Dans ce film une extraordinaire combination et collaboration entre Gina Lollobrigida et Louis Jourdan
…Deux grandes beautés en couleurs sur un atractif ecran !
Quel plaisir pour les yeux!
Surtout ici on peut voir Philippe Noiret et Corinne Marchand
…
Il y a d’ailleurs des vieilleries délicieuses, charmantes, nostalgiques ; on ne peut pas dire que Les sultans en fassent partie. C'est une coproduction franco-italienne adaptée d'un roman de Christine de Rivoyre dont le talent ne survit aujourd'hui que grâce à l'adaptation de ses romans. Et encore ! Sommes-nous beaucoup à nous rappeler La mandarine,
roman de 1957 qu'Édouard Molinaro
adapta en 1971, au Petit matin
de 1968 adapté par Jean-Gabriel Albicocco
en 1971 et des Sultans,
(nous y venons) de 1964 réalisé par Jean Delannoy
en 1966 ?
Laurent Messager (Louis Jourdan) est un très prospère industriel de produits phytosanitaires et cosmétiques ; il vit dans un somptueux appartement du côté de l'avenue Foch. A-t-il fait fortune grâce à son ingéniosité commerciale ou son opulence vient elle de sa femme Odette (Renée Faure)
qui paraît sensiblement plus âgée et flétrie que son très bel homme de mari ? En tout cas l'épouse légitime paraît couvrir d'un œil indulgent, ou même complaisant, les frasques de Laurent qui a multiplié les conquêtes et se trouve présentement l'amant chéri de Lisa Bortoli (Gina Lollobrigida)
, tumultueuse photographe italienne. La fille Messager, Kim (Muriel Baptiste)
qui a 18 ans, est tout à fait au courant de la situation mais est si fascinée par son cavaleur de père qu'elle ne voit pas du tout qu'il puisse y avoir un petit souci…
Je ne suis pas certain qu'il faille raconter la suite, vraiment très théâtreuse et laborieuse ; c’est tellement mou qu'on n'est pas du tout mécontent quand ça se termine.
Et voilà un nouvel exemple que la plupart des acteurs n'ont du talent que lorsque le scénario est fort et le réalisateur davantage encore. Car Gina Lollobrigida, Louis Jourdan,
Corinne Marchand,
Philippe Noiret
les unes et les autres ont tenu, bien tenu de grands rôles. Là, on a peine pour eux.
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