Remake du film de De Funès, c'est à redécouvrir, parce qu'étonnamment sympa et drôle. Chazz Palmineteri et Marisa Tomei
sont à hurler de rire, Sly pas mal non plus. Cool, vraiment.
J'ose avouer un petit faible pour ce film bizarre, limite nanar, mais d'une vraie bonne humeur. La déco est magnifique, les seconds rôles (Chazz Palminteri, Ornella Muti,
Tim Curry)
très marrants et Stallone
d'une étonnante aisance. Et puis le prologue avec Kirk Douglas
agonisant baffant Sly est impayable.
Tout compte fait, je vais peut-être le voir. Je l'avais boycotté à l'époque – mort aux remakes, camarades ! – mais je me rends compte d'une chose inouïe : il y a Yvonne de Carlo dans ce film !! Et personne ne me disait rien !
On ne vous disait rien, peut-être pour vous ménager, Arca… Parce que la grosse vieille dame grisonnante qui joue la femme de Kirk, c'est effectivement Yvonne
!
Mais non, pas à cours : c'est plutôt que j'ai pris la résolution de me garder des provisions de chambara et de comédies à l'italienne pour plus tard, au lieu de tout dévorer d'un coup ! Pas plus d'une fois par semaine, c'est la règle à laquelle j'essaie de me plier. J'ai plein de Risi pas encore visionnés, un coffret Mifune
(presque tous d'Inagaki)
que je savoure à petites gorgées, sans parler du coffret Zatoichi
vol 1 que je vais recevoir incessamment… C'est ma blonde qui m'a convaincu de sa-vou-rer (sic) nos possessions au lieu de tout visionner d'une lampée lors de marathons audiovisuels nocturnes !
Oh ! J'en suis encore à plancher sur la distinction entre gourmand et gourmet, alors… !
Ah, bon ! Voilà une information d'importance. Pas de "blonde" en France, car ce terme typé "belle province" correspond chez nous à une boisson alcoolisée. Mais on a en métropole des problèmes d'agencement autrement plus graves que les vôtres, mon cher Arca. Je ne parle que pour moi, me mouvant prudemment avec un casque de soldat sur la tête, pour parer au millier de dvd de toute nationalité qui menace à tout instant de me faire la peau (en particulier tous les Godards, dotés d'une conscience étonnante, et susceptibles de dégoupiller leur galette à la moindre mauvaise note). D'ou mon inquiétude quand je découvre vos votes gloutons en faveur de réédition, et ceux de votre compère du forum, le très fameux Sandokan.
Et vous Impétueux, comment ça se passe chez vous ?
Comment ça se passe, chez moi, demandez-vous, Vincentp ?
A quel point de vue, mon cher ? Sur l'ingestion des DVD ? J'ai un peu levé le pied, avec les Jeux Olympiques, le football revient en force, mais j'essaye de ne pas faiblir et de varier les plaisirs du cinéma, de passer de Christian-Jaque (La symphonie fantastique)
à Robert Aldrich
(Chut, chut, chère Charlotte)
et de Jésus Franco (Le corps et le fouet)
à Henri Verneuil
(Mille milliards de dollars)
… Car je dois dire que je ne pousserai jamais l'ascèse au point où vous la pratiquez ! Se passer, comme vous le faites, du Godard
avec une pieuse intensité ! J'en frissonne !
Cela dit, je dois bien avoir, dans mes rayonnages, une vingtaine de DVD non vus à regarder, et une centaine à revoir !
Quelle était la question ?
20 ? Veinard ! Moi, mille, ne sachant plus par quoi continuer, avec un sentiment de naufragé mazouté par une marée noire.
Déjà, voici une bonne ordonnance, et une thérapeutique qui ne peut vous faire que du bien : arrêtez les Godard ! Vous ne vous en porterez que mieux !
Point de Godard sur ma planification triennale. Plusieurs listes de long-métrages dont je raye conscienceusement l'existence d'un trait de plume une fois le mot FIN apparu. Ouf, et dix de moins. Et des cycles à venir Powell-Pressburger, Robert Bresson. Heureusement quelques cycles qui se cloturent en ce moment (Bunuel, Fellini, Tarkovsky, Visconti, Antonioni). Faut-il donc se spécialiser comme le sieur Arca qui nous nargue depuis le Canada, maintenant depuis cinq ans, avec sa poignée d'auteurs et d'actrices d'Italie, placardés visiblement sur un lieu d'aisance de sa proximité, et dont il commente le moindre soupir à l'écran, jusqu'à en faire en soupirer sa "blonde" ? Et Sandokan, il en pense quoi ? Sur ce je vous laisse, chers forumers, pour aller voir La belle de Moscou.
"Ouf, et dix de moins"
C'est triste, cette envie de se gaver de films comme un boulimique qui finira forcément par tout vomir un jour ou l'autre, on dirait l'esclave d'une galère culturelle. Pourquoi s'infliger tant de peine? En même temps, passer de La Chinoise à The Dark Knight,
ça doit faire tout drôle… Quoique l'un a bénéficié d'un visionnage en plusieurs partie et pas l'autre, comme quoi, les privilègiés sont choisis d'avance…
Stallone dans un rôle incarné jadis par De funés
… On aura tout vu
!
Page générée en 0.0064 s. - 5 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter