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Bande de sauvages !


De Lagardère, le 12 novembre 2008 à 19:16
Note du film : 3/6

Soyez remercié pour cette réponse intelligente, qui ne me surprend guère, ami Impétueux ! Et si vous l'aviez exprimé ainsi, plus tôt ? Car enfin : Nous nous rejoignons….a quelques directs près, mais nous sommes d'accord. J'admire énormément le courage physique, mais il n'est pas en soi, garantie de mesure et de civilité. par exemple…

Et sachez que mon but, dans cette réaction amicale, n'était pas de vous voir "vous éloigner la mine déconfite" : Je sais que ce n'est pas le genre de la maison. D'ailleurs, sur quel fil ai-je lu que vous attendiez, les gants chaussés, en sautillant au centre du ring, un certain "Viallon" (?), qui vous cherchait noise ?


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De Impétueux, le 12 novembre 2008 à 19:05
Note du film : 4/6

Lagardère, dont j'apprécie souvent les points de vue, je ne voudrais pour rien au monde vous agacer, ou vous faire sortir de vos gonds ! Non pas seulement du fait de votre passé (ignoré par moi, en tout cas !) de boxeur amateur et de la rouste vraisemblable que je prendrais si je me mesurais à vous, mais parce que je connais et estime votre bonne foi !

Et pourtant je ne vais pas m'éloigner à petits pas, la mine déconfite, mais prétends revenir sur ce phénomène unique de la société moderne qu'est la boxe…

Je dois dire, tout d'abord, que votre indignation sacrée Il faut (pour boxer) quelque chose qui manque cruellement à cette société : Des couilles ! m'a laissé un peu pantois ! Il faut également de sacrées couilles pour attaquer à main armée une banque, voire pour se faire déchirer, en kamikaze, par une ceinture d'explosifs. Les couilles, c'est extrêmement nécessaire à la moitié de l'Humanité, mais ça ne peut pas tout à fait prétendre diriger le cerveau, vous en conviendrez ! J'admire énormément le courage physique, mais il n'est pas en soi, garantie de mesure et de civilité.

Puis, vous évoquez la boxe avec l'argumentaire habituel de ceux qui l'apprécient : escrime du poing, sens de l'esquive, souplesse, élégance, agilité (Ton jeu de jambes, Coco !) : pour les combats amateurs, vous n'avez sans doute pas tort et les combats de ce genre, de durée limitée, très réglementés, dont les combattants sont protégés par des casques qui diminuent les risques, sont plus admissibles ; je dois dire qu'aux Jeux Olympiques, cet été, j'ai même eu un certain plaisir à suivre la boxe déliée d'Alexis Vastine, scandaleusement jugé battu en demi-finale par un arbitre félon et sûrement stipendié !.

Mais, vous le savez bien… le but du boxeur amateur, à de rares exceptions près, c'est de devenir professionnel, pour les sous, et aussi pour l'aura médiatique incomparable. C'est vrai aujourd'hui, ça l'était davantage encore du temps de Raging bull, avec bien davantage de combats et des matches en 15 rounds… Et là, forcément, on se retrouve dans l'arène des fauves.

Je n'ai rien contre les sports violents, et je suis, d'ailleurs un vieil amateur de rugby : mais dans ces sports d'hommes, le but de la manœuvre n'est pas de frapper l'adversaire, mais de marquer un essai (les plaquages, l'enchevêtrement des corps sont des moyens, pas des buts) et tout coup porté est sanctionnable. Et il y faut aussi de sacrés couilles, croyez bien ! J'ai le souvenir intact de Jean Gachassin (1,62 mètre, 65 kilos) plaquant une sorte de monstre, Mike Campbell-Lamerton, qui mesurait près de 2 mètres et pesait largement plus du quintal, lors du France-Écosse de 1961 ! fallait y aller !

Et puis, dans les sports de combat proprement dits, hors la boxe, tout est codifié et retenu ! Regardez du taekwondo ou du karaté : les coups ne sont pas portés, ou sont portés sur des combattants cuirassés : seul compte le geste…

Ce qui m'effare, dans la boxe de Jake LaMotta et de ses contemporains, prédecesseurs et suiveurs, c'est l'espèce de jouissance quasi orgasmique ressentie par le boxeur qui inflige le K.O. ; mais, à dire vrai, il y a pire : la jouissance du public !

Cela dit, je suis bien près à reconnaître que la boxe du temps des Carpentier, des Thill, des Robinson, des Archie Moore, des Cerdan, des LaMotta dispensait une sorte d'aura légendaire ; aujourd'hui, où l'on a multiplié les catégories de poids (quinze, dont les Paille, à moins de 47,6 kg !), et où quatre fédérations concurrentes prétendent régenter les titres, c'est devenu une triste pantalonnade, le royaume du fric pourri.

Pas plus que le football, me direz-vous, Lagardère ? C'est possible ! Mais un beau but marqué, c'est tout de même moins choquant qu'un direct à la pointe du menton, qui entraîne le cerveau dans un mouvement quasi sismique…


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Avis


De vincentp, le 2 décembre 2005 à 23:34

Voulez-vous dire que Lelouch n'y voit pas très clair ?


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De PM Jarriq, le 2 décembre 2005 à 18:36
Note du film : 6/6

Il est clair que sa mégalo galopante et incontrôlable a toujours été le talon d'Achille de Lelouch. Ses films – à part quelques exceptions auxquelles j'ajouterais Robert et Robert et certaines scènes de Un homme qui me plaît – souffrent tous de la présence envahissante du réalisateur, qui abuse d'effets inutiles et soûlants, de morceaux de bravoure redondants. C'est tout de même le seul réalisateur (à part Hitchcock, je crois) qui figure lui-même sur l'affiche d'un de ses films ! (Les uns et les autres).


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