Le scénario est très bien tenu, le personnage de Charlot entièrement cohérent et on peut imaginer le film en boucle : la toute fin du film pourrait enchaîner avec le premier plan du film, dans le cycle sans fin des journées d'un travailleur malheureux au travail et chez lui. Peu de personnages ou d'histoires qui soient pas tissé dans un tout homogène. Même le personnage incarné par l'actrice (et la femme du moment) de Charlie Chaplin, Purviance est cohérent malgré sa petitesse.
La mise en scène et la mise en humour est toujours aussi efficace, avec notamment deux grands gags. Tout d'abord Une utilisation de la projection en arrière quand on lance depuis le sol des briques que Charlot range. Ensuite l'utilisation d'un monte charge qui décharge – pendant la pose déjeuner – trois niveau : celui des ouvriers, celui de Charlot et enfin celui du contre-maître et de sa femme. Le gag commence par Charlot qui avance, recule et menace à chaque fois de tomber dans le trou, seulement le monte charge arrive toujours au bon moment. Ce gag, on le retrouvera dans Les Lumières de la ville. Ensuite, le monte-charge est l'occasion de faire disparaître, ré-apparaître différents mets qui passe d'un étage à l'autre.
Un des meilleurs courts de Charlie Chaplin.
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