Un hommage involontaire mais qui tombe bien, à David Hemmings récemment disparu. Ceci restera le rôle de sa carrière…
Je me suis dit l'autre fois que j'allais me mater un film dit "de prestige", genre Antonioni, pour me la péter un peu et faire style: "ben moi j'ai vu un film d'Antonioni"… Ben j'ai essayé et franchement, c'est dur. J'ai tenu jusqu'au bout mais avec beaucoup de mal. Je trouve ça d'un ennui assez terrifiant en fait, du coup j'ai un peu décroché et j'ai pas tout compris, mais c'est moche et un peu chiant non? Alors je note pas parce que quand je vois que la moyenne du film est "Chef d'oeuvre", ça va lui pourrir son statut. Mais j'avoue que là, j'ai du mal à comprendre le plaisir à voir un tel film, c'est peut être pour ça que c'est un chef d'oeuvre… Je crois que je vais continuer tranquillement à regarder mes bouses habituelles et laisser tomber les trucs intellos.
Bravo Torgnole pour votre franchise roborative !
A part la nudité squelettique de la très jeune Jane Birkin, cette histoire au pitch racoleur est d'une vacuité et d'une insignifiance telle qu'on a presque tendance à considérer L'Avventura, du même enquiquineur Antonioni comme une préfiguration des Aventures d'Indiana Jones …
Je tenais à être certain avant de répondre à propos de Blow-Up. J'ai donc consulté mon Robert et Collins : j'en saute au plafond où je suis scotché !…
Oui, mais Antonioni a un talent fou pour filmer le vide existentiel et le silence, silence trop bruyant pour la nouvelle génération !
Le générique de fin de Blow up défile sur l'écran, alors que je viens juste de m'extraire d'une douce torpeur, provoquée par ce puissant somnifère filmique. En effet ces temps-ci je traverse une période d'insomnie, je regarde donc un film d'Antonioni chaque soir et cela me met en de bonnes dispositions pour une paisible nuit de sommeil d'au moins douze heures.
Certes Antonioni est sans doute l'un des cinéastes le plus surestimés du 20e siècle et ses films sont aussi enthousiasmants qu'un évier bouché ou qu'un meeting d'Olivier Besancenot à la foire de la saucisse un soir de pluie en Auvergne du Nord, mais la vision de ces choses absconses m'évite de régulières et onéreuses visites chez le médecin.
Le film part dans tous les sens et, logiquement, n'arrive nulle part,sauf bien sûr dans le lecteur DVD des rédacteurs de l'excellent essai de Terbrand Bavernier cosigné par Jean Guc Lodard : Le Cinéma : l'art cinétique immobile, où comment rendre intransitif l'intangible; fragments de bribes inachevées à l'état d'ébauche laissées en suspens", en vente au vide-grenier de la Cluse-et-Mijoux (pensez à le réserver, ce vide grenier a lieu tous les deux cents ans).
C'est le cinéma du Vide signifiant, le cinéma auto-satisfait de sa propre vacuité, qui plaît tant aux critiques car cette vacuité permet toutes les interprétations, interprétations dont il se repaissent régulièrement à longueur d'ouvrages aussi épais que la nuque d'un sumo et aussi creux que mon cerveau après la vision de "L'arrière train sifflera trois fois".
PS : ce commentaire, découlant de la l'ennui et de la colère engendrés par le film est bien sûr totalement objectif, infiniment mesuré et surtout très rigoureusement argumenté. Ne m'en tenez donc pas rigueur…
Illusion ? Hallucination ? Folie ? Relativité des apparences ? Il n'est pas gênant qu'Antonioni laisse en plan ces questionnements : David Lynch est allé bien plus loin dans ce style et Stanley Kubrick (Shining ou Eyes wide shut) ; mais la sensation de vacuité voulue par le réalisateur m'a laissé sur ma faim…
Ah là là, Vincentp, vous êtes impayable ! Vous attachez de l'importance aux palmarès, aux classements, aux doctes articles des professionnels de la profession ! Vous croyez que Citizen Kane est le meilleur film de tous les temps et La règle du jeu le meilleur film français… Si vous vous décidiez un peu de juger par vous-même au lieu de vous laisser impressionner par vos mentors ?
Le droit à l'image En janvier 1858, sur le lit de mort de la tragédienne française Rachel Félix, sa sœur fait réaliser deux photographies destinées à un usage privé, conformément à l’usage à cette époque. Cependant, des épreuves sont mises en circulation et inspirent l'artiste Frédérique O’Connell pour dessiner un fusain réaliste intitulé Rachel sur son lit de mort qui est exposé dans une galerie, laquelle le reproduit et le diffuse à son tour en grand nombre sous forme de photographies se retrouvant jusque dans La Presse de juin 1858…Cette jurisprudence fonctionnera durant plus de cent ans et sera actée en droit français à travers la loi 70.643 du 17 juillet 1970 sur le respect de la vie privée, quand se développe alors la presse à scandale.Ce droit est ostensiblement bafoué par Thomas lorsqu'il prend des photos dans des lieux publics sans l'accord des personnes photographiées ! Thomas photographie un couple dans un parc. La femme ,Jane (Vanessa Redgrave) , l'inconnue du parc,veut récupérer le negatif.
Page générée en 0.0073 s. - 5 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter