C'est très difficile de représenter à l'écran des histoires de saints. À dire vrai, je ne connais qu'une réussite absolument parfaite, l'admirable Thérèse d'Alain Cavalier
; on peut trouver aussi de l'intérêt aux Onze Fioretti de François d'Assise
de Roberto Rossellini
à Monsieur Vincent
(de Paul) de Maurice Cloche
à plusieurs films sur l'extraordinaire personnalité de l'Abbé Pierre (qui n'est d'ailleurs pas canonisé), Les chiffonniers d'Emmaüs
de Robert Darène (1955), Hiver 54, l'abbé Pierre
de Denis Amar et même tout récemment L'Abbé Pierre
de Frédéric Tellier. Je dois faire l'impasse sur beaucoup : Alfred le Grand
met en scène un guerrier plutôt qu'un saint (ce qu'il fut, l'un et l'autre)…
La grande médiocrité de Miracle à Cupertino est de faire de cette drôle de chose qu'est l'appel à la sainteté une sorte de hasard opportunément distribué, un peu comme un gain démesuré à l'Euromillions. On ne sauisit pas bien pourquoi et comment le brave crétin Giuseppe, favorisé ici et là par beaucoup d'opportunités, parvient à devenir prêtre, de petit convers qu'il était et comment il acquiert auprès de ses frères franciscains et de la population de la contrée le relief qu'il dispensera.
La sainteté, ce mystère invraisemblable et insaisissable, méritait tout de même bien mieux que ce devoir appliqué, souvent ennuyeux.
Hum, étant un peu mange-curé sur les bords, je crois que je vais éviter celui-là. Quoique… De mon point de vue de complétiste de Cinecittà, on peut dire qu'au moins, on y retrouve Lea Padovani, dont je me languis toujours pour au moins deux films introuvables, Le soleil se lèvera encore
et Onze heures sonnaient.
Son dernier rôle à ma connaissance fut dans La putain du roi
en 1990.
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