pour les amorces proéminentes et les gros plans afin de se rappeler à nous et vous voudriez lui ôter cela ?

Non, je les lui laisse volontiers…

Quant à la date de sortie UK, je crois l'avoir lue dans un ouvrage anglais sur le spaghetti western (mais lequel ?), et il est fort possible qu'IMDB ait raison. Errare…


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De Steve Mcqueen, le 4 avril 2010 à 07:29
Note du film : 4/6

Décidément je n'arrive pas à dormir ! D'acord avec PM Jarriq ("il faut sauver le soldat "Jarriq").

Brando, comme James Dean, m'a toujours insupporté. Avec son jeu exessivement Actor's Studio, ses mimiques ridicules et son jeu outré (ah ! son manteau 100 % cuir dans la vieillotte "Equipée sauvage !"), il est exaspérant dans le surestimé "homme à la peau de serpent",le bancal "Missouri Breaks" et il gâche l'excellent "Queimada".

Ce que je retiens de lui c'est la mie de pain dans les joues du "Parrain", son numéro masochiste d'"Apocalypse now" et le risible et fascinant Jor El, père spirituel de Superman.


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De Impétueux, le 3 août 2018 à 16:26
Note du film : 1/6

J'ai rarement vu quelque chose d'aussi terne et d'aussi mou dans le genre du western, qui n'est pas, évidemment, parmi mes préférés, mais où je puis néanmoins parvenir à trouver ici et là un petit parfum d'exotisme qui tombe bien en temps d'été et de vacances. Mais là, j'en demeure baba ! Pas le moindre petit grain d'excitation dans un film qui se traine avec une paresse insondable et qui n'en finit pas de ne pas étonner.

J'étais pourtant à deux doigts de frémir un peu dans mon canapé lorsqu'est intervenue la partie de bras-de-fer entre Matt Fletcher (Marlon Brando), l'homme qui veut récupérer à tous prix son cheval pommelé (et il a bien tort : la pauvre bête est franchement hideuse) et celui qui a dérobé la bête, le redoutable et cruel (comme tous les Mexicains, n'est-ce pas ?) Chuy Medina (John Saxon). Ce méchant homme ne se contente pas de voler à ceux qui les possèdent les animaux qui lui plaisent : il tient presque en esclavage un beau brin de fille, Trini (Anjanette Comer) qui lui a été naguère vendue par ses parents en vue du mariage (Diable ! Où vont-ils chercher tout ça ?).

Donc partie de bras-de-fer entre les deux hommes, le vainqueur pouvant disposer ad libitum de la fille et du cheval (on voit bien que leurs valeurs marchandes et sentimentales intrinsèques, aux yeux des deux adversaires, sont à peu près équivalentes). Lors de ce combat, extrêmement mal filmé au demeurant, un peu de piment (nous sommes au Mexique, que diable !) fait s'entrouvrir la paupière lasse : de part et d'autre de l'axe du combat sont ingénieusement attachés par un fil à la table deux redoutables scorpions de Durango, dont la piqûre, nous le savons tous, est absolument mortelle : outre d'être humilié par la défaite et de perdre les enjeux susmentionnés, le vaincu sera forcément piqué et envoyé ad patres.

Je n'ai toujours pas très bien compris pourquoi et comment le chevaleresque Matt, quoique sévèrement battu par la force du scélérat Chuy, parvient à s'en sortir : j'ai l'impression qu'il se gratouille l'endroit où le scorpion l'a mordu avec un tesson de bouteille, faisant ainsi fuir le venin, mais ce n'est pas très clair. Toujours est-il qu'il parvient à fuir, aidé par la belle Trini, est soigné par une sorte de sage ou d'ermite qui se trouve fort opportunément à proximité, puis finit après quelques péripéties à abattre son ennemi.

Entretemps – ou plutôt au début du film, mais ça n'a aucune importance tant c'est filandreux – Matt, alors hirsute, est allé retrouver Paco (Rafael Campos), quelque chose comme son frère de lait, qui vit petitement avec sa femme Ana (Miriam Colon) – qui, au demeurant me semble davantage attirée par Matt que par son époux. Bourrés comme des coings les deux amis se sont ridiculisés devant la bande de Medina qui lorgnait déjà l'alezan pommelé de Matt qui leur a infligé mille plaisantes niches, du type et que je te tire au lasso dans la rivière puis dans la poussière ou et que je te suspende dans un grand arbre. On n'est pas plus farceur !

Mettons au crédit du réalisateur, le peu notoire Sidney J. Furie un certain sens de l'image paysagère ; mettons à son débit la manie de filmer les visages de ses acteurs continuellement en gros plans (mais en gros plans léchés : la peau du menton de Brando paraît être une publicité éclatante pour une marque de mousse à raser).

Et concluons que n'est pas Sergio Leone qui veut.


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