Note ajustée : 4.3/6. Petite déception à la vision de ce tant attendu "Beckett". Bien sûr, la rencontre de Lawrence d'Arabie et de l'Espion qui venait du froid ne laisse pas indifférent ( pour appliquer la Guerre de Murphy à la Percée d'Avranches tout en conjurant la Grande Menace, Lawrence d'Arabie devient l'Homme du Clan…).
Le technicolor chatoyant envahit l'écran de ses couleurs ôcres et brunes, la musique est somptueuse et la mise en scène de Peter Glenville est solennelle, majestueuse et funèbre.
Mais du "théâtre filmé reste du "théâtre filmé" : Glenville ne parvient pas à s'extraire des conventions du genre : le film est long, lent, et suscite un ennui poli tenté d'intérêt et de déception…
Il eût fallu la poigne d'un Schaffner (doué pour les tirades shakespeariennes), un Kubrick (période "Barry Lindon") et surtout un Fleischer, rompu au film historique, qui aurait sûrement conféré au film le souffle lyrico-épique qui lui fait cruellement défaut.
Quel soulagement lorsqu'on trouve enfin le mot qu'on avait depuis si longtemps sur le bout de la langue ! J'étais sûr et certain d'avoir déjà vu l'excellent acteur à tout faire Paolo Stoppa en pape, mais où ? Mais où diable… ? Et je cherchais bien sûr parmi les films italiens. Mais non voyons, c'est ici, dans Becket ! Enfin, je l'ai retrouvé. Ouf !
Et qu'il sort le 11 de ce mois en version zone 2…
Pas inintéressant ce début d'année pour les "anciens" : "Brisants humains" – "Becket" – et quelques autres titres dans ce premier trimestre. Il ne manque plus que "Les nus et les morts" et "Inside mamy Stover" suivis d'une série de titres d'Henry King !
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