Un très bon western, de facture classique, porté par le duo Gary Cooper (impérial)- Maria Schell.

Un grand nombre de westerns de Cooper n'ont pas été encore édités en dvd.

Un petit effort, messieurs les éditeurs!

Pour moi le meilleur de Daves avec "3h10 pour Yuma".

Allez, une sortie SVP en zone 2.

Très bon western émouvant et superbement interpreté par un Gary Cooper inoubliable….

J'ai vu ce film il y a bien longtemps, mais j'en ai un très bon souvenir. Beaucoup d'émotion avec l'émouvante (excusez-moi pour le pléonasme) Maria Shell, atteinte de cécité et qui recouvre la vue et le grand Gary Cooper, parfait dans son rôle de protecteur de la veuve et de l'orphelin. Typique d'une certaine période hollywoodienne où les bons sentiments étaient de rigueur, après quelques 'pan-pans' bien ajustés.

Loin d'être dans le top 10 des chefs-d'oeuvre du western (d'après mes souvenirs), il se laisse ragarder sans déplaisir. S'il sort, j'achète le DVD.

On remet en mémoire à tout un chacun la liste des "Autres westerns à rééditer". Effectivement, il y a des titres qu'il est inadmissible de ne toujours pas trouver en vente. Le western n'est pas le genre mineur que certains se complaisent à définir méchamment. Il en existe de très bons.

Le film vient de sortir en zone 2, mais je lis sur la jaquette qu'il est en format carré 4/3… Est-ce bien le format d'origine ? Vu l'année de tournage et le budget impliqué, j'ai des doutes… Quelqu'un connaît la réponse ?

Et bien je pense que ce film a réellement été tourné en 4/3. A la télévision je l'ai toujours vu sans les bandes noires horizontales du format 16/9 et de plus sur le générique aucune référence au cinémascope ou à d'autres procédés similaires. Le DVD est très bien, le seul truc bizarre étant des bandes noires sur les 4 côtés pendant les deux premières minutes, après tout rentre dans l'ordre.

De la série de DVD qui vient de sortir, il n'y a que celui des Cheyennes qui ne respecte pas le format d'origine puisqu'il a été recadré en 4/3.

Merci ! Je vais donc m'empresser de retrouver Cooper, Malden, George C. Scott (démentiel, dans ce film) et Maria Schell…

Ce soir sur ARTE, La colline des potences, superbe western de Delmer Daves, faisant la part belle au questionnement existentiel sur le sens de la vie ! Avec Gary Cooper, Maria Schell et Karl Malden. Un médecin meurtris a symboliquement accroché son coeur à l'arbre au pendu et part chercher l'or… Confronté aux grandeurs comme aux bassesses humaines, il découvre que nos choix font la différence… Un questionnement intemporel et universel !

Interprétation sans faille, décors naturels magnifiques, superbe partition de Max Steiner (plus proche de L'esclave libre que d'Autant en emporte le vent) dont la chanson nous suit longtemps après la vision du film. En attendant l'édition de L'arbre de vie, penchons nous sur cet arbre au pendu… En voici la version française :

Un souvenir caché dans le coeur, j'ai gagné la ville pour chercher l'or… Mais le vent m'a dit la nuit venue : accroche tes rêves à l'arbre au pendu, tes rêves d'amour, d'amour défendu… Pends tes rêves morts à l'arbre au pendu…

J'ai cherché l'or, j'en ai trouvé plein… Et puis une fille qui m'aimait bien… L'aimer aussi j'aurais voulu… Mais mon coeur séchait sur l'arbre au pendu, mon coeur et mon souvenir perdu… Et mon rêve mort sur l'arbre au pendu…

Mais d'autres hommes sont arrivés, qui voulaient mon or et voulaient me tuer… Car un homme de moins c'est de l'or en plus… Et ils m'ont traîné à l'arbre au pendu où dansait déjà mon amour perdu… Et mon rêve mort sur l'arbre au pendu…

Pour vivre fort, il faut aller caresser la mort et s'en tirer… Ils ont pris mon or et m'ont relâché… Et j'ai dit bonsoir à l'arbre au pendu, j'ai dit au revoir à l'arbre au pendu… Et mon bel amour s'en est revenu….

Et j'ai compris que l'arbre au pendu c'est l'arbre de vie qui m'a soutenu, un arbre vert aux feuilles drues, chargé d'amour et d'espoir rendu, l'arbre au pendu… L'arbre au pendu…

La colline des potences a rassemblé dimanche soir 1 361 000 cinéphiles ! Zut, je l'ai loupé. Pourtant, il y a longtemps que je veux le revoir.

Delanuit, je vous invite à voir ou à revoir L'homme de nulle part du même Delmer Daves, western superbe, qui est aussi une source de questionnement existentiel ! Il montre que chacun peut être considéré comme un fermier sédentaire (et un peu peureux), un aventurier errant, un prêcheur ou un entrepreneur plus ou moins inspiré.

Je l'ai enregistré ! Et il repasse aujourd'hui à 13:30.

Oui, c'est un très beau film, ou l'on retrouve bien les thèmes et style très particulier de Delmer Daves (sentiments exacerbés, personnages ambigus, romance contrariée, le tout dans un environnement très lumineux). Nombre de plans représentent Gary Cooper en contre-plongée éclairé par une lumière solaire intense. La lumière traversant les nuages exerce un effet de halo.

Et bien sûr des questions existentielles en arrière-plan. Les acteurs, la photographie, les décors, et la musique sont aussi performants que la mise en scène et le scénario. Des idées fortes de mise en scène : observer l'intégration de la musique en introduction et en conclusion du récit, soulignant le sens de celui-ci.

"J'ai adoré".

Western atypique romantique et humaniste à souhait. Peu de chevaux, pas de bétail, de sherif, cow boys ou indiens. Le titre ne se justifie qu’a la fin du film.