qui a vu "le saint prend l'affut" qu'est ce que ça vaut?
Bonsoir…
C'était la periode JEAN MARAIS que l'on pouvait regarder un sandwich a la main et une biere dans l'autre…Et ca n'a rien de pejoratif ! IL en avait fini , cinématographiquement , avec Cocteau . IL avait deposé sa rapiere et son feutre chez l'accessoiriste de Mr HUNNEBELLE , pour y endosser le costard tres cintré du journaliste FANDOR, du meme HUNNEBELLE, et entre deux tournées theatrales triomphantes,( Ah!! LE BOSSU au grand theatre de Bordeaux..), il payait ses impots (disait'il!) avec le sourire du SAINT ou de STANISLAS (gentleman , agent secret, aventurier..). Ce que vaut ce film ? A part le fait qu'il nous ramene a une periode benie, que les moins de 20 ans tra_la_la , point de souvenirs imperissables…Un de ces films sympa , sans pretention, qui se laisse voir , en grignotant donc.. Se rappeler quand meme que c'est au cours de ce tournage , que le cascadeur GIL DELAMARE trouva la mort.
jouvet@free.fr patrick
Bizarre carrière que celle de Jean Marais.
On pourrait se poser beaucoup de questions à son propos.
On pourrait peut-être mettre en comparaison sa carrière et celle de Bébel, mais, pour le moins, Jean Marais aura respecté son public par une qualité de ses rôles même en Fantomas…
J'ai eu le plaisir de le revoir dans un des films de Bertolucci. En plus, si je ne fais pas erreur, Jean Marais est un peintre au talent reconnu quand Bébel, en costume rose, se ballade avec son p'tit chien !…
Bonjour a tous !
Cher droudrou, Le "bizarre" que vous evoquez concernant la carriere de JEAN MARAIS meriterait des pages et des pages mais ce site ne s'y prete pas… Juste deux mots : JEAN MARAIS provoquait l'admiration , le respect (meme dans ses betises innavouables) et on ne comprenait pas toujours pourquoi….Il "intriguait" comme seuls les grands le font. BELMONDO provoquait la sympathie , la tape dans le dos… Je pense que c'est juste la difference qu'il y a entre le "le talent" de l'écorché de la vie , et le "le don" du chanceux… Je me permets de vous renvoyer au magnifique livre de souvenirs de JEAN MARAIS "HISTOIRES DE MA VIE". Ou comment le bizarre s'evanouit….
respectueusement
jouvet@free.fr patrick
Sur un autre ton, mais tout à fait dans le même esprit, je m'apprêtais à répondre, comme Lamastre, à ceux qui comparent le grand acteur que Belmondo aurait pu être, et qu'il a quelquefois été à ce brave histrion bondissant de Jean Marais
dont on serait bien en peine de trouver quatre ou cinq rôles marquants !
D'un côté, A bout de souffle – le seul Godard
regardable, La Ciociara
de Vittorio De Sica,
Léon Morin, prêtre
et Le doulos
du grand Melville,
Un singe en hiver,
où il tient très bien le choc de Gabin,
et Cent mille dollars au soleil
de Verneuil,
l'exceptionnel Homme de Rio,
de Philippe de Broca,
avec qui il tournera plus tard les excellentes comédies Le Magnifique
et L'Incorrigible,
Le Voleur
de Louis Malle,
La Sirène du Mississippi
de François Truffaut,
Borsalino
de Jacques Deray,
Les mariés de l'An II
de Jean-Paul Rappeneau
…
Et du côté Marais, qu'est-ce qu'on trouve, à part les nouilleries ambigues et esthétisantes de Cocteau,
faux cinéaste et vrai emmerdeur ? L'éternel retour
(aussi pesant qu'éternel, d'ailleurs !) de Jean Delannoy
et tous les Bossu
et Capitan
et Miracle des loups
d'Hunebelle,
ou les Capitaine Fracasse
de Gaspard-Huit
…
Quant à ses pitoyables Fantômas, il n'est pas le seul à partager la honte d'avoir perverti une des oeuvres les plus puissantes et les plus horrifiques de la littérature feuilletonesque française en minables et grotesques comédies, avec le concours de l'histrion Louis de Funès
… Mais quel sacrilège !
En fait, il trouve ses meilleurs rôles soit dans de petits films inconnus (Les miracles n'ont lieu qu'une fois, d'Yves Allégret)
, ou lorsque, vieilli, il devient le Roi du Peau d'âne
de Jacques Demy
…
Mais à côté de Belmondo – bien triste, il est vrai, depuis trente ans, ce pauvre Marais
ne tenait pas la route…
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