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Forum : Un Homme est mort

Sujet : Superbe composition musicale


De dom-e, le 13 septembre 2004 à 11:59

La BO de Michel Legrand groove VRAIMENT, et qui, face A comme face B reste un monument du Jazz/Funk Français.

A noter que ce 45 tours est l'une des pièces les plus rares et les plus recherchées par les collectionneurs/DJ/producteurs actuels, son enregistrement faisant partie de plusieurs sessions réalisées au mythique studio Davout à Paris et ont fait l'objet d'autres BO de films.

Encore merci Monsieur Legrand pour ce moment de bonheur, dommage que le film ne soit à la hauteur de vos compositions.


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De Gaulhenrix, le 13 février 2008 à 13:00

Pour saluer une nouvelle fois Roy Scheider, citons aussi Un homme est mort, ce film de Jacques Deray, dont la distribution, inattendue, réunit, pour notre plaisir, Jean-Louis Trintignant, Ann-Margret, Angie Dickinson et Roy Scheider, parfait en tueur inquiétant.


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De Arca1943, le 13 février 2008 à 14:43
Note du film : 1/6

Malheureux que le très inégal Deray en ait fait une telle daube. Même pour revoir Roy Scheider, c'est très cher payé !


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De fretyl, le 3 avril 2009 à 14:09
Note du film : 4/6

Ce sont toutes les raisons qui poussent Arca à ne pas aimer Un homme est mort qui me l'ont fait adoré hier.

Le héros" aussi glacial qu'un frigo de morgue, l'ancien junky devenu mystique chrétien, le thème musical à l'orgue sur rythmique …toute une série de poncifs ; car en réalité c'est là qu'est le seul et unique intéret d'Un homme est mort, le gros trait volontaire, un sens du grossier et du cliché. Un réalisateur français (Deray) réalisant un film selon les rites américaines, ça ne peut forcément être qu'un exercice de style dont le moteur reste le sens de l'observation sur le cinéma hollywoodien.
Un homme est mort s'il n'était pas français pourrait être une grosse série B sans intérêts ; or ici on dissèque les tics, les ficelles du genre, mais avec une immense considération pour le style et pour ses maitres, on sent même jusqu'au bout l'inspiration qu'est Don Siegel.

Quand au silence pathologique pesant et inquiétant de Trintignant il n'est certainement pas dû au hasard.


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De kfigaro, le 3 avril 2009 à 16:14
Note du film : 5/6

J'aime beaucoup ce polar à l'américaine pour ma part, Trintignant est impeccable en tueur glacial et sans émotion. Sans être le tout meilleur film de Deray (cherchez plutôt du côté de la "Piscine" ou de "On ne meurt que deux fois"), c'est un divertissement tout à fait sympathique et plaisant.

Quant à la musique, elle existe pour pas cher et sous forme de quasi intégrale ici :

http://astore.amazon.fr/chet-21/detail/B00181GGI0/

et je rejoins totalement dom-e pour dire qu'elle est un vrai bijou de funk groovy à la française, d'autant plus étonnant que Legrand (visiblement inspiré par un Quincy Jones sur le coup, cf les BOs de Jones ou d'Isaac Hayes écrites à la même époque) n'a jamais réellement écrit de score similaire ni avant ni même après cette musique.


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De MICKISTHE1, le 14 août 2009 à 20:38

J'ai eu la chance de voir THE OUTSIDE MAN, titre anglais de UN HOMME EST MORT dans une copie vhs en 1999 à Montréal, copie distribuée par MGM; des critiques américains qui ont vu le film ont affirmé qu'UN HOMME EST MORT est l'un des meilleurs films jamais réalisés sur L.A car le point-de-vue européen, là en occurence celui du très sous-estimé Deray prime sur l'action. Le tempo du film est européen et le style aussi, c'est ce qui en fait un "polar stylé" selon les critiques. C'est à mon avis une critique exacte car j'ai vécu à L.A vers la fin des années '70 et je peux affirmer à mon tour que Deary a su capter le passage d'une époque. Aujourd'hui ce type de décalage n'existe plus. Combien de réalisateurs ont su rester vraiment eux-mêmes dans une ville aussi tentaculaire que L.A ? Deray n'a pas fait du Chandler, il est resté lui-même conscient de que ce décalage apporterait au film. Le titre THE OUTSIDE MAN est plus punché que le titre français mais c'est là toute la beauté contradictoire de la langue française.


