A mon humble avis, ce film-là est plus abouti, plus drôle et réussi que "Les Tontons flingueurs" et le face à face Lefebvre
-Michel Constantin
est un régal.
Je suis tout à fait d'accord pour dire que ce film, qui pourtant a bien failli ne jamais voir le jour, est le meilleur de la trilogie par à rapport à Les tontons flingueurs et Les Barbouzes.
Le trio Ventura
-Constantin
-Lefebvre
est plus qu'excellent, grandiose et irrésistible.
Le film est toujours aussi frais et drôle. Et qui ne souvient pas des scènes cultes de paires gifles infligées au pauvre Michalon et cette bande de minets anglais aux cheveux mi-longs et aux allures psychédéliques avec cette musique pop-rock bien de l'époque entre "Les Beatles" et la "swinging London".
Du bonheur à l'état pur pour les inconditionnels des tontons flingueurs et du parler d'Audiard.
Un seul point faible : le prix assez excessif de la version DVD.
Tout à fait d'accord même si les séquences qui montrent les jeunes "tueurs Beatles" sont parfois trop longues. Quant aux meilleures scènes, je songe à celle où Ventura fait comprendre à un Constantin
abasourdi et incrédule qu'il a séduit Mireille Darc
: c'est irrésistible de drôlerie !
On est d'accord… Le DVD est extra (avec tout de même deux trois petites faiblesses ; quelques secondes de pelloche moyennement fraîche ; quelques petits relâchements côté définition) et le film est un régal. Dans la trilogie citée plus haut, je classe : 1) Tontons flingueurs, 2) Ne nous fâchons pas,
3) Les Barbouzes
…
bonjour a tous
je suis a la recherche depuis plusieurs annees de la music des musiciens anglais qui sont dans ce film
pouvez vous m'aider ???
Le film est sorti depuis belle lurette en DVD, 35 euros il y a deux ans, à peine 10 actuellement,bourré d'excellents bonus, dont une version commentée par Georges Lautner.
Quant aux musiques, excellentes il est vrai, elle sont signées de Bernard Gérard et, les morceaux anglais, de Graeme Allwrigh "Akou".
Sachez pour être complet que la voiture du film, la Renault Gordini a été éditée en numéro 5 des éditions 1/18è Hachette, au prix de 19,90 euros…
Voilà des films représentatifs d'une époque et d'un cinéma qui nous manque tant à l'heure actuelle. Malgré les multiples diffusions à la télé je suis heureux de les voir en dvd aujourd'hui. :)
Avec l'esprit, les acteurs, les scénarios et l'esprit actuels, ce n'est pas étonnant…
Tout-à-fait de votre avis et je n'ai qu'un quart de siècle d'existence…
Salutations à l'ami Pousse en passant.
Cette musique est très entrainante. Je la cherche a tout pris. Il y a un CD qui est sorti avec les musiques des films de Audiard-Lautner. Je vous tiens au courant si elle est dans cette complilation
Ce polar pour rire m'a toujours fait penser a une avant première de L'emmerdeur bien sûr à cause du personnage de l'excellent Léonard Michalon, Pignon avant la lettre voir même beaucoup plus dangereux.
Ne nous fâchons pas c'est surtout Les tontons flingueurs
en moins complexé gagnant en cascade et en grosse baffe ce qu'il perd en humour psychologique. Mais l'accumulation de cadavres et les innombrables colères font de Ne nous fâchons pas
un divertissement aussi peu intellectuel mais aussi croustillant que celui des Barbouzes.
Et lé délire de Lautner en ce qui concerne les gangsters Beatles dont Lino Ventura
ne fait qu'une bouchée commence à faire penser au délire presque excessif de son film Laisse aller…c'est une valse.
C'est loin d'être subtil mais c'est toujours réjouissant.
À force de connaître le succès auprès des spectateurs et le mépris quelquefois haineux auprès de la critique chic, Georges Lautner a quitté peu à peu ce qui faisait son extrême originalité dans le cinéma de divertissement français : une forme de folie douce, de loufoquerie, qui culminent dans les quatre ou cinq ans qui vont de L’œil du monocle
à Ne nous fâchons pas
en passant par Les tontons flingueurs
et Les barbouzes.
Au delà des recettes convenues et très classiques (fussent-elles excellentes et pimentées mêmement des fulgurances langagières de Michel Audiard,
Cent mille dollars au soleil
d'Henri Verneuil
par exemple), il y avait chez Lautner
un grain de cinglerie iconoclaste assez surprenant.
Le reste du film me semble plus banal : les relations de chevaux de retour à forte puissance de feu qu'entretiennent Lino Ventura et Michel Constantin
sont classiques, solides, sérieuses mais tout de même terriblement attendues : ces malfrats qui se sont rangés, qui ont mis leur oseille à l'ombre (si j'ose écrire) et qui vivent tranquillement une retraite ensoleillée étaient déjà celles (ou presque) de Jean Gabin,
de René Dary
et de Paul Frankeur
dans Touchez pas au grisbi
(et il doit y avoir bien d'autres exemples).
Surtout je trouve disproportionné le rôle distribué à Jean Lefebvre, très médiocre simple acteur de complément, au jeu monocorde, incapable d'une autre mimique que celle de ces yeux de cocker qui, dans le film, ont fait basculer Mireille Darc.
Marcel Jullian
le dit avec honnêteté dans un des suppléments du DVD : Quand on ne savait plus quoi faire, on faisait envoyer une baffe à Lefebvre
et ça marchait.
Je crains que ce soit cette accumulation de beignes qui demeure dans les mémoires, le comique gras ayant de tout temps émerveillé les foules.
« Je crains que ce soit cette accumulation de beignes qui demeure dans les mémoires, le comique gras ayant de tout temps émerveillé les foules. »
Comique gras ? Pas le moins du monde, c'est carrément par sadisme : j'adore voir souffrir Jean Lefebvre. Ouf, voilà, c'est dit, je suis enfin sorti du placard.
Un de mes Lautner préférés.
Page générée en 0.0077 s. - 5 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter