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Filmographie

Voici les films auxquels Henri Etiévant a participé. Vous pouvez compléter ou corriger cette filmographie.

Ordre : (Par date) (Par titre)
Rôle de Henri Etiévant : (Tous) (Acteur) (Réalisateur)

1929
Fécondité (Cinéma) – Réal. Henri Etiévant, Nicolas Evreïnoff – Alex Allin, José Davert, Flore Deschamps


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1928
La Symphonie pathétique (Cinéma) – Réal. Henri Etiévant, Mario Nalpas – Georges Carpentier, Régina Dalthy, Rosy Dastorg


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1927
La Sirène des tropiques (Cinéma) – Réal. Henri Etiévant, Mario Nalpas – Josephine Baker, Pierre Batcheff, Régina Dalthy
DVD Z2 : sorti
Amoureux de sa filleule Denise, le Marquis Sévéro s'arrange pour envoyer son fiancé, André Berval, en mission dans ses concessions de minerais du Monte-Puebla, espérant ainsi le faire disparaître à ja […]

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1926
La Fin de Monte-Carlo (Cinéma) – Réal. Henri Etiévant, Mario Nalpas – Jean Angelo, Francesca Bertini, Cohen


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1925
Les Cinquante ans de Don Juan (Court-Métrage) – Réal. Henri Etiévant – Léon Mathot, Charles Vanel, Simone Vaudry

Un don Juan sur le retour, voit les femmes se détourner de lui. Sa maîtresse Leonora le quitte pour un aventurier, mais celui-ci la laissa pour sa propre fille Antonia. Leonora revient vers son ancien […]

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1924
La Nuit de la revanche (Cinéma) – Réal. Henri Etiévant – Charles Vanel, Léon Mathot, Simone Vaudry


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1924
Kithnou (Court-Métrage) – Réal. Henri Etiévant, Robert Péguy – Gaston Norès


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1923
La Neige sur les pas (Cinéma) – Réal. Henri Etiévant – Germaine Fontanes, Victor Francen, Marie-Ange Fériel

Trop absorbé par son métier, Marc Romany délaisse sa femme Thérèse, laquelle se console dans les bras d'André. Chassée par son mari, elle fuit avec son amant. Grièvement blessée au cours d'une excursi […]

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1922
La Fille sauvage (Cinéma) – Réal. Henri Etiévant – Nathalie Lissenko, Irène Wells, Lily Desly

Jacqueline, la femme de l'ingénieur Gervoise, a été abandonnée par son amant, Villedieu. La petite Liliane qui lui est née, passe pour avoir été recueillie par le couple. Les Gervoise s'expatrient aux […]

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1921
Crépuscule d'épouvante (Court-Métrage) – Réal. Henri Etiévant – Angèle Decori, Jeanne Desclos, Victor Francen

Parce qu'il a tué sa femme et tente de le voler, un homme donne à son associé dix ans à vivre dans le remords, après quoi, il fera justice. Le délai écoulé, il se présente devant son ex-associé, qui d […]

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1921
La Pocharde (Cinéma) – Réal. Henri Etiévant – Jacqueline Forzane, Tamar Oxynska, Kaschouba

Charlotte, surnommée la Pocharde par les gens du village, est injustement accusée du meurtre de son enfant, né d'un viol, et, d'autre part, du crime commis par le marquis de Thiellay. Après bien des m […]

1 message
1921
Cœur de Titi (Cinéma) – Réal. Henri Etiévant – Léonie Balme, Montéhus, Henri Etiévant

L'histoire sentimentale d'un gavroche parisien amoureux d'une petite midinette, et qui se retrouve mêlé a un drame bien malgré lui.

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1921
La Fille de Camargue (Cinéma) – Réal. Henri Etiévant – Stacia Napierkowska, Charles Vanel


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1920
Neuf (Cinéma) – Réal. Henri Etiévant


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1914
Il Rubino del destino (Cinéma) – Réal. Henri Etiévant – Mercedes Brignone, Livio Pavanelli, Franz Sala


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1914
Zweite Tür links (Cinéma) – Réal. Henri Etiévant – Max Laurence, Mr. Meschugge, Thea Sandten


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1914
Pauline (Cinéma) – Réal. Henri Etiévant – Gertrud Arnold, Alice Hechy, Einar Linden


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1914
Weib gegen Weib (Cinéma) – Réal. Henri Etiévant – Gertrud Arnold, Hanni Reinwald


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1914
Die Beiden rivalen (Court-Métrage) – Réal. Henri Etiévant – Thea Sandten


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1914
Leiden eines Doppelgängers (Cinéma) – Réal. Henri Etiévant – Henri Etiévant, Andreas Van Horn


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1913
Il Delitto della via di Nizza (Cinéma) – Réal. Henri Etiévant – Paolo Cantinelli, Pina Fabbri, Nuto Navarrini


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1913
La Vendetta del giusto (Cinéma) – Réal. Henri Etiévant – Pina Fabbri, Livio Pavanelli, Thea Sandten


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1913
Les Décrets de la providence (I Decreti della providenza) (Court-Métrage) – Réal. Henri Etiévant, L. Sutto


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1913
Il Tenore (Court-Métrage) – Réal. Henri Etiévant – Thea Sandten


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1913
L'Isola della vendetta (Court-Métrage) – Réal. Henri Etiévant – Thea Sandten