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De Impétueux, le 19 octobre 2024 à 16:49
Note du film : 3/6

De fait, de Jacques Deray qui a touché presque à tout, la carrière est abondante et les réalisations sont multiples. Bel artisan du cinéma, quelquefois avec des films superbes comme La piscine (1969), Flic story (1975), Un papillon sur. l’épaule (1978), On ne meurt que deux fois (1985), ou même Rififi à Tokyo (1962), Symphonie pour un massacre (1963). Mais aussi des histoires mal ou peu ficelées par exemple Borsalino, (1970), Le solitaire] (1987) ou Netchaiev est de retour (1991).

Un homme est mort se situerait plutôt au milieu Bas de la deuxième catégorie, parmi les films honorables, qui se regardent avec un certain plaisir, bien rythmé, plutôt bien interprété mais qui est touffu, confus, marqué d'invraisemblances si énormes que même lors des séquences les plus dynamiques et les plus violentes on ne parvient pas à se laisser emporter.

Le tout début du film est pourtant tendu, glacé, impeccable. Lucien Bellon (Jean-Louis Trintignant) arrive à l'aéroport de Los Angeles, dont les hauteurs sont beaucoup moins spectaculaires que celles de New-York survolées dans West side story. D'ailleurs la grande ville du Pacifique m'a paru de bout en bout hideuse. L'homme est réservé, mutique, même, d'aspect très professionnel. Il est conduit dans la chambre anonyme d'un palace ; il y trouve une mallette contenant un revolver et une très forte somme d'argent. Il laisse dans la chambre – on se demande pourquoi et c'est une des premières failles du film – son passeport et son billet de retour à Paris.

Lucien s'introduit – en se faisant passer pour un visiteur attendu, Roger Garnier – dans la somptueuse demeure de Victor Kovacs (Ted de Corsia), très important chef mafieux et le tue illico. Il quitte tranquillement la villa sous les yeux attentifs de Jackie (Angie Dickinson), la femme de l'assassiné et d'Alex (Umberto Orsini), son fils . Nouvelle faille : pour qui a un peu pratiqué le paysage du film noir il est clair comme de l'eau de roche que ces deux-là sont amants et qu'on les reverra plus tard.

De retour à l'hôtel, le tueur s'aperçoit que sa chambre a été vidée et qu'il n'a donc plus ni passeport, ni billet de retour. Quittant le palace, il se fait tirer dessus par un inconnu, Lenny (Roy Scheider toujours fluide, élégant). Il prend en otage une ménagère excitée, téléphone à Antoine, son patron à Paris (Michel Constantin) qui lui conseille de contacter une amie, Nancy (Ann-Margret), ancienne tenancière de boîte de strip-tease.

À partir de là, le film se gâte gravement multipliant les coups de fusil, les poursuites en voiture et les cavalcades à toutes jambes : c'est devenu une spécialité de Trintignant depuis La course du lièvre à travers les champs de René Clément, la même année 1972. Et ça se termine en bouillie sanglante où personne ne s'en sort.

D'ailleurs on s'en fiche énormément parce que personne ne vaut la peine qu'on le regrette.


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De fretyl, le 20 octobre 2024 à 20:28
Note du film : 4/6

Personne n'a jamais reconnu suffisamment le talent de Roy Scheider qui a beaucoup travaillé avec le cinéma français : L'attentat, Un homme est mort, Le convoi de la peur que je n'ai pas vu mais qu'il devait jouer avec Lino. Puis les films Américains : French Connection, Les dents de la mer… Il était paraît il d'un caractère de merde et aurait tiré la gueule à William Friedkin pendant des années pour ne pas l'avoir embauché pour le rôle du père Karras sur le tournage de L'exorciste. Un petit truc chez lui qui je ne sais pas pourquoi me le fait voir comme un Charles Denner Américain !


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