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Sujet : Sauver un bon film


De garedeau, le 13 février 2007 à 02:01

Le film " Le Gentleman de Cocody " (1965) est un bon film. Les acteurs sont: Jean Marais, Liselotte Pulver, Jacques Morel. Il est tres dificile de le trouver. Je suis sure que beaucoup de personnes veulent l'acheter voila pourquoi il faut une reedition de ce film en DVD.

Si quelqu'un peut le trouver, s'il vous plait, envoyer-moi un E-Mail a: garedeau@inbox.com.

Merci beaucoup


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De David-H, le 13 février 2007 à 02:16

Et un vote de plus.


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De Nadine Mouk, le 15 juin 2017 à 23:35
Note du film : 3/6

Vous prenez un shaker à cocktails, vous y versez une chouîllette de Oss 117, un bon tiers (aurait dit Raimu) de Tarzan, un rien de L'homme de rio, un zeste de L'Honorable Stanislas, agent secret, vous secouez bien et vous obtenez Le gentleman de Cocody. Tourné à Abidjan en Côte d'Ivoire, entre deux Fantômas, cette kitschissime pochade met en valeur un Jean Marais aventurier comme jamais, charmeur comme toujours et cascadeur invétéré. L'exotisme est servi à volonté, palmiers et cocotiers véritables compris. Les cascades sont faites maison, contrairement à la bouillabaisse des restaurants de Marseille. Philippe Clay déploie ses grandes oreilles pour essayer vainement d'être un "terrifiant" méchant dans le genre laissez passer les voyous et la coquine Nancy Holloway se trémousse dans la seule boite du coin. Jacques Morel est un faux-gentil plus vrai que nature. Quant à Liselotte Pulver, elle vient juste de laisser tomber son Gabin de valet qui en savait trop sur elle dans Monsieur de Le Chanois et s'en est allée prendre quelques vacances au soleil. Et tout ce petit monde, accompagné comme ils se doit de dix petits nègres, s'embarque pour une chasse aux papillons qui réserve bien des surprises .

Nous sommes en 1965, avec tout ce que celà comporte. Je veux dire que c'est la grande mode des Banco à Bangkok pour OSS 117, OSS 117 se déchaîne, Furia à Bahia pour OSS 117, Notre homme Flint, Matt Helm, agent très spécial, Coplan FX 18 casse tout et j'en passe. Ventura et Hanin avait déjà donné le ton avec Le gorille et Le tigre, mais en plus grave et en noir et blanc. S.A.S. , le délicieux Malko Linge, pour sa part, ne verra le jour au cinéma que dans les années 80. Il était donc normal qu'un metteur en scène, en l'occurrence le très bon Christian-jaque, se lançât dans l'aventure à son tour. Il fit appel à Marais qu'il redirigera l'année suivante dans Le Saint prend l'affût qui connaitra un succès moindre, sûrement dû à la mort du cascadeur Gil Delamare qui mourut pendant le tournage.

Le gentleman de Cocody fait partie de ces films de série B, C ou Z suivant l'humeur, qui ne prennent pas la tête, se regardent avec une certaine nostalgie (quand on a l'âge de l'avoir) et même une petite tendresse. Epoque bien révolue d'un cinéma a jamais disparu. On se pendait sous les hélicos sans passer par l'ordinateur, on plongeait dans les lagons où patientaient de vrais crocodiles, et quand ça tiraillait de tous côtés, il suffisait de baisser la tête. Les voitures trouvaient place exactement où elles voulaient se garer et quand le héros sautait dans un hors-bord, celui-ci n'était retenu par aucune amarre. Rues paisibles et marins complaisants .

En 1965, Marais avait raccroché sa rapière, délaissé les belles princesses enfermées dans les châteaux, laissant se démerder La princesse de Clèves, et faisait désormais dans les pseudos agents secrets. Les aventures de Stanislas ne laisseront guère de souvenirs dans les mémoires. Il se reconvertit donc dans le genre bel aventurier sans étiquette particulière. Mais les bagarres vont bon train, toujours avec ce sourire ravageur, ses éclats de rire rocailleux qui font toujours merveille, et, à l'envi, il joue toujours comme un pied ou comme juste un beau mec. Le gentleman de Cocody est un film du passé. D'un passé qui connu ses heures de gloire à travers des films sans prétention, avec ce qu'il faut de dépaysement, d'action et de légèreté. Un film de divertissement pur. Nos aînés en avalèrent floraison colorée et venteuse. Puis arriva un drôle de numéro : James Bond… En 1963, il nous avait déjà sorti son Walther PPK et confié son goût pour la vodka Martini. Il les écrasa tous par la suite…


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De Arca1943, le 16 juin 2017 à 21:17

(Ton émerveillé) Oh ! Mais y'a l'accorte Maria-Grazia Buccella, là-dedans !


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