Et puis cette manie d'appuyer à outrance sur le sort des gitans dans notre société. C'est plus Le gitan, c'est Shoa. Et nous sommes en 1975 : Que dirait-on aujourd'hui… Pourtant, l'histoire de ces deux truands bien distincs dont les routes se croisent en permanence était une bonne idée. Mais on a vraiment l'impression que personne n'est à sa place. Ce n'est pas complètement mauvais mais c'est cagneux tout le long. On s'accroche quelques minutes et pan ! On tombe vite dans l'inénarrable. Et puis trop de scènes "remplissage" sont à dénombrer. Delon s'en relèvera mais on regrette qu'avec une telle distribution, le résultat soit si médiocre. On sent bien que Giovanni a voulu bien faire. Mais autant il avait bien cerné le milieu et les coutumes des scieries Vosgiennes avec Les grandes gueules, autant là, il caricature à outrance le monde des nomades. Nous sommes loin des si véridiques Princes de Tony Gatlif. Le seul et le plus grand film qui sache parler de ces gens là. C'est… comment dire ?
Dommage.
Pas le plus mauvais film de Giovanni, il a fait pire les loups entre eux, mais sans contexte le plus mauvais rôle d'Alain Delon , il y est ridicule a 100 %, Annie Girardot, Paul Meurisse et Marcel Bozzufi traverse le film sans apparemment se poser trop de question sur la qualité du scénario.
C'est dommage car ça aurait pue être excellent l'atmosphère gitane associé au polar urbain moderne on y croit un peu par moment, au générique a vrai dire on s'attend a un bon film puis ça n'avance pas Delon porte a sourire et il manque aussi une vrai musique, peut-être qu'avec De Roubaix a la composition et Enrico a la réalisation ça aurait été autre chose.
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