J'ai revu hier soir Borsalino & co et j'ai été bien déçu.
Malgré la présence intacte de Delon, malgré quelques séquences réussies, malgré une certaine noirceur qui culmine dans l'élimination finale du méchant, force est de constater qu'on est loin du "charme" si particulier du premier Borsalino, ce charme qui pour certains contributeurs comme Impétueux ou bien d'autres confine à l'insignifiance.
Le parti pris de ce second film, plus violent, d'apparence plus réaliste était prometteur mais certaines invraisemblances comme l'alcoolisme soudain de Delon compromettent cette volonté.
Et puis rien à faire, si on a plaisir à revoir Daniel Ivernel, Catherine Rouvel ou la tronche si particulière de Lionel Vitrant, on est en manque de Belmondo…
Comme tout le monde (voir le fil de ce film), j'avais survalorisé Borsalino avant de le revoir, alors excité par le mythique duo Delon/Belmondo, la musique de Claude Bolling et surtout le sevrage imposé par d'obscures questions de droits. Revu, le premier film apparaissait comme nourri de banalités et d'insignifiances.
C'est sans doute pour cela que le second volet, Borsalino & Co, avec un Delon enfin débarrassé de son rival m'avait paru le meilleur des deux films : quand on n'attend rien, on est toujours agréablement surpris d'un petit quelque chose. Mais enfin que le nom se soit élevé presque à l'état du mythe laisse rêveur….
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