à l'age de 73 ans des suites d'un cancer.
Ce chantre du romanesque et de la critique sociale aura légué à la postérité quelques métrages insignes comme Un chateau en enfer, On achève bien les chevaux,
Jeremiah Johnson,
Les 3 jours du condor,
Out of Africa
ou La Firme
…
Jeremiah Johnson, Les 3 jours du condor,
Yakuza
ont ma préférence. Rappelons pour les plus jeunes que Pollack était l'acteur qui interprétait le mentor de Tom Cruise
dans Eyes wide shut.
Pour ma part, concernant Sydney Pollack, je citerai 3 films -
1 dont il est réalisateur Out of Africa
2 où il apparaît comme acteur Eyes wide shut et Fauteuils d'orchestre
où il a une Valérie Lemercier déchaînée comme partenaire…
Ensuite, bien évidemment, je rejoins cette longue liste de films aussi divers qui n'ont laissé personne insensible.
Yakuza avec un Robert Mitchum
qui… tiens, dans ce film on aurait pu faire l'échange avec Jack Nicholson,
chacun ayant ses atouts pour incarner le personnage du flic.
Il avait rencontré son acteur-fétiche, Redford, sur le tournage du film de guerre War hunt,
alors qu'ils étaient tous deux comédiens courant le cachet.
Pour ma part, j'aurais un faible pour Out of Africa et Yakuza.
Le très sous-estimé Un chateau en enfer n'est jamais cité par les cinéphiles… qui ne l'ont peut-être pas forcément vu d'ailleurs.
Pourtant malgrè ses maladresses et son hétérogénéité , il s'agit de son film le plus singulier avec une poignée de séquences magnifiques et un climat très réussi.
Pollack était aussi un vrai acteur, une vraie "gueule" que l'on a pu voir dans Eyes wide shut
de kubrick
ou dans Fauteuil d'orchestre de Daniele Thompson.
La disparition de ce cinéaste sensible constitue en tous cas une bien triste nouvelle, même si ses oeuvres des années 1980-1990 sont moins fortes que celles de sa période 1960-1980.
Pour moi son chef-d'oeuvre absolu est On achève bien les chevaux. C'est son film, disons, le plus significatif, où il en a le plus long à dire. Son western Jeremiah Johnson
est également extraordinaire. J'aime moins sa veine sentimentale (The Way We Were)
, mais ça, c'est sûrement parce que je suis une brute… Il m'avait vraiment surpris avec Tootsie
: jusque-là, la comédie n'avait pas été son bag et c'était un coup de maître. Jusqu'à et y inclus The Firm,
je ne crois pas qu'on puisse trouver un seul mauvais film de Sydney Pollack.
"Je ne crois pas qu'on puisse trouver un seul mauvais film de Sydney Pollack".
Manifestement, ami Arca, vous n'avez pas dû voir Havana ou L'interprète
ou pire encore : L'ombre d'un soupçon
…
Ceci dit, sa mort est vraiment une triste nouvelle, et on reverra avec plaisir le majestueux Jeremiah Johnson qui doit ressortir bientôt, remastérisé.
Autre film moyen de Pollack, Sabrina
qui n'arrive pas à nous faire oublier l'original. Julia Ormond
ne risque pas faire de l'ombre à Audrey Hepburn
!
Cher Jarriq, j'ai exactement écrit : « Jusqu'à et y inclus The Firm, je ne crois pas qu'on puisse trouver un seul mauvais film de Sydney Pollack. » Les oeuvres que vous mentionnez lui sont toutes postérieures, sauf Havanah que je n'ai en effet pas vu.
J'ai un peu mélangé les périodes, dans ma réponse à Arca. Sorry. Mais Havana est le premier vrai faux-pas de la carrière de Pollack,
une sorte de sous-Casablanca
cubain d'un kitsch éhonté, où Redford
trop âgé, se traîne face à Lena Olin
mal castée. On décèle déjà dans Havana,
tous les défauts qui allaient entacher la fin de la filmo de Pollack
: sujet flottant, casting fatigué, manque de rythme, montage antédilluvien. Tout le contraire de ses grands films des années 70. Bizarre, quand même…
Pollack a marqué la première moitié de la décennie 70 de son empreinte comme Friedkin, Lumet, Coppola avant d'être détroné par Spielberg et d'autres, au cours des années 80 lesquels cédèrent ensuite le haut de l'affiche à des Almodovar, Kusturica, Ken Loach, cinéastes emblématiques des années 90.
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