Une bonne comedie anticonformiste de Jean-Pierre Mocky que j'apprecie bien dans ces années-la.
Apres ca devient souvent trop révolté, trop fou et trop appuyé pour mon goût personnel surtout quand il joue dedans :(
Ici Claude Rich joue parfaitement son rôle d'idéaliste faussaire qui oeuvre pour le bonheur de ces membres.
Michel Serrault et Francis Blanche
interprete deux inspecteurs sensés l'arrêter.
Poursuivant mon parcours – chronologique! – de la longue filmographie de Jean-Pierre Mocky, je n'ai malheureusement pu voir le film succédant à "La Grande Frousse
" ("La Cité de l'indicible peur"), à savoir "La Bourse et la vie", visiblement inexistant en DVD malgré la présence de Fernandel.
Serait-ce la faute aux difficiles héritiers de ce dernier? Peut-être…
J'ai donc effectué un petit bond dans le temps, en scrutant "Les Compagnons de la Marguerite" film que je ne connaissais que de nom. Et il m'a plu, malgré une première moitié de film bien plus captivante que la seconde. Mais encore une fois, Mocky parvient à couvrir les imperfections de son film par son scénario original et un casting incroyable, jusqu'aux rôles les plus mineurs. A nouveau, Francis Blanche
se fond dans un personnage de flic drolatique à souhait, tandis qu'on succombe face à celle qui campe sa femme, Paola Pitagora,
sorte d'Anouk Aimée
italienne que les puristes ont certainement remarqué dans "Kapo
" ou dans "La Viaccia
". Une actrice qui reste toujours très connue dans son pays.
Expert en rénovation de vieux manuscrits, Jean-Louis Matouzec (Claude Rich, dans la même année qu'"Oscar"), utilise ses talents de faussaire pour modifier les registres de l'état civil pour faciliter son divorce avec une femme (Catherine Rich,
la sienne dans la vie!) qui ne le désire plus, bien trop obnubilée par la …télévision. Ce qui au passage, préfigure "La Grande Lessive
", critique virulente de la petite lucarne qui sera le film suivant de Mocky.
Falsification de documents manuscrits, divorce compliqué: cette histoire se déroulant à la fin des années soixante peut aujourd'hui nous sembler anachronique, où dans les ordinateurs ont pris le dessus sur l'administration, et où les divorces se comptabilisent autant que les unions sacrées. Mais voilà, au moment du film, Mocky venait lui-même de divorcer de la jolie Véronique Nordey, et l'homme s'est semble-t-il lui-même rendu compte des complications d'une séparation. Un réalisateur qui par ailleurs, a été aussi victime de l'administration, son père ayant modifié sa date de naissance (1929 au lieu de 1933!) pour le faire voyager en bateau!
Une farce qui démarre en trombe, qui nous offre ensuite une pléiade de situations drôles, mais qui se perd finalement dans plusieurs séquences inutiles. D'où une qualité d'ensemble moindre qu'"Un drôle de Paroissien", par exemple. Bien que le film reste à ce jour l'un des plus gros succès publics de Mocky.
Bien vu, David-H….Mais n'ayez pas de regrets pour la bourse et la vie qui est d'un ennui ! De toutes façons, le mocky ne se gôute vraiment qu'autour du un drôle de paroissien,
le merveilleux le miraculé,
les compagnons de la marguerite
et la grande frousse
….Les autres étant, surtout, les représentants de notre tendresse pour bourvil
ou michel serrault
…
« …tandis qu'on succombe face à celle qui campe sa femme, Paola Pitagora, sorte d'Anouk Aimée italienne que les puristes ont certainement remarqué (sic) dans Kapò. »
On sait que l'imparfait mais bouleversant Kapò fut au contraire victime de la cabale des puristes, intellos de salon et autres épigones des Cahiers du cinéma. Mais si évidemment vous entendez par "puristes" les méchants qui regardent des films pas français… Paola Pitagora
est célèbre en Italie comme diva de la télévision : elle était Lucia en 1967 dans une adaptation en mini-série des Fiancés de Manzoni. Elle fut Marie-Madeleine dans Barabbas,
servante non-créditée de Cléôpatre
et a même eu son Cottafavi, Messaline aux côtés de l'impériale Belinda Lee
dans le rôle titre. Peu de premiers rôles au cinéma, malgré une remarquable prestation dans L'Essai (Senza sapere niente di lei), très bon drame policier de Luigi Comencini
(1969) qui lui valut un prix d'interprétation. Les plus chanceux l'auront vue dans Tutti gli anni una volta l'anno (1995), une comédie avec Vittorio Gassman,
Jean Rochefort
et Giovanna Ralli
qui ne semble pas avoir franchi les Alples.
Cher Arca, je ne sais pas pourquoi, mais je sentais bien que vous réagiriez sur le charme
de Paola Pitagora! Vous avez de plus glissé la plus belle photo qui soit d'elle sur
la toile. Et quand je parlais des puristes, je parlais bien sûr des connaisseurs…
Quant à Belinda Lee, après Les Dragueurs,
elle est donc immortalisée pour moi. Même si Mocky
était souvent impliqué dans des coproductions italiennes, il savait bien choisir ses femmes, le bougre.
Après le film Solo
en 1970, il a ainsi avoué avoir eu une relation d'un soir avec une fan sicilienne, qui lui
a donné deux jumeaux…
Oui ça fait partie des légendes qui entourent le personnage, faut qu'il avait encore de sacrés beaux restes au tout début des années 70…
Messieurs…
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