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1911
La Fin d'un joueur (Court-Métrage) – Réal. Andre Calmettes, Henri Etiévant – Suzanne Revonne, Philippe Garnier, Henri Pouctal


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Biographie

Henri Etiévant

Henri Etiévant a passé beaucoup de temps sur les planches des scènes françaises après avoir été l'élève au Conservatoire de Paris de maîtres tels que Dupont, Vernon et Delaunay. Engagé d'abord par Antoine au « Théâtre libre », il passe ensuite à l'« Œuvre » et enfin à l'« Odéon » où sont restées célèbres certaines de ses interprétations, par exemple dans « Pour la couronne» ou dans « Louis XVII ». En ce début de siècle, Etiévant paraît sur les scènes de la moitié de l'Europe et, de retour en France après une longue absence, il est engagé par l'« Ambigu comique » où, jouant généralement des rôles de méchants, son engagement dans le personnage est tel que le parterre lui retourne injures et menaces. Acteur au « jeu sobre et énergique, de belle prestance et de mimique excellente », comme le définissaient les critiques, en 1908, Etiévant est engagé par Pathé dont il est pour cinq ans l'un des plus fidèles acteurs. Dirigé par Zecca, Capellani, Leprince, Morlhon, Denola ou Andréani, son nom revient continuellement au générique de ces films aux métrages courts et aux couleurs splendides obtenues au pochoir qui retracent sur l'écran les œuvres les plus populaires du théâtre et de la littérature de l'époque, de la Porteuse de pain à Resurrection, de Cyrano de Bergerac à Don Quichotte et du Roman d'un jeune homme pauvre aux Misérables, film dans lequel son personnage de Javert est unanimement apprécié par la critique anglaise et américaine. En 1913, ayant quitté la maison Pathé, Etiévant arrive en Italie avec sa compagne, l'actrice allemande Théa Sandten, engagé pour un an comme metteur en scène par la Milano Film. Dans les établissements de la Bovisa, il réalise six films, tous avec Théa Sandten comme protagoniste, Livio Pavanelli comme partenaire et la mystérieuse Pina Fabbri comme numéro trois incommode. Voici les titres : Il mistero di via Nizza, Il tenore, La vendetta del giusto, I decreti della providenza, L'isola della vendetta et Il rubino del destino. Dans ce dernier, il remplace Augusto Genina qui est tombé malade durant le tournage. Il s'agit d'œuvres qui n'ont guère laissé de traces, maltraitées par la critique et rapidement oubliées. Après l'Italie, Etiévant et Sandten sont engagés par la Vitascope de Berlin. Dans les établissements de Weissensee, ils tournent cinq films dans les premiers mois de 1914, Pauline, Weib gegen Weib, Die beiden Rivalen, Zweite Tür links et Leiden eines Doppelgängers, qui ne sont pas très différents des films de la Milano Film. Quand la guerre éclate, Etiévant est contraint de retourner dans sa patrie où il est immédiatement mobilisé. Nous le retrouvons actif au cinéma longtemps après, en 1921, avec Crépuscule d'épouvante, sur un scénario d'un Julien Duvivier très jeune. Les interprètes sont Charles Vanel et Victor Francen que l'on retrouve souvent par la suite dans les films d'Etiévant. Crépuscule d'épouvante est un drame aux tintes sombres, alors que le Cœur de Titi, dans lequel Etiévant se réserve un petit rôle, est une histoire très parisienne, un amour entre un « Gavroche », interprété par le chansonnier Montehus, et une midinette. Pour le compte de la société Ermolieff, seront ensuite réalisées deux séries, toutes deux tirées de romans de Jules Mary, la Fille sauvage et la Pocharde, chacun d'eux d'une douzaine d'épisodes, où parmi les acteurs, la plupart russes, on trouve les noms de Volkoff et de Tourjansky, bien connus comme cinéastes. Etiévant tourne avec une facilité qui lui vient d'une carrière désormais riche grâce à laquelle, ayant été acteur pendant de longues années, il connaît tous les trucs du métier. En ce qui concerne la réalisation, il peut utiliser ses expériences de différentes écoles, française, italienne, allemande. En 1924, il réalise en même temps deux films, les Cinquante ans de Don Juan et la Nuit de la revanche, contraignant le protagoniste des deux films, Charles Vanel, à se présenter le matin en gandin du dix-huitième siècle et l'après-midi en brutal contrebandier. En collaboration avec Mario Nalpas, il dirige en 1926 deux films, le premier avec une étoile déchue, Francesca Bertini, dont il cherche en vain à revitaliser le mythe avec une statique Fin de Monte Carlo, et l'autre avec une étoile montante et pleine d'une vitalité pétulante, Joséphine Baker, splendide Sirène des tropiques. Après Fécondité, d'après le roman de Émile Zola avec Diane Karenne sur le retour dans le rôle principal, Etiévant réussit à obtenir, après six ans de luttes avec la censure, le visa pour un film tourné avec Robert Péguy, Kithnou, film qui n'est sans doute jamais sorti sur les écrans. Avec le parlant, Etiévant se trouve complètement dépassé : il revient devant la caméra, mais il faut prêter beaucoup d'attention pour pouvoir le reconnaître dans les rôles marginaux qu'il occupe dans quelques films des années trente.

Texte : « E », 1895, n°33, Dictionnaire du cinéma français des années vingt, 2001, En ligne, mis en ligne le 26 juin 2006. URL : http://1895.revues.org/document91.html. Consulté le 01 octobre 2008.

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