Parce que Jean Seberg est si rare, j'ai été tenté de voir ce Chabrol. Mal m'en prit. C'est une pochade d'espionnage pas drôle, qui ferait passer Lautner pour un authentique génie – ah, Les Barbouzes… ! – et où tout le monde joue plusieurs étages en dessous de ses possibilités. Pourtant, Maurice Ronet…? Pourtant, Jean Seberg…? Eh bien non. J'adore les films qui ne se prennent pas au sérieux, encore faut-il qu'ils soient drôles. Ce film est à peu près du même niveau que Le Faux-cul de Roger Hanin, ce qui n'est pas peu dire. Son seul mérite : en comparaison, Le Tigre se parfume à la dynamite semble meilleur.
Quant à la trop rare Jean Seberg, je la verrais bien dans Ondata di calore, tourné à la même époque par le très confidentiel Nelo Risi (et qui mérita à son réalisateur la Coquille d'or au festival de San Sebastian).
Oui c'est pas terrible mais en même temps ce film a toujours été considéré comme l'un des moins bons de Chabrol (pas de surprise donc…). La musique est pas trop mal mais à part ça…
Il est vrai qu'un casting comportant à sa tête Jean Seberg, et les deux vedettes de La femme infidèle, ça peut faire saliver.
Mais en même temps, quand on voit que dans La route de Corinthe, Ronet s'appelle "Dex" et Bouquet "Sharps", tout à coup, on a comme un doute !
Pourtant édité aux États-Unis avec le plus grand sérieux. Malheur de malheur.
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