De Sydney Pollack, mes 3 films préférés sont Les 3 Jours du condor,
Jeremiah Johnson
et Le Cavalier électrique
dans lesquels je note que Robert Redford a le premier rôle.
Il y a plusieurs scènes superbes de chevauchée avec une musique particulièrement entrainante que j'ai visionnée plusieurs fois.
Robert Redford interprète un personnage de cowboy dur à cuire un peu rustre mais qui a ses coups de cœur et sa générosité. Jane Fonda
interprète une journaliste avide de scoop et prête à tout ou presque pour l'obtenir.
J'ai vu deux fois la VF et plus récemment la VO. D'après mes souvenirs, ce film est très bien doublé dans la VF.
Ce début du Cavalier électrique est très réussi : on se dit qu'on pourrait trouver là une sorte d'équivalent étasunien au formidable Tandem
de Patrice Leconte
: un film sur la déchéance de ceux qui furent quelque chose et qui ne sont plus rien. On imagine que Sonny Steele (Robert Redford)
, l'ancien champion, abruti d'alcool et tenu à bout de bras par de vieux copains qui profitent de sa notoriété en train de couler et de ses dollars qui ne sont pas inépuisables.
Et puis ? Et puis plop, et puis rien, une interminable errance entre le Nevada et l'Utah pour sauver un cheval, dopé comme un champion jamaïcain à qui le cow-boy veut redonner une sorte de dignité en le relâchant dans une sorte de vallée thébaïdique où il retrouvera ses frères fiers coursiers, loin des hommes et de leurs manigances. C'est d'une niaiserie, d'un angélisme accablants, d'un manichéisme à faire rougir…
Si j'ai bien aimé, de Sidney Pollack, le cruel On achève bien les chevaux,Le cavalier électrique est languissant, nigaud, bêta, écologiste (quelle série de synonymes !). Robert Redford
et Jane Fonda
s'y traînent en attendant la fin, prévisible et humaniste. On sent d'avance que quelques années plus tard Obama sera élu président des États-Unis.
Dormez, bonnes gens, tout va bien.
